A moi.
J'ai aussi fini Mafia 2 cet aprem en mode difficile, ce qui était pas très compliqué mis à part 3 passages vraiment ardus. Si j'étais noir, j'en serai devenu blanc tellement j'en ai chié ma race.
Mafia 2 divise beaucoup l'opinion, et je pense que l'erreur de ses détracteurs est de le prendre pour un sous-GTA. Que nenni, Mafia 2 ne partage de GTA qu'une vue à la troisième personne, un monde ouvert, et un scénario en forme de "montée en grade".
Grossière erreur, car du coup on s'attend entre autres à pléthore de missions secondaires (ou activités extra-scénaristiques) et à un monde libre une fois l'histoire achevée. Or, rien de tout cela si ce n'est la possibilité de rejouer les chapitres, braquer des magasins ou partir à la quête d'avis de recherche. Néanmoins, force est de constater que Mafia 2 se manifeste comme une grosse production hollywoodienne, notamment par sa production à gros budget.
Le contexte, parlons-en. Les États-unis d'après guerre, années 45-55, début de la société de consommation de masse, et du mouvement American Way of Life. C'est beau, vif, dynamique. On incarne Vito Scaletta accompagné de son camarade Joe Barbarro. Vito est un sicilien, ancien soldat coté US pendant la guerre. Sans-le-sou à son retour, il lui faudra trouver un moyen de gagner de l'argent en grosse quantité et rapidement pour ne pas finir comme son père, mort à la tâche d'ouvrier.
La réalisation est mitigée. On a l'impression que les développeurs de 2K Czech ont tous donné les premiers mois et on fini par lâcher l'affaire. Oui, parce qu'autant je trouve les graphismes in-game somptueux (malgré de l'aliasing passager), autant les cinématiques sont complètement floues.
Autre chose concernant le sens des priorités; les développeurs ont été forts pour animer les lèvres pendant les dialogues en voiture, pour créer des dommages automobiles d'une rare précision, ou pour animer les personnages d'Empire Bay (dispute à la fenêtre, homme qui glisse sur le verglas, et j'en passe). En revanche, pour animer l'ouverture d'un robinet ou l'extinction de la radio, il n'y a plus personne.
Cela dit, le jeu reste très plaisant et est bien rythmé entre scènes de fusillades et balades en voiture. Deux choses très bien réalisées. Les fusillades bénéficie d'une variété d'arme convenable, d'un système de visée et d'un système de couverture pratiques (bien qu'il manque la possibilité de tirer à couvert, grrr). La conduite est exotique et pas forcément intuitive à prendre en main, mais une fois acquise et comprise il en résulte un vrai bonheur. Ça tombe bien, la conduite c'est 30% du jeu.
Ce qui nous amène à la variété des missions. Même si la situation est différente, on doit tous les jours aller d'une point A à un point C en passant par B, ce qui nous amène à une scène de fusillade. C'est bien dommage, car dans un contexte comme celui-là, il y avait bien plus exploitable et intéressant à faire. Je pourrai me contredire en invoquant un chapitre spécial où l'on fait la connaissance de Léo Gallante, mafieux expérimenté et haut gradé, mais ce serait spoiler.
Mafia 2 n'est pas une expérience de jeu inoubliable de part son intérêt ludique limité. Il n'en reste pas moins très sympathique. Le jeu offre une ambiance véritablement merveilleuse et tout amateur de feeling rétro y trouvera son compte.
Je suis Clem_1up et je recommande Mafia 2.