Nous sommes gatés, car en moins de 8 jours sont sortis deux excellents jeux sur Vita : Dragon's Crown et Muramasa Rebirth.
Je dois avouer un amour particulier pour ce studio, qui sont des artisants du pixel, du vrai, et dont les jeux sont des hymnes à la gloire de la 2D. pour les deux derniers, on a droit à deux jeux d'action avec de légères teintes de RPG : Dragon's Crown est un beat'm all à 4 joueurs façon D&D de la grande époque Capcom, et Muramasa Rebirth un jeu solo, plus orienté action.
Dans Dragon's Crown, on incarne, dans une univer médiéval-fantastique, un personnage choisi parmis un panel typique : Guerrier, Nain, Elfe, Amazone, Enchanteresse et Sorcier. Chaque classe a se savantages et inconvénients, et sont plus ou moins difficiles à maitriser. Par exemple, pour le guerrier, c'est "moi voir, moi tapper" : pas compliqué. Pour les magiciens par contre, il faut gérer l'inventaire de sorts, les PM, tout en encaissant à peu près rien et le tout au milieu d'une ordre d'ennemis : compliqué.
Entre chaque niveau, on repasse par l'unique ville du jeu, qui est l'occasion de refaire les stocks, vendre ou acheter du matériel, ressuciter les alliés, et autre. Car les alliés, on va en avoir besoin : si on n'a pas 3 potes ous la main, et qu'on ne veut pas jouer sur l'Internet, on peut utiliser des alliés IA. Alors ils sont con comme des huitres (et c'est pas gentil pour les huitres), mais ils font à peu prés le boulot contre les monstres de base. C'est quand on les voit se jeter tête baissée dans un piège ou sur boss en train de charger son attaque "de la mort qui tue en un coup" qu'on se dit qu'ils sont un peu limités, les pauvres
.
Dans chaque niveau, on trouve des coffres, qui contiennent du matos plus puisant permettant d'alelr taper des niveaux plus difficiles, etc. Du pur porte-monstre-trésor !
Il faut donc gérer son matos de façon intelligente, car come dans tous bon Vanillaware : il casse ! Et un guerrier dans épée ni bouclier, il peine. Beaucoup.
L'un des gros plus du jeu est à mon avis sa gestion des enchainements de donjons : passé un certain point du jeu, on peut choisir à chaque fin de niveau de continuer vers un autre, choisi au hasard. Mais avec un énorme bonus d'XP/matériel. Le challenge vient donc de deux points : gérer son matos, et enchainer des niveaux de plus en plus durs. Sachant qu'avec les fameux joueurs IA, on sait qu'on va finir les dernier donjon tout seul : ils seront morts depuis longtemps
Il y a dans chaque zone tout un tas de choses cachées : portes dérobées, chemin alternatifs, runes à utiliser pour faire apparaitres coffres et argent, etc. De plus ,des quêtes secondaires, disponibles en ville, obligent à refaire un passage dans les niveaux déjà visités : tuer X monstres d'un meêm type, trouver la salle cachée de tel donjon...
Vanillaware = nourriture. Tous les 3 donjons enchainés, on se retrouve au feu de camp pour cuisiner les ingrédients qu'on aura trouvé en route. Ce qui accorde divers bonus : plus de frappe, meilleur niveau max de santé... On peut même bouffer des morceaux de boss !
Le seul reproche queje peux adresser au jeu est un léger manque d'environnements, puisqu'il n'y a que 9 stages (18 en comptent les alternatives) à part ça c'est du tout bon.
C'est le portage de Oboro Muramasa, sorti sur Wii en 2009. Le jeu se déroule dans un Japon médiéval phantasmatique, peuplé de ninja et d'Oni... Le joueur doit partir à la recherche des 108 sabres disséminés à travers le pays. Pour se faire c'est simple : on castagne ! COntrairement à Dragon's Crown, on est face ici à un jeu trés orienté action : on porte 3 sabres simultanément, chaque sabre dispose d'un coup spécial, et dégainer un sabre quand il est chargé à fond touche tous les ennemis à l'écran. C'est simple, efficace, rapide, et surtout furieux. L'action part dans tous les sens et les combats dépassent rarement les 15 secondes.
Mais attention, bloquer ou utiliser les coups spéciaux descend une jauge d'esprit, et quand elle est vide, le sabre casse. Et là c'est le drâme, car avec un sabre brisé, on ne peut plus bloquer...
Comme dans tous les Vanillaware, la bouffe tient une place importante, car c'est le seul moyen de se recharger en cours de combat (les autres sont la montée de niveau et le passage sur les points de sauvegarde).
Graphiquement ça tue. C'est beau, fluide, et sur l'écran de la Vita ça rend fabuleusement bien. Les musiques ne sont pas en reste, avec une BO qui alterne les morceaux d'inspiration traditionnelle et les gros passages de brûte.
Le seul reproche que je trouve à lui faire est une sortie Euro sur PSN uniquement, car ce jeu aurait largement mérité une belle boiboite. L'avantage, c'est qu'il est à 25€, et à ce prix là ce serait un crime de ne pas le faire.
4 DLC sont prévus, qui viendront enrichir le scénario avec de nouveaux personnages, et de nouveaux sabres.