Je... Merde les mecs.
Plus jamais upward comme ça...
Sans déconner nous défendions comme des putains de pros (sauf Ugluck qui fut mauvais), Ugluck en pyro, Pete en démo, Radical et moi en spy. Autant dire que merde, on était béton.
Après une courte avancée des bleus dans le tunnel, quelques montées de rage envers Marmotte (Putain de fils de p*te de scout de merde), et une ou deux sueurs froides, nous finissons par plier et leur concéder le second point, non sans mal. Connerie de scout...
Quand Pete annonce "Bah si je continue comme ça, je pourrai peut-être à un moment, rattraper POYO. Et là mes amis, un coup d'oeil sur les scores me met la puce à l'oreille. Quand je suis premier serveur et que je mets 10 points d'avance sur le second de ma team (et quelques uns de plus sur le leader d'en face), c'est soit :
-Que le niveau est affligeant en face
-Que le niveau est affligeant chez nous
Bref, ça commence à sentir mauvais. Marmotte ne lâche pas le scout et chez nous, c'est la débacle. Il est nécessaire de rappeller qu'un scout a quelque chose comme 125 points de vie, que ça court vite, MAIS QUE BORDEL, lui foutre une roquette dans le cul, c'est pas infaisable ! Donc après la désespérante tentative de défendre la map à 3 et demi (Ugluck qui avait 20 points de moins que nous, les [Nes Pas?], ceux dont le tag font trembler Ellimac et rend les femmes fertiles), nous devons concéder l'avant dernier point, non sans mal là aussi.
Quand tout à coup... Une sorte d'énergie cosmique envahit l'équipe rouge. Les sentrys level 3 poussent comme des champignons un lendemain d'orage, les mediguns crépitent, les couteaux se lèvent, Pete s'amuse beaucoup avec ses stickys qui ont du donner quelques cauchemars à Marmotte (fils de...) et remonte au points, se calant à égalité avec moi, suivi d'assez près par un Radical tout aussi survolté.
"Mission ends in 30 seconds !"
OUI ! On va le faire. On y arrive comme des pros. Car ce soir, nous sommes invincibles. Quand soudain...
Petemul s'effondre. Fauché par une sticky malheureuse (Marmotte fils de...). Dans ses yeux de noir alcoolique se lisent des mots empreints d'un désespoir profond : "Putain... Je... Pourquoi ?", comprends-je dans les yeux de ce camarade tombé au combat. Il fallut alors deux pyros, un soldier et un heavy pour arrêter la frénésie de mon couteau qui, telle la main droite de dieu, s'abbatait sur les bleus et sur Marmotte (fils de...).
"Overtime !"
Oui, allez, encore 5 secondes. Notre mort ne sera pas vaine ! Nous gagnerons, et accessoirement finirons les 3 dans le top 3 ! Nous sommes...
À cet instant, un Radical mourant sous la roquette d'un soldier nous fait entendre ses dernieres volontés. :
"PUTAIN MAIS SAUTE SUR LE CHARIOT LE SNIPER, GROS CON !"
Non... Non... Sans déconner...
Les bleus tentent le rush de la dernière chance. Ugluck (que l'on avait pas vu depuis longtemps, soit dit en passant) tente un dernier sacrifice en pschittant ceux qui poussent le chariot, puis chute dans la fosse.
C'est ainsi que sous notre regard, le sentiment d'impuissance de la death cam se fit ressentir. Ugluck tombe. Les bleus poussent.
"You fail !"
Ils l'ont fait, ces cons. Ils ont gagné...
Petit jeu bonus : relie les réactions à la défaite à leurs auteurs respectifs :
"Puuuuuuutaiiin !"
"Rhaaaaaaa mais meeeeeeerde, pour une fois que je menais, on défendait bieeeeen !"
"Putain de sniper de merde..."
"Allez vous faire enculer, je ragequit, ça me dégoûte."