Je reviens sur cette idée, cette sensation d'être un peu pris au piège par une consommation qui n'incite pas à refaire, mais à consommer du nouveau produit en permanence.
Je me suis demandé cette nuit (j'ai des nuits passionnantes) si ça ne venait pas aussi, en partie, du fait que les jeux modernes sont tous scénarisés. Que ça soit le moindre puzzle-game, plate-former, voire même les jeux de sport maintenant, impossible d'échapper à l'instant scénario, par des dialogues, des cinématiques, des évènements qui ponctuent l'action.
Du coup c'est plus difficile de rejouer parce que même un jeu à l'histoire apparemment anodine, eh ben il aura eu un déroulé qu'on aura déjà éprouvé.
Quand je rejouais 50 fois à Super Castlevania IV je me faisais mon histoire dans ma tête, j'avais le fil de mes pensées, qui n'était pas nécessairement toujours le même. Chaque run était un peu unique. Mais dans les jeux modernes on n'a plus ça. Et je crois que ça fait partie du problème que je ressens.