Je l'ai fait il ya deux / trois ans, je n'avais jamais touché un Silent Hill avant !
Tout n'est pas parfait d'accord (les personnages secondaires au secours !!) mais alors quelle claque.
Cette symbolique tout au long du jeu ! Ce sentiment de s'enfoncer de plus en plus profond dans la folie.
Quand il faut, à plusieurs reprises dans l'aventure "aller de l'avant" en sautant dans d'horribles trous, ça fait drole.
Ces passages dans le noir : meme les Resident Evil n'utilisaient pas l'obscurité comme SH2 le fait.
Cette scène ou Marie nous lis sa lettre !
D'ailleurs j'ai vraiment eu le sentiment que toute l'histoire se jouait en réallité "dans la tete" de James.
Bon c'était mon premier SH, et celà a peu etre joué car la "mythologie Silent Hill" y est peu présente, et finalement, tout tourne autour du héros.
Bref, arrivé à la moitié du jeu j'était convaincu qu'on jouait soit dans le délire paranoiaque d'un fou attaché dans son asile et bourré de médicaments, ou pire qui se balade dans une paisible ville, en massacrant ses habitants qu'il prend pour des démons.
Et beaucoup d'indices dans l'aventures ont renforcé cette idée : De l'intro à la conclusion, c'est uniquement James qui nous parle pour raconter l'histoire. Le postulat de départ : "j'ai reçu une lettre de ma femme qui est morte". Les légers soucis d'identification Marie / Maria. Les incohérence physiques : si on essaye de lire la lettre (qui est dans notre inventaire) elle est vierge. Le coup du "Il y avait un trou ici, maintenant il n'y est plus", et bien sur, les "bugs" de l'hotel à la fin,.
La dernière image qu'on a, quand les crédits défilent, et la musique qui l'accompagne, ont achevé de me convaincre qu'il fallait s'intéresser à la santé mentale de James.
Pour finir sur une info : si vous avez "aimé" l'imagerie de SH2, les auteurs se sont inspirés des oeuvres de Francis Bacon, c'est frappant (et très connu).
Une autre de leurs sources d'inspirations, moins connue, est le très bon film
Jacob's Ladder