Aaaah, ces récits post games avec l'image qui va bien.
Et c'était tellement ça en plus. Sérieux, même si vous ne jouez pas à Dota, vous devriez nous rejoindre sur le mumble juste pour écouter les conversations Tam/Poyo, avec un seau de popcorn. C'est merveilleux. Et quand Ono balance gangnam style à fond avec la reverberation pour taunter l'équipe adverse, c'est encore mieux.
Après que les petits sexes soient allés de coucher, on en a fait une dernière, promis juré, avec Poyo. Bon, lui il est mort en boucle, plus par tradition qu'autre chose en fait, et moi j'avais Luna. On s'est fait déstructurer le fondement, genre 54-12. Et j'ai réussi l'exploit de faire 11 kills et de finir positif au milieu de la tempête de sperme qui s'est abattu sur nos gueules...
Du coup on en a fait une dernière, promis juré, parce qu'entre dormir 6h avec les nerfs ou dormir 5h mais comme un bébé, j'ai vite choisi.
Drow ranger/Lich/ Spirit Breaker en draft. Ah ah. Toutefois pas de triomphalisme, j'ai joué la drow plus tôt et ca n'a pas été de tout repos, du tout. Comme j'avais déjà paumé avec la Liche et que je ne me sentais pas le courage de découvrir le SB à 01h45 du mat, j'ai retenté la Drow.
OPA GANGNAM STYLE!
Dans une équipe d'abrutis finis ("sry dude, can't help you, i'm carry, must farm not fight") qui ont farmé pendant 25 minutes en ignorant consciencieusement tous les team fights, l'un après l'autre, et bien aidé de Poyo entièrement dévoué à me support telle une infirmière torchant le cul des grabataires de la maison de repos de la Miséricorde de l'enfant Jésus, je finis à 25-4-15 avec hyperstone et divine rapier. J'ai fini la partie tout seul. En 30 min. Il leur a drôlement servi leur farm.
Bordel, 600 de dmg à la cadence trémulatoire d'un parkinsonien grave, c'est effrayant d'efficacité.