Je serais moins gentil concernant THMT. Il est vrai que la difficulté est largement plus justifié dans ce dernier que dans notre écologiste à la couleur Schtroumpfs, mais pas complétement non plus. Dans le sens où la moitié de nos tortues ne servent à rien (à cause d'armes qui ont une portée trop limités), que les ennemis sont parfois largement trop résistants et supérieur en nombre pour nos pauvres tortues. Rajoutons la part hasardeuse dans certain niveau de trouver le bon chemin (qui ne s'est pas perdu dans le niveau 3 à bord de notre camion ou encore dans le repère du foot clan ?), aucune indication pour récupérer une tortue morte, le labyrinthe sous l'eau avec un chronomètre beaucoup trop court... la liste est longue.
Concernant Captain slip rouge et ses petits amis les terriens qui savent pas piloter un moyen de transport - qu'elle qu'il soit - correctement, la difficulté est plus que relevé, elle est injuste. Notons une raideur dans le maniement aberrante et une volonté, il est vrai, de nous en faire baver. Des énigmes, si on peu appeler ça comme ça, complétement aberrantes (l'histoire des fausses réserves n'est qu'un exemple parmi une dizaine du même tonneau).
Je crois que le truc qui m'a le plus mis en rogne dans ce jeu sont les collisions : elles font toutes la difficulté dans le niveau sous marin et le simple frôlement d'une parois entraine une explosion et un arrache de cheveux qui frôle l'épilepsie. Il est bien connu que quand un sous marin frôle une parois, il explose. Je me souviens à un moment qu'il faut demander à une baleine de défoncer un bateau de méchants qui sont contre dame nature, et ensuite il faut jeter une pierre pour achever le bateau. Sauf que personne ne nous l'indique. Au bout d'un moment, on pige le truc, on essaye tout et n'importe quoi quand on est bloqué, mais ce n'est pas une excuse.
Sauf que. Tout n'est pas mauvais dans ce jeu, et si je m'entête à parler de nos chères amis les longues trompes, c'est pour souligner la diversité de gameplay que les concepteurs on voulu mettre dans leur "oeuvre".
Première chose : le fait que les vaisseau \ hélico \ sous marin puisse se retourner pour faire face aux ennemis qui arrivent par derrière. C'est très con, mais à l'époque ça m'avais bluffé et quand on sait s'en servir, cela permet de s'en sortir un petit plus facilement. Oui bon certes le jeu est quand même d'une difficulté à faire pâlir Martin Riggs, mais pour moi à l'époque c'était du jamais vu.
Deuxième chose : la multitude de gameplay différents proposés. Citons pèle-mêle : poursuivre un camion citerne, faire voler des éléphants, demander à des poulpes de boucher les lances missiles des bateaux, demander à des baleines de défoncer des pauvres bateaux pécheurs qui finiront chômeurs, sans le sous et alcooliques dans un caniveau.
Troisième chose : la différence de gameplay entre les niveaux. En fait, le jeu s'articule autour de deux gameplay : le premier sous niveau d'un niveau vous fais jouer les petits jeunes 80's style brushingé à l'extrême, copain comme cochon avec le captain, dans un de leur appareil (souvent volant, ou plutôt s'écrasant la plupart du temps) et le second vous met dans le slip de Captain, le vrai, le seul, l'unique. Et j'ai bien aimé ce second gameplay : les différents pouvoirs proposés servent plus ou moins à quelque chose selon les situations et dans mes souvenirs le jeu devient beaucoup plus facile. Donner des coups de poings à tout va ça j'ai toujours aimé, je suis un grand fan d'Alex kidd.
Tout ça pour dire que certes, le jeu à plein de défauts monstrueux qui rend celui ci plus que pénible à jouer. Mais, d'un autre côté, on sent que les développeur on voulu faire quelque chose, pas vraiment révolutionnaire, mais qui sort de l'ordinaire pour la NES et pour l'époque, et se sont complétement planté. Ce Captain planète est une œuvre incomprise, un peu comme si un gamin de six ans s'était mis en tête de vouloir faire la Joconde sous Paint. Ca ressemblera à rien, mais on ne peux que saluer l'effort, et ça reste quand même mignon.
Simplement, avec le recul, j'ai quand même pris du plaisir sur ce jeu, aussi moisi soit il. Il a fait de moi ce que je suis devenu, un Homme, sans reproche ni peur, avec une petite aversion pour tout écolo qui se respecte. Grâce à ce jeu, je pollue et j'en suis fier, parce que Captain Planète il m'a quand même bien fait chier. Vive l'effet de serre, mangeons Mac Do.
C'est un peu comme Frodon et l'anneau tout ça : j'aime ce jeu et je le déteste à la fois. Je le défendrais donc au péril de ma vie.