Hier soir, j'ai fini F.E.A.R.
Attention, ceci n'est pas un jeu d’horreur.F.E.A.R, ou le succès d'un échec. Ce jeu qui se veut suspens/horreur, est doté d'une bonne base de scénario, mais pas assez fouillé, et d'une difficulté trop légère qui fait qu'on ne se sent à aucun moment menacé.
Ajoutez à cela un peu trop de passages d'ambiance "vides" et des éléments d'horreur trop rare et répétitif, et le jeu retombe comme un vulgaire soufflé. Fort heureusement, le gameplay assez bien pensé et un choix d'arme assez bourrin compense l'absence de l'ambiance. On se retrouve donc avec un bon FPS de psychopathe, à jouer du dual gun/canon/death ray en massacrant du bot en bullet time.
Et le vrai génie de ce jeu, il est la: le bullet time ! (ou réflexes) La capacité de ralentir l'action à tout moment (mais en durée limitée, faut pas déconner non plus) pour vider un chargeur sur cette pauvre section qui n'a rien vu venir. Le temps de bullet time peut s'augmenter en trouvant des seringues, ainsi que la jauge de vie, et se régénère petit à petit une fois consommé. Néanmoins, les bons essayeront de jouer sans, car il facilite trop un jeu par ailleurs pas trop compliqué.
Mais ne vous attendez pas pour autant à mitrailler une armée de brocolis, l'IA n'est pas en reste et vos adversaires, se chargeront bien vite de vous contourner/encercler/grenader si vous restez tapis derrière votre caisse en attendant que vos réflexes se régénèrent. Les sections savent s'organiser, et il n'est pas rare de les voir vous contourner gentiment pendant que vous êtes occupé à fesser un soldat d'élite. Seul bémol, le level-design un peu trop linéaire qui limite les capacités de contournements.
Pour ce qui est des graphismes, le jeu n'a pas trop trop vieilli, et à l'avantage de ménager ma petite configuration même pendant l'ouverture des vortex.
Pour ceux qui n'y ont pas joué, l'excuse "j'aime pas les jeux d'horreur" ne compte plus, mangez en c'est du bon !