Il y a quelques jours, je suis passé chez un vieil ami. Discussions autour d'une bonne assiette, on fait le point sur nos vies, on envoie ses enfants au lit, sa femme aussi quelques minutes après parce qu'elle a la migraine, bref, ne restent plus que les hommes, une pipe, un bon scotch, un pull. Tels Blake et Mortimer au coin du feu d'une vieille bibliothèque anglaise nous nous apprêtons à...
... MONTER DES LEGOS PENDANT TROIS HEURES.
Et attention, en mode full-speed, organisé et tout. Le bougre a acheté plein de grosses boîtes incomplètes à pas cher et un peu de vrac, l'idée étant de reconstituer un max de ces modèles pour pouvoir ensuite les offrir à ses mômes à l'occasion d'anniversaires ou de Noëls divers.
Ce fut beau et épique, tous les réflexes sont toujours là - les abimes d'incompréhension aussi devant les pièces new-age et leurs nuances de couleurs parfois subtiles. Mais le talent a parlé et au bout de trois heures ce sont de magnifiques sets...
... CHIMA ... ... qui trônaient devant nos yeux.
Alors prout. J'ai pas envie de me faire chier à vous trouver une photo sur internet, débrouillez-vous. Mais c'est moche. Laid à pleurer. Et il y a plein de visages aggressifs, d'armes, de trucs pointus, de merdouilles, de RHAAAAAAAAAAAAA. C'est une vraie purge esthétique.
Mais il paraît que ça marche. Monde de merde.
Ceci dit d'ici quelques semaines aura lieu le round 2 : la récupération des Legos que j'avais filé au même ami il y a20 ans. Et donc le remontage des modèles. Des vrais. Des purs.
Le Château 6080. Oui. Il va me revenir. Bientôt.
Alleluia.