En passant, pour conclure sur Yakuza Zéro, on y a passé 120 heures.
Des dizaines d'heures à tabasser des voyous, des nouveaux riches et des lieutenants yakuzas.
Des dizaines d'heures à arpenter la ville pour collectionner des cartes cochonnes.
Des dizaines d'heure à errer en ville, juste pour le plaisir de découvrir des quartiers détaillés à un niveau ahurissant.
Des dizaines d'heures à terminer les cartes des restaurants.
Des dizaines d'heures à chanter.
Des dizaines d'heures à danser.
Des dizaines d'heures à suivre deux histoire passionnantes.
Des dizaines d'heures à la pêche.
Des dizaines d'heures à gérer un cabaret.
Et évidemment... des dizaines d'heures investies dans un jeu de circuit de petites voitures.
On était comme ça :
"Attends avec les looping il va falloir changer de moteur et tout mettre sur l'adhérence des roues, ils valent quoi en cornering ces freins ?
On devrait peut-être tout mettre sur la voiture qu'on a gagnée après avoir défié cet enfant de 8 ans."Bref. C'était génial. On a rigolé, on a retenu notre souffle, on s'est éclaté comme rarement sur un jeu solo, on s'est défoulés tant les bastons sont chouettes, c'était l'expérience de l'année. Et on a bien l'intention d'embrayer sur Kiwami 2 et le 7, Like a Dragon.
Cette vidéo pleine de spoilers (légers) reflète bien aussi de nombreuses remarques qu'on a pu se faire sur le jeu :
Aussi, on a joué à
It Takes Two.
On m'a juste dit que c'était bien et je voyais les gens beaucoup le comparer à Portal 2, comparaison sacrément avantageuse. Nous avons donc purement et simplement découvert le jeu sans rien avoir vu avant et il faut bien avouer qu'on s'est vite retrouvé sous le charme.
La comparaison avec Portal 2 ne va pas bien loin, en fait, c'est un jeu d'énigmes à résoudre en visant et en coop. C'est tout. Mais c'est beau à en crever et extrêmement fun à parcourir.
En gros le jeu est une succession de mondes dans lesquels chaque personnage se verra attribuer des fonctions différentes et il faudra réfléchir à deux pour voir à quel moment c'est à untel d'aider l'autre à traverser telle zone pour activer tel interrupteur.
Dans le premier monde Cody reçoit des clous à propulser et May un marteau, dans un autre Cody peut remonter le temps et May se téléporter, à un moment Cody peut trancher des objets avec une cymbale et May chanter, bref tout est au diapason des environnements dans lesquels les développeurs enchaînent les bonnes idées de gameplay et d'énigmes. Dans un monde ils s'amusent à nous faire jouer à un Diablo-like, dans un autre il y a de petites phases type jeu de VS, dans un autre c'est les jeux de rythme, etc.
Le jeu a une vibe micro-machine délicieuse en cela que nous incarnons des poupées qui redécouvrent leur maison et leur jardin, et la moindre fourchette, le moindre petit pois trouve alors une toute autre fonction dès lors qu'il fait 50 fois votre taille.
L'histoire est celle d'un couple qui se met sur la voie du divorce, malgré l'amour porté à leur fille, jusqu'à ce qu''ils se retrouvent transformés en poupée. Un livre à la con débarque et leur explique qu'ils vont devoir apprendre à coopérer et vivre ensemble pour le bien de leur famille.
C'est un peu douteux et si l'histoire avait été un film Pixar, il aurait été difficile de ne pas grincer des dents à plusieurs reprises, mais on en fait vite abstraction pour se concentrer sur les nombreux plaisirs qu'offre le jeu.
Car il est plaisant à parcourir, relativement simple (donc très accessible à quiconque n'aurait pas la patience pour Portal 2 justement), le jeu n'est pas nazi lorsqu'il nous met des petites phases de plateforme entre les doigts, c'est moins un challenge qui vous fera perdre 30min par énigme qu'une formidable balade avec ses petites exigences.
Bref, entre potes, en famille, en couple, foncez.