Trop de jolis souvenirs, c'est toute ma jeunesse fougueuse de joueur.
J'ai eu une première "vie de JV", pendant laquelle les consoles et ordis c'était surtout "des jouets comme les autres". Videopac, Creatronic, un coup d'Oric chez untel, un peu de C64 chez un autre, etc.
Et puis il y a eu la phase 2 : transition "longues après-midi de sessions Atari STF", puis idem sur la NES, et puis BAM ! Game Boy et Super Nintendo qui débarquent, à la maison, chez les copains, au rayon jouet des Hypermarchés. Le vrai commencement. L'épisode IV.
C'est vrai que c'était fou. On n'était pas encore blasé, chaque jeu, même le petit titre un peu bof, était simplement "un jeu" et on le prenait goulûment. Et la Super Nintendo ça a été quand même ouf, oui. Je me souviens de mes yeux écarquillés devant Super Castlevania IV sur un écran de télé monstrueux à Leclerc, de la découverte fébrile de SFII après les cours de boxe (oui oui), du vertige de chaque preview de RPG obscur dans Télévisator 2, des heures infinies sur Super Mario Kart et du Super Bomberman 2 qu'on avait acheté à 4 pour remplir nos traditionnels samedi après-midi, à l'époque du lycée.
Et tant d'autres. Chaque sortie était l'occasion de voir une nouvelle dinguerie.
Chose étonnante, je ne connaissais personne ayant de Megadrive ou de Master System. Nantes était un bastion Nintendophile on dirait !
Merci donc à toi, Alexandre A., camarade de 3ième, de m'avoir revendu ta Super Nintendo allemande en état ultra clean et en boîte, avec SFII, Starwing, Super Mario Kart, SMW pour 1000 francs. Tu as ouvert les portes de ... de.. de ma chute infernale. Il faudra attendre la DS pour que je rachète une console pendant sa période d'exploitation commerciale.