J'aime ces discussions digne de la cour de récrée en 1992.
Tout se résume en un seul nom : production de David Perry. Ce dernier, en sus d'avoir un nom d'acteur porno, en sus d'avoir posé sa vilaine patte américaine sur un genre - le jeu de plateforme - maitrisé par les japonais depuis des lustres, est synonyme de "beau jeu injouable et chiant". Une liste partielle ci dessous, en prenant les jeux 16 bits :
1992 : The Terminator (version Megadrive), programmeur9
1993 : Global Gladiators (version Megadrive), programmeur12
1993 : The Terminator (version Mega CD), concept original13
1993 : Cool Spot (versions Megadrive et DOS), concept, programmeur14
1993 : Aladdin (version Megadrive), programmeur, moteur d'animation, manager du projet15
1993 : Le Livre de la jungle (version Megadrive), game design16
1994 : Earthworm Jim, programmeur (version Megadrive), programmation supplémentaire (version Super Nintendo)17
1995 : Earthworm Jim 2 (versions Megadrive et Super Nintendo), programmation supplémentaire18
Que des jeux auxquels on jouait en ce disant "hey super sympa le jeu, trop joli! Maman, tu as mis où mon kimono, j'ai judo à 17h, je vais pas pouvoir y aller et j'ai pas encore manger mes BN!"
Puis 5 minutes plus tard "oui bon c'est la classe les animations et le reste, mais qu'est ce que je m'emmerde...je vais plutot aller au judo, avec de la chance je passerai ceinture orange et peut être que Magali me regardera. En plus j'ai moins de bouton aujourd'hui."
Aucune saveur de gameplay, pas de saut au millimètre vu que la gestion des collision est tout le temps moisie, donc on se promène dans un dessin animé, le sens de la réflexion abruti pas les lumières fluos. Un peu l'annonciateur du jeu vidéo moderne. Un précurseur cet homme quoi. Ou un visionnaire, selon le point de vue.
Na!