Bonjour,
Tout d'abord, merci Youloute pour ce retour sur la Bible Amiga.
J'avoue qu'il est très critique, mais je suis très ouvert à celle-ci et donc l'accepte sans aucun problème.
Je pense que lorsqu'elle est intelligente et constructive, elle ne peut que faire avancer dans le bon sens.
Ceci dit, même si je n'étais pas toujours d'accord avec toutes tes affirmations (on sent parfois l'Atariste, héhé !), l'une d'elle m'a fait littéralement bondir pour me rester définitivement en travers de la gorge... Je cite :
ça sent le truc fait à l'arrache
Désolé, mais je ne peux pas laisser passer ça...
Il faut savoir que rassembler, croiser et mettre en forme les informations délivrées dans la Bible Amiga a nécessité 1 an et demie d'un travail requérant minutie, patience, recherche et acharnement. Je peux te dire que RIEN n'a été rédigé dans l'objectif de bâcler quoi que ce soit, bien au contraire. Ton affirmation est affreusement réductrice et gratuite à la fois... Je le déplore fortement...
Ton odorat t'a induit dans l'erreur, crois moi.
Du coup, je profite de cette intervention pour répondre à quelques-unes de tes questions :
Je ne crois pas avoir lu quand et pourquoi a été décidé le changement de nom de la machine. Elle s'appelait Lorraine et d'un coup, on la rebaptise Amiga
S'il n'y a pas d'explication officielle, c'est parce que personne ne la détient aujourd'hui encore. Cependant des suppositions sont pourtant bel et bien avancées dans le texte. Je cite : "La raison pour laquelle « Amiga » a été choisi reste encore obscure de nos jours. Certains racontent que c’est en cherchant à véhiculer un sentiment d’amitié alors que d’autres certifient qu’il s’agit des initiales de « Advanced Multitasking Integrated Graphic Architecture ». Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : Cela lui permettait de se retrouver dans les premiers sur les listes et cela même devant Apple et Atari. Et si Jay était au début un peu dubitatif vis à vis de ce choix de nom, l’impact indéniable de ce dernier avantage va complètement le convertir."
Toujours en ce qui concerne l'historique, l'auteur parle de la concurrence avec Atari mais uniquement lors du lancement des 2 machines, soit vers 85. Or, même s'il a vécu moins longtemps commercialement parlant, l'Atari a quand même franchi le cap des années 90 avant d'être abandonné. Au passage, je n'ai pas vu une seule trace du 1040 ST, preuve qu'Atari continuait à soutenir sa gamme et donc à concurrencer Amiga.
N'oublions pas qu'il s'agit d'une Bible Amiga et non Atari ST, hein.
L'histoire est donc volontairement centrée sur la machine de Commodore, pas sur celle de l'Atari ST...
Faute de comparaison, on nous parle des capacités visuelles de l'Amiga, son point fort, sans trop s'attarder sur son point faible (selon les dires d'un des interviewés): la partie son. Entre parenthèses, sur ST, le logiciel Cubase était quand même très utilisé par les compositeurs non rattachés au monde du JV.
Le son n'était absolument pas le point faible de l'Amiga !
Un processeur dédié offrant 4 voix capables de jouer des échantillons dont la fréquence pouvait atteindre les 20 Khz était un exploit que très peu de machines pouvaient se targuer de posséder en 1985. Ce que les interviewés ont voulu dire, c'est que, même si l'Amiga était de ce coté-là également très en avance sur la concurrence (L'Atari ST se trainait encore avec un processeur Yamaha sensiblement identique à celui de l'Amstrad CPC !), il n'a hélas jamais évolué durant toute la durée de vie de l'Amiga. Et tandis que les premières cartes sonores envahissaient les PC au début des années 90, leur offrant ainsi de multiples voix, l'Amiga restait cantonné à ses 4 voix (voire 8 avec certains logiciels tel Oktalyser).
Concernant cette partie son, l'interview du musicien Moby me semblait bien aborder le sujet.
Enfin, concernant Cubase, il s'agit d'un logiciel Atari qui n'a donc pas sa place dans une Bible Amiga.
Et niveau conversions de l'Amiga vers le ST, un certain nombre de personnes préfère les versions Atari des Turrican aux version Amiga justement grâce au travail accompli par Jochen Hippel sur les compositions de Chris Hülsbeck
.
Alors là je dénote un manque d'objectivité flagrant car à part quelques TRES TRES RARES exemples (qui doivent se compter sur les doigts d'une seule main), je peux t'assurer que les conversions sur Atari ST n'étaient jamais supérieures aux versions originales Amiga.
D'autre part, les joueurs (et les pigistes des magazines) déploraient souvent les portages directs de l'Atari ST car ils n'exploitaient justement pas les possibilités accrues de l'Amiga par rapport au ST.
_p51 "et pour lesquels sont adaptés, en plus de titres exclusifs tels que Litil Divil, Microcosm..." J'ai mis du temps à cromprendre qu'il s'agissait d'exclu par rapport aux micros Amiga. Les jeux sont dispos sur d'autres supports
Comme expliqué plus haut, il s'agit d'une Bible Amiga.
A part ces 2 jeux, je ne vois pas de trace d'une liste présentant les jeux de la gamme Amiga sortis uniquement sur CD32, ni même une liste de jeux CD 32 tout court étant donné que ces derniers semblent mélangés aux autres dans la partie tests de jeux (la belle idée).
Comme pour beaucoup de tes remarques sur les choses non développées ou même carrément évincée, il s'agit d'une question de place.
La limite de 352 pages fixées par le format de l'ouvrage nous a contraint à faire certains choix.
Pour la petite histoire, saches qu'un texte tout entier sur la demoscene n'a pu être incorporé...
Cependant, même s'ils ne sont pas mis en évidence, tous les jeux CD32 sont répertoriés en fin d'ouvrage, dans l'Index.
_la plupart des périphériques sont listés dans l'historique sans qu'on ait un appercu de ceux-ci. Une partie catalogue - même partiel - aurait pas été de refus.
De la même manière, j'aurais aimé avoir un petit tableau récapitulatif des différentes machines sorties, parce que c'est quand même assez vaste comme gamme de produits et plutôt bordel pour le néophyte que je suis.
Toujours une question de place...
_on me souffle à l'oreille que certains jeux (Mad show), pourtant listés en fin de livre, ne sont pas chroniqués.
Oui, et à mon avis tu vas en trouver environ 3300 dans le même cas.
Comme expliqué sur le site de Pix'n Love, la Bible Amiga ne traite que les 1200 jeux les plus emblématiques de la machine car s'il avait fallu couvrir la totalité de la logithèque, il aurait fallu écrire plusieurs tomes à cette bible, héhé ! Cependant, dans un soucis d'exhaustivité, nous avons quand même listé les 4500 jeux sortis sur Amiga dans l'Index à la fin du livre.
les jeux annulés (Hardcore en tête) ne sont pas traités, en dehors de 2-3 titres à peine effleurés en interviews.
Toujours pour une question de place, il a été décidé de ne se concentrer que sur l'existant.
Seuls Snow Bros et Liquid Kids sont tout de même chroniqués du fait de leur qualité et du fait que leurs développements avaient atteint le stade final lorsqu'ils ont été avortés.
_tous les jeux sont traités de la même manière, à savoir 1/6e de page pour chaque. Du coup, pas d'approfondissement et rien sur la génèse de certains jeux comme Puggsy
Ce point est inhérent au format de la collection des Bibles chez Pix'n Love : impossible de passer outre.
_rien sur sur l'évolution de certains groupes de demomaker. Même pas une petite ligne sur les disquettes de démos de jeux Amiga cohabitant avec les démos Atari.
Le manque de place, toujours le manque de place...
Dès la première page, j'ai déploré l'abus de superlatifs, parfois jusqu'à l'indigestion
.
J'en prends bonne note.
En même temps, lorsque la machine les mérite...
Aucun 0 attribué.
Comme je l'explique plus haut, seuls 1200 jeux ont été choisis dans la logithèque Amiga.
Et l'un des critères éliminatoires était justement la note 0.
Normal, donc, que tu ne retrouves pas les pures daubes dans les jeux chroniqués.
des oublis (au moins un jeu, le nom de certains développeurs)
Il n'y aucun oubli de nom de Développeur ou d’Éditeur.
Lorsque tu lis "Inconnu", c'est que l'information n'est tout simplement pas disponible car obscure ou même carrément jamais divulguée (rends-toi sur les sites de Hall of Light ou Lemon Amiga et tu verras que ce genre d'information est souvent inconnue)
ne détachant pas les jeux micro des jeux consoles
Les quelques rares jeux CD32 (il doit y en avoir 3 si mes souvenirs sont bons) abordés dans la partie chronique sont repérables par l'icone du CD qui remplace celle des disquettes.
même si ça peut sembler évident aux initiés, il n'y a presque aucune info sur les contrôles des jeux. C'est à peine si on sait que ça se joue au joystick dans la plupart des cas. Par contre, savoir combien de boutons sont utilisés...
Je ne suis pas persuadé que ce soit une information primordiale...
Quand au nombre de boutons utilisés, à part pour les jeux Amiga CD32 qui exploitaient parfois le pad, tous les jeux au joystick n'utilisaient... qu'un bouton !
Ceci dit, encore une fois, je ne pense pas que ce soit une information très importante.
il n'est pas précisé si Commodore se contente de faire du hardware ou non.
Pourtant, il me semblait que l'historique résumait assez bien la chose : Du Hardware avec la gamme Amiga et du Software avec le Workbench (et une demi-douzaine de jeux édités de façon très anecdotique).
Voilà !
En espérant avoir apporté quelques éléments de réponses.