Joue à Lord of the Rings sur SNES et tu verras ce que c'est que la douleur en matière de passwords.
C'est marrant, le seul password dont je me souvienne après toute ces années c'est, à part 2-3 de Castlevania 2 GB (avec un système de symbole très cons), celui du dernier niveau de Gargoyle's Quest. Il faut croire que j'ai galéré comme un veau et l'ai retapé un paquet de fois. Pour info c'est DBJG-PLO9.
Par rapport à ce que dit Vintage, c'est sûr que les premiers jeux Game Boy ont ce côté "prise en main immédiate" propre à l'arcade. Pas de chichis, on appuie sur start et on est dedans.
Pour ce qui est de te fournir une liste, c'est plus simple de donner un avis dans une liste de jeux que quelqu'un te proposerait, parce qu'avec les goûts et les couleurs + le statut variable de "pépite inconnue", on va vite se noyer.
Ceci dit avec les deux jeux que tu attends, tu as de quoi faire...
Pour SML1 en ce qui me concerne, je reviens un peu dessus ; c'est vraiment des sensations nostalgiques à fond. C'est un des premiers jeux de ma vie un peu long, avec un déroulé, une progression (pas le space invader de mon enfance, quoi), un monde qui se dévoile (oui, à l'époque on n'avait rien, ou si peu, pour nous spoiler la suite !) et une fin qui était vécue comme une vértiable victoire, un accomplissement.
Je me souviens encore du jour où je l'ai fini. Ce sentiment de "bordel, après tous ces mois, j'y suis ENFIN arrivé !" additionné au fait que ça devait être la première vraie "fin" d'un jeu que je voyais de ma vie, ce fut grandiose. (Pour info essentielle j'étais sur les chiottes d'en bas, chez moi, au murs en papier pein champêtre, à côté d'une étagère de CDs de Bach - mon père rangeait Bach dans les chiottes et je vous emmerde, c'était un samedi après-midi, il faisait beau mais sans plus, et ce fut le caca le plus heureux de toute ma vie).
Et quand j'entends la musique des niveaux en Chine, ou quand commence le dernier niveau en avion, j'ai encore le petit frisson des premières fois, le "bon sang, c'est donc ça ce qui vient "après" ", ce souvenir de la seconde où on ouvre des pupilles et des tympans émerveillés sur ce nouvel univers qui nous emportait loin, très loin, si loin de l'amour impossible pour Caroline et de nos déclinaisons d'allemand.
Ces musiques, bordel... mélancoliques et mignonettes à souhait... rhââ.
Avec une seule envie, une fois la chasse d'eau tirée : qu'on soit lundi pour tout raconter aux copains, auréolé de la gloire "d'en être".
Aujourd'hui je joue tristement à Angry Birds dans la salle d'attente de Pôle Emploi et je veux mourir.