Je ne suis peut-être qu'une étudiante de 16 ans...
... mais je pilote une Sentinelle ! Ah mes enfants, quelle chevauchée fantastique je viens de faire dans
13 Sentinels : Aegis Rim.
Je vais avoir du mal à ne pas être envahissant et lourd mais j'ai rarement à ce point pris mon pied avec un scénario de SF.
Kaijus, Mechas, étudiantes en jupettes, gros lasers, voyages dans le temps, personnalités multiples, narration éclatée dans le temps, étu
diants en jupettes, triangles amoureux, pacte faustien, vaisseaux du futur, gros seins et bonne bouffe (on est dans un jeu de Vanillaware, on garde les fondamentaux) : METTEZ TOUT.
Ah quel pied. Ah putain. Ah la vache. Merde. Quelle pied.
Ah la vache.
Le jeu s'apprécie lentement au début ceci dit : c'est dense, confus, inbitable dans le gameplay, mais heureusement que l'histoire nous accroche au slip. Pour ceux qui auraient raté le mémo, c'est un jeu qui mélange une sorte de jeu d'aventure narrative (on débloque des mots clés et des actions en se déplaçant dans un environnement 2D très joli) et du RTS en 3D isométrique très, très
stylisé simplifié moche symbolique. Ca fait doublement peur : les phases narratives font craindre du visual novel chiant et le RTS du jeu pour nerd qui aime les échecs et les avalanches de chiffres.
Mais que nenni. Passé la première heure de surprise, et vu que le jeu est très très progressif, on finit par piger, par la force des choses, comment gérer nos phases de RTS rustiques ; de même qu'on voit que les phases narratives ne sont pas si plan-plan (il y a des passages qui sont de belles énigmes).
Et vraiment c'est l'une des histoires de SF les plus maboules que j'aie vu tout média confondu. Je lâchais littéralement des "ah putain c'est génial" toutes les, allez, trois minutes ? C'est du mindfuck version orgasme multiple.
Et le prochain qui me dit que le meilleur scénario de 2020 c'était
The Last of Us 2 je l'empale sur mon vélo, je l'enfourche et je lâche un gros pet.