Voilà. Evidemment il y a plein de petites subtilités, liées aux systèmes de "serments" le plus souvent. (Les "serments, ce sont un peu des "affiliations", des "factions" quoi, mais c'est un autre sujet, faut juste savoir que ça existe et que c'est pour ça que parfois on te demande de "rompre / joindre un serment" : c'est la plupart du temps pour des ajustements question PVP).
Je ne suis pas certain qu'il soit obligatoire d'avoir battu un boss pour proposer son aide dans sa zone. En revanche je sais que quand tu as battu le boss d'une zone, tu ne peux plus te faire envahir à la fraîche dans cette zone.
Et c'est vrai que c'est horrible quand tu te fais défoncer par un mec qui sort de nulle part, qui te foire ton run et te prive de tes 42100 âmes que tu étais en train de récupérer, donc oui, au début c'est effrayant et faire une première run avec cette épée de Damoclès, c'est pesant, mais ce serait dommage de ne pas l'expérimenter une fois ou deux. C'est une sensation et expérience assez unique, vidéo-ludiquement parlant. Surtout que certains endroits sont clairement design-és pour ça.
L'idée c'est que si tu galères à passer un niveau, tu te mets en humain en espérant trouver des marques d'invocation pour t'aider, avec la
contrepartie (Dark Souls, rien n'est gratuit, etc.) que du coup, tu es également une victime d'invasion potentielle. Parfois, ces marques d'invocations seront des personnages PNJ, qui ont un lien avec l'univers de Dark Souls, c'est pour ça que je parlais de lien entre le fait d'invoquer, et le lore du jeu. Certaines interventions de NPCs ont du
sens par rapport à l'histoire. L'arc narratif de Solaire en est un bon exemple : avoir son fantôme qui se joint à toi dans certains combats, dans certains lieux, "crée", quelque part, du lien, qui va évidemment influencer ta vision du jeu.
Et bien évidemment, tu peux être envahi alors que tu as déjà quelqu'un qui t'aide. Ce qui donne parfois des combats assez épiques.
(Après dans Dark Souls 2 et 3 ça devient la fête du slip d'ailleurs. Même disons-le carrément une partouze de gros espadons.)
(Je regretterai cette phrase hors contexte un jour.)
Note qu'un autre effet, ça peut être de tomber sur quelqu'un qui nettoie tout le niveau, boss compris, sans que tu n'aies rien bité quoi que ce soit. Ca peut être décevant, c'est évidemment dommage de ne faire que ça, mais faut avouer que pour une première run aussi, ça permet de franchir un endroit qui te met en échec et de continuer à profiter du jeu. Et par contre au deuxième run tu affrontes l'endroit un peu plus serein avec le plaisir de redécouvrir un endroit à la dure. Et le jeu a assez d'espace pour ta souffrance individuelle pour qu'un coup de main ou deux par-ci par-là ne soit pas une facilité de "putain de casu de gros Noob".
Qui est encore une fois une de mes plus grosses craintes pour ceux qui découvrent le jeu : la peur de passer pour un gros manche, qui pousse à s'infliger de la souffrance supplémentaire.Typiquement pour ceux qui connaissent, à ma première run, je me suis fait carry comme un sac dans toute la ville d'Oolacile, l'intérieur d'Anor Londo, ainsi que sur un ou deux boss, eh ben rétrospectivement je le vis
très bien.
EDIT : Un autre truc CAPITAL : Le fait d'être humain (mais pas forcément online) te rend potentiellement envahissable par certains NPCs scriptés. Ce qui veut dire
difficulté supplémentaire. MAIS comme on est dans Dark Souls, et que DS est un jeu juste, ça veut dire aussi
loot ou
évènement particulier disponible ensuite.
Exemple qui ne spoile quand même pas grand chose : dans les profondeurs, tu as un chevalier qui va t'agresser dans un couloir. Et il reviendra plusieurs fois dans le jeu. Et si tu l'as buté à chaque fois, eh ben à la fin tu as accès à un set d'armure cool. Voilà. Dans d'autres cas, ça te permet ensuite d'invoquer le perso pour un combat de boss, etc.
Après pas de stress, c'est 5-6 NPCs en tout

mais comme dit plus haut "dans DS2 et DS3 ça devient la fête là la saucisse."
Dans DS2 il y a même les NPCs qui ne t'envahissent QUE si tu es offline, pour être sûr que personne ne soit jamais tranquille.