Je m'aventure de plus en plus dans un type de jeu que je n'aime pas : le FPS
(pour être plus précis, j'ai adoré Space Gun sur borne d'Arcade mais il n'existe plus depuis des années dans les salles de jeu...).
C'est à cause d'un jeu GB, je le maîtrise de mieux en mieux et je deviens accrooooooo.
J’ai découvert
Faceball 2000 l'année dernière, dans un catalogue Game Boy de 1992. Tiens, me suis-je dis, c’est le jeu qui est en vente pour une somme modique dans un magasin de jeux vidéos d’occasion, pas loin de mon boulot... et j’ai pas osé acheté ne connaissant pas... voyons les images : des smileys dans un labyrinthe... essayons.
Wikipédia m’appris que ce jeu s’appelait au départ "MIDI Maze". 1987, quand même, sur Atari et en multi-joueurs. Bref, j’ai découvert la Lune, je suis content. On le retrouve ensuite sous le nom de "Faceball 2000" sur Game Boy, Game Gear et SNES.
Il y a
deux modes dans ce jeu. Quand on allume sa Game Boy (je vous conseille sur Game Boy Color le mode A+bas, les smileys apparaissent en jaune, c’est nettement mieux), on a le choix entre
Cyberscape et Arena. Le premier mode, je n’ai pas trop compris au début, j’ai donc zappé vers Arena, et je me suis éclaté. Heureusement, j’ai repris à zéro le mode Cyberscape, ce qui a étendu ma conscience au sein de l’univers, et je vais vous expliquer.
En gros, comme c’est un jeu sans sauvegarde, tout dépend du temps que vous avez devant vous. 5 minutes à patienter ? Arena. Un aprèm pluvieux collé à la Game Boy ? Cyberscape. En gros :
- Cyberscape est une aventure complète sur 75 niveaux, rien que ça, pour détruire les Smiloïds, vos ennemis.
- Arena est un match à mort dans une arène de votre choix, parmi 15 modèles, de la plus simple (4 murs, vide) à la plus complexe (un vrai labyrinthe). Il y a aussi des arènes de petites taille et d’autres vastes avec pas mal de mouvement à prévoir.
Donc, Cyberscape. Au début, vous sélectionnez le niveau, il y en a 6 allant de “très facile” à “radical”. Pour une première partie, allez au mode “très facile” car on y commence au niveau 1. Plus vous démarrez à un niveau élevé, plus loin vous commencez dans les labyrinthes, mais en contrepartie sans avoir récolté au préalable des vies supplémentaires, des “freeze”, des tirs plus puissants... eh oui, niveau “difficile”, ça se mérite.
Le jeu démarre, et c’est spectaculaire : de la 3D sur un écran de Game Boy !!! Oui, on avance dans un couloir, FPS power !!! OK, des dessins en perspective, d’accord, mais vachement bien animés, simple et efficace, pas baveux, et une excellente musique, un riff électro qui va se graver dans votre mémoire sans jamais vous ennuyer. Commencer au niveau le plus facile permet de parcourir des labyrinthes semés de messages et de conseils, ainsi que de Smiloïds inoffensifs qui permettent de s’exercer au tir.
Entre deux dégommages de boule jaune, on récolte des bonus : des globes avec un point d'interrogation apparaissent devant vous, appuyez sur le bouton B et vous aurez un message d'aide ou un bonus.
Arrivé au niveau 8, attention : les Smiloïds attaquent. Et plus on avance, plus ils sont rapides et méchants. Il y a les Gremlins, des smileys en forme de missiles qui apparaissent d’un coup derrière vous et tirent dans le dos, les Bouncers, des smilys ronds, rapides et qui tirent non-stop, les Rovers, lents mais qui se déplacent en groupe, etc.
Pour sortir d’un niveau, il faut trouver la porte. Certains labyrinthes bougent, des portes s’ouvrent automatiquement d’autres non, il y a des parois transparentes, des boutons, des sas. Parvenu à la fin des 75 niveaux, ouf ! C’est fini, vous êtes vivant et eux sont morts.
Le mode Arena est un combat rapide. Choisissez un niveau (plus il est élevé, plus y’a de Smiloïds dangereux) ou créez un niveau custom. Puis sélectionnez une arène, et fight !
En bas de l’écran, si des traits s’affichent, c’est que vous avez été touché, et que vous allez y rester lorsque les traits seront arrivés à droite de votre barre de vie. Si ce sont des petits smileys morts qui s’affichent, alors vous avez devant les yeux le décompte de vos victimes. A droite de ce compteur, un smiley, vous. Plus il est souriant, plus vous êtes en forme. A chaque blessure, il perd son sourire. Après 4 blessures vous êtes mort, un trait s’affiche, le but est de prendre de vitesse le compteur en dégommant les Smiloïds. Et quand on meurt, le Smiloïd qui vous a buté dit : “Je vous souhaite une bonne journée”...
Dans les deux modes, appuyer sur le bouton “select” fait apparaître un plan, avec vous dedans, immobile, et les Smiloïds en mouvement.
Enfin, c'est un jeu conçu pour fonctionner avec l'adaptateur pour 4 joueurs Nintendo DMG-07. On affronte les autres joueurs dans une arène.
Un FPS pas sanglant pour un sou mais bien stressant, avec une bonne utilisation de la perspective sur Game Boy pour simuler des éléments en trois dimensions, deux modes de jeu, des matchs à mort variés grâce à la combinaison des niveaux de difficulté et des arènes, une bonne musique, des commandes ultra simples, encore un grand jeu sur la petite console !