J'ai enfin trouvé une version convenable (et complète) de Inner Worlds dont je n'ai que de lointains souvenirs, puisque c'était le genre de jeux que mon père m'avait installé via des CD de shareware, des trucs du genre. En fait, je ne sais même plus précisément quand j'ai découvert ce jeu, puisque quand j'avais remis la main sur ces fameux CD (Info PC & co), je l'avais relancé en me rappelant que j'y avais déjà joué il y a fort longtemps.
Cependant, il m'avait marqué, alors que tout jeune que j'étais, je n'avais pas dépassé les premiers niveaux mais il exerçait sur moi une certaine fascination.
Peut-être, cette femme, cette silhouette en haillons, cette mystérieuse faculté de se transformer en loup, ces ennemis étranges, les flaques de sang lorsqu'on se faisait écraser par une pierre, ces bruitages (très "rayman"), cette musique planante et envoutante, ...
Inner WorldsJe ne m'en étais bien sûr qu'à moitié rendu compte à l'époque, mais en le relançant, on a devant les yeux une utilisation remarquable du scrolling malgré des décors vides, et une patte graphique lorgnant sur Castlevania. Malgré cela, la maniabilité est un peu savonneuse et le jeu fait genre d'accuser le poids des années alors qu'il est sorti en 1996, au moment où faire de la plate-forme taillée au poil de cul n'était pas vraiment un souci.
Cependant, comme si mes lambeaux de souvenirs suffisaient, ce jeu exerce sur moi une fascination étonnante et je suis pressé de lui dédier quelques soirées.
Edit : Sans m'en rendre compte, j'en suis à ma 6ème écoute de la vidéo.