Quant à moi, j'ai commencé depuis quelques heures
Control, du studio finlandais Remedy qui nous avait offert notamment les premiers Max Payne.
Coucou, même sans RTX de bourgeois, je démonte sa mère visuellement J'ai pas l'impression d'en avoir entendu parler ici, alors je vais réparer cette injustice parce que pour l'instant, c'est quand même super sympa.
Jesse Faden est une jeune femme perturbée par un traumatisme d'enfance, qui cherche à découvrir la vérité sur les évènements qui ont conduit à la disparition de son frère et la présence qu'elle ressent en permanence avec elle. Cela la conduit au Federal Bureau of Control, une agence secrète chargée d'enquêter sur, contrôler et potentiellement éliminer les menaces paranormales. Pas de bol, The Oldest House, le QG du FBC, est pris d'assaut par le Hiss, une entité inconnue qui prend le contrôle des employés et baigne le tout dans une magnifique lumière monochrome rouge. Hijinks ensue.
Si vous avez adoré lire les
SCP, vous allez adorer l'ambiance de Control. Le lore est dense et tourne autour des Objects of Power, des objets mythiques à qui l’inconscient collectif donne des pouvoirs étranges comme l'Arme de Service qui se réincarne selon les époques en Mjölnir, Excalibur ou le pistolet du Directeur, la disquette des codes nucléaires soviétiques, le téléphone rouge, etc. The Oldest House elle même est un objet de pouvoir,
bigger on the inside, changeante, mutante dans la lutte de pouvoir entre le Hiss et le FBC, une juxtaposition terrifiante entre le mondain des open spaces ambiance années 70, une architecture brutaliste écrasante et la folie des travaux s'y déroulant.
Pour citer ce maître de la langue française qu'est Christian Constant, "Visuellement c'est beau et gustativement c'est bon". Les jeux de lumière sont particulièrement léchés et sont un élément majeur de l'ambiance visuelle, et l'ambiance sonore est absolument dingue. Le mantra du Hiss omniprésent, oppressant, qui s'intensifie à mesure que le danger augmente, joue énormément sur la tension quasi permanente qu'on ressent en réalisant les missions. Niveau gameplay, on est sur du Metroidvania plutôt bien fait, les commandes répondent bien même s'il manque un tir à couvert, pourtant standard depuis à peu près 10 ans dans l'immense majorité des jeux d'action.
On en arrive à ce qui est pour moi, et pour l'instant, le seul vrai défaut de Control: le choix de l'actrice principale. Courtney Hope, qui n'a même pas de page Wikipedia et qui est uniquement connue pour ses apparitions dans Les feux de l'amour et Amour Gloire et Beauté, n'amène aucune intensité émotionnelle à un personnage qui se prend en pleine face les vérités qu'elle a passé sa vie à chercher. Et c'est particulièrement dommage, parce qu'à part ça le voice acting est plutôt correct. Ou alors c'est un choix de direction pour la rendre edgy et cool, je sais pas.
Je suis votre nouvelle Directrice apathique, deal with it.