Reprenons, Batman AC est bien la suite de Batman Arkham Asylum, qui déjà posait la barre assez haut.
Pour résumer le prédécesseur du jeu dont je veux parler ici:
Dans Batman AA, notre bon justicier masqué en costume d'Halloween ramenait le Joker chez lui après une soirée un peu trop arrosée. Sauf que PAF piège, Mister J. N'attendait que ça pour coincer notre chiroptera préférée dans la maison des tarés congénitaux psychotiques à tendance bodybuildés tueurs.
Et voilà le plus grand détective du monde qui arpente l'île d'Arkham pour déjouer les plan du Joker tout en affrontant quelques milliers de prisonniers lambdas sous hormones et certains "super vilains" bien connus de la belle ville de Gotham, en vrac, Ivy, Bane, Joker, Croc, Harley et d'autres que j'oublie. Sans raconter le final, restons sur le fait que Batman dérouille tout ce beau monde, non sans mal parfois si comme moi vous avez les doigts carrés, mais ça se fait.
Le tout se passe sur l'île et plus précisément dans les différents locaux de cette belle administration.
Un environnement restreint donc, mais somme toute très beau.
Pour le coup, Batman AC élargit son champs d'action, pour faire simple, suite à des décisions politiques idiotes, Hugo Strange réussit à créer Arkham city et donc d'agrandir le parc de jeu de tout les malades de Gotham en transformant une partie de Gotham en quartiers prison de haut sécurité.
Nous évoluons donc dans une partie de Gotham totalement à l'abandon et aux mains de ce que le monde à pu faire de pire en terme d'être humain.
Là encore, habileté du scénario, Bruce Wayne se retrouve capturé et enfermé dans Arkham city. Manque de bol pour les prisonniers, ce politicien amateur, fils de riche gâté pourri n’est autre que Batman, le défonceur de crânes. Secret éventé par Hugo Strange dès le démarrage du jeu et qui a tendance à un peu énerver Wayne. Il va donc en profiter pour dénouer l’intrigue que pose Strange avec son « protocole 10 » mais pas que.
En effet, il va se retrouver assez rapidement confronté, au-delà de la trame principale, à plusieurs trames annexes, annexes ne voulant pas dire anecdotique, bien au contraire, mais complémentaire à la richesse de l’axe principal et quand ce n’est pas le cas, à la richesse de l’environnement d’Arkham. Le tout en défonçant plusieurs malfrats ou en écoutant leurs conversations à distances qui, là aussi, permettront d'apprendre ce qu'il se passe dans la cité. (Oui, dans ce jeu, tout est utile).
Le Joker intervient donc assez rapidement, avec une histoire en continuité directe avec les évènements de Batman AA.
Apparaissent d’autres « vilains » avec chacun son historiette comme Freeze et son éternelle quête contre le réchauffement climatique et le sauvetage de sa frigide Nora, Rha’s Al Ghul (ça s’écrit comme ça ?), le Pingouin, Two Face et tout, ou quasiment tout ce qui peut composer l’univers et la mythologie de Batman.
Chaque histoire, plus ou moins longue, ne se traduit pas de la même manière, pour Joker s’est inscrit dans la trame principale, pour Zsasz ce sera hors trame principale via des téléphones à décrocher dans un temps limite, Riddler aura ses habituels trophées dans toute la ville + ses énigmes + des prises d’otages, Catwoman, a sa propre trame scénaristique, certes, plus courte que Batman, mais qui se croise avec celle-ci. De plus ce personnage est jouable, on a donc un personnage assez différent dans ses déplacements et sans gadgets Wayne-Tech à gérer. Je pourrais continuer avec tous les autres intervenants mais la liste est longue et je n’ai pas encore tout fait à 100%, objectif que je compte bien atteindre, au moins une fois, mais là, j’en ai pour un bon moment.
Donc pour reprendre, on est bien dans un condensé pur et dur de ce qui fait la mythologie Batman, dans un environnement ouvert où l’on se déplace avec plaisir grâce à un gameplay qui, s’il reprend celui du premier jeu, l’améliore avec brio en ajoutant en plus des « plus » appréciables et des phases de « vols » planés + grappins + propulsion pour planer de plus belle qui nous emmènent dans ce que l’on a pu imaginer petit comme grand en lisant les comics.
L’environnement est beau, magnifique même, si l’on aime Gotham et reprend de manière habile tout ce qui a pu la constituer dans l’imaginaire populaire que ce soit via une ambiance à la « Batman Returns », un style moderne façon films de Nolan ou tout ce qui est présent dans les BDs les plus adultes de l’homo-vespertilio.
Environnement bien comme il faut + gameplay aux oignons + scénarii multiples et bien gérés + multitudes de quêtes et d’actions possibles + Univers et mythologie respectés et magnifiés = Batman Arkham City. Pour faire simple.
Alors ok, je ne suis peut être pas objectif à 200%, il est possible que les gens n’aimant pas Batman et son univers, lui préférant les aventures de Dora et son singe drogué, soient un peu déçus par le jeu.
Mais si vous aimez même juste un peu les comics, il est indispensable que ce joyau soit dans votre collection.
Et pour ceux qui aiment bien Batman mais ne connaissent pas tout son univers, ce jeu est une véritable encyclopédie, chaque personnage rencontré ayant sa fiche avec les informations le concernant (même la date de première apparition et dans quel comics). Idéal pour approfondir ce monde de fiction.
Je pourrais tenter de rentrer dans les détails en vantant les phases d’actions et d’infiltration, les aspects techniques du jeu comme l’IA des ennemis, même lambdas, qui vont vous chercher VRAIMENT et s’il vous on vu accroché à une Gargouille vont soit la détruire soit les scanner avec des lunettes infrarouge pour vous repérer. La pléthore de gadgets et d’amélioration via un système d’XP obtenus, pleins pour Batman et un peu pour Catwoman, du réel travail d’acteur pour les doublages avec les indispensables Conroy ou Hamill, ou même parler de la magnifique bande son et musicale du jeu, jeu qui fait met réellement le jeu vidéo au niveau de qualité des dernières grosses productions cinéma, mais je vais vous laisser vous faire votre idée tout seuls sur ces points.
D’autant que je ne suis pas critique jeu-vidéo et que je n’ai pas de talent particulier ni même les connaissances nécessaire pour tout aborder comme il faut. Tout un tas de sites spécialisés sont déjà sur le coup.