Je reviens sur ceci :
Je vais attendre de recevoir le paquet pour me trémousser sur la chanson de la victoire mais :
Pitfall - L'expedition Perdue
Klonoa "Empire of Dreams"
Klonoa 2 "Dream Champ Tournament"
Juka and the Monophonic Menace
Banjo Kazooie "Grunty's Revenge"
Donkey Kong Country
Racing Gears Advance
The legend of Spyro "The Eternal Night"
Quasiment tout en boite en très bon état, pour 57 euros, envoi inclus. Pas que des trucs intéressants mais le surplus partira en cash.
A tout seigneur tout honneur, j'ai démarré (haha, pouet) sur
Racing Gear pour rapidement constater qu'il était fidèle à sa réputation entretenue ici même. C'est beau, voire magnifique, riche, très bien pensé et foutrement prenant. Son statut de jeu de chiotte de premier ordre n'est pas usurpé : les temps de courses semblent avoir été calqués sur ceux du moulage d'un bronze. Les musiques sont en adéquation parfaite avec l'action et diablement funky ; d'ailleurs si quelqu'un possède la bande-son, je suis preneur. Je paraphrase tout le monde en rajoutant une couche : c'est un indispensable de la console, un petit sachet de crack qui rend dépendant.
Dans la même catégorie, avec option "titre sur lequel on ne miserait pas un kopeck" j'appelle
The Legend of Spyro : The Eternal Night. Derrière une licence guimauve pour niards dracophiles se cache un fabuleux beat'em up qui ne se résume pas à deux malheureux coups de poings dans la gueule et une balayette dans les rotules. Les combos sont variés et assujettis à un mécanisme de récompense qui dissuade de faire n'importe quoi. Les nouvelles capacités que l'on récoltent rajoutent à la variété des enchaînements possibles et ça devient rapidement très bourrin, pour le plus grand plaisir du joueur. Graphiquement, c'est un délice tant sur le plan technique
que tactique qu'artistique : riche, varié, fin. Mis à part certains passages qui manquent cruellement d'éclairage, c'est du nectar pour les yeux.
Mais la bonne surprise reste
Juka and the Monophonic Menace. De prime abord, c'est à peine si je lui ai accordé un regarde. Tout au plus je l'ai glissé dans la console pour vérifier son fonctionnement avec dans l'idée de le renvoyer à la case iBé dans la foulée. Erreur. Déjà parce qu'il s'agit d'un jeu signé Orbital Media, la petite bande d'orfèvres responsables du merveilleux Racing Gears susnommé. Et parce qu'on est loin du machin pastel sans saveur pour les moins de 10 ans que j'avais imaginé.
On a affaire à un jeu d'aventure (je n'ose parler d'action-RPG, de peur que s'abattent sur mon crâne impie les foudres des gardiens du temple) avec son lot de voyage, d'énigmes, de recherche et de combats, distillé avec parcimonie. Visuellement ça ressemble, dans une certaine mesure, à du Dragon Quest à l'occidental avec une ambiance très colorée et bon enfant. Et c'est globalement très beau. Le jeu est assez simple d'accès tout en étant original dans son fonctionnement. Les combats, par exemple, ne se résument pas à du matraquage de groin mais s'articule autour d'une sorte de mécanisme d'alchimie (qui rappelle Flink) où la réunion d'ingrédients récoltés dans différents végétaux permet de créer diverses potions offensives, défensives ou servant à déclencher des mécanismes. Rien de sophistiqué mais c'est loin de desservir le jeu, au contraire. S'ajoute à ceci l'utilisation d'une sorte d'arme qui ne fonctionne que par un système de combinaison et de contre des projectiles adverse, un peu désarçonnant au début mais plutôt futé et original.
J'en suis à environ deux heures de jeu et l'épilogue semble encore bien loin. C'est beau, bien pensé, accessible, original et visiblement peu connu donc peu recherché. Je recommande chaudement.
Je reviendrai (peut-être) sur les autres jeux du lot mais plus tard ; là je dois allez picoler chez Paderwann.