On poursuit l'aventure aujourd'hui, je vous rassure, je ne suis pas très avancé dans ma partie, mais il faut que je vous relate ce qui s'est passé jusqu'au moment où vous aurez rattrapé votre retard pour vivre en live les mêmes émotions que moi. Enfin, en tout cas, je vais essayer de vous les transmettre !
Épisode 2 : Dans le vif du sujet !
Une nouvelle histoire d’amour avec l’Union Berlin peut donc démarrer.
Dans la vie réelle, l’Union s’est séparé de son coach
Uwe Neuhaus à la fin de la saison 2013-2014, il était présent depuis 2007. Il a installé durablement le club en 2.Bundesliga.
Norbert Düwel a pris la relève mais n’est resté qu’une saison, il acte son départ le 31 août 2015 et est remplacé par
Sascha Lewandowski (aucun lien parenté avec le Robert du même nom qui enfile les buts comme des perles avec le Bayern Munich ou l'équipe nationale de Pologne).
Mais dans FM 2016, je suis en poste à partir de juin 2015 (à la date de début de la simulation dans le jeu) soit peu de temps avant l’annonce du départ réel de
Norbert Düwel.
Première nouveauté dans ce nouvel opus, la possibilité de se créer un avatar au bord de la touche. Je caressais le doux rêve de modéliser un Gabber en slip qui gueule sur ses joueurs depuis son banc mais les possibilités offertes ne vont pas aussi loin.
Déjà vous devez déterminer, comme dans les précédents opus de la série, quel a été votre niveau de jeu en tant que footballeur et quels sont vos connaissances sur le football. Afin de coller au mieux à la réalité sans trop m’handicaper pour la suite (car chaque choix a son importance), j’opte pour un niveau semi-professionnel comme ancien joueur et pour une connaissance totale du football, en gros j’ai tous mes diplômes pour exercer ma profession de coach.
Ces choix vous permettent d’attribuer ensuite un nombre de points à certaines valeurs dans votre profil de coach afin d’être polyvalent ou spécialisé dans certains domaines. Une capture d’écran vous parlera bien mieux :
Ci-dessus : mes statistiques personnelles de coach notées à chaque fois sur 20. Pour essayer d’être le plus proche possible de la réalité, je me suis attribué des points sur des domaines qui me parlent plus que d’autres.Si on résume, on peut donc voir deux possibilités : vous êtes un coach plutôt en jogging au bord du terrain (les statistiques de la colonne de gauche) ou un coach en costume italien trois pièces (les statistiques de la colonne de droite).
Vu mon niveau footballistique plutôt ingrat (ne nous voilons pas la face), je me sens plutôt dans la deuxième catégorie. Bref, pas de bonnet à la
Guy Roux pour moi, ni de jogging dégueulasse à la
Jürgen Klopp ou encore de combo casquette-coupe-vent à la
Elie Baup.
Et forcément le jeu vous offre la possibilité de rapprocher votre look à celui de votre entraîneur préféré. Si j’ai un respect total pour
Brian Clough, je ne me vois pas enfiler les mêmes pulls ringards que lui sur la touche, en revanche je ne cracherai sur une petite clope ou un cigare tranquillou pendant le match comme aimait le faire son adjoint
Peter Taylor.
FM 2016 vous laisse quand même le choix : si vous êtes plutôt un « coach jogging » par rapport à vos compétences, vous pouvez quand même enfiler un costume sur la touche (façon
Carlo Ancelotti par exemple).
Mais voyez plutôt les différentes possibilités pour habiller votre vous virtuel :
Le visage de ce coach n’a pas été modifié, c’est celui de base, je vous ferais voir mon avatar plus tard.
Et évidemment la 3D ne fait pas rêver le public, mais on s’en fout, votre objectif c’est de remporter des titres bordel, ça oui ça fera rêver votre public !
Fig1 : le grand classique, en costume. Vous choisissez la couleur de la chemise, de la cravate et du costume à votre convenance.
Fig2 : le « tombé la veste ». Version édulcorée de la Fig1, vous semblez plus dans le coup sans la veste, mais soyons honnêtes, la classe de ce style n’est pas dans l’absence de veste mais dans vos gesticulations au bord du terrain. Et en chemise blanche, on vous voit de loin.
Fig3 : le trench-coat bien épais. Classe, intemporel et indémodable. D’ailleurs l’avatar comme ça me rappelle étrangement Mauricio Pochettino, l’actuel coach de Tottenham.
Fig4 : la « Arsène Wenger touch ». A l’image du coach français d’Arsenal, vous aussi vous pouvez enfiler la fameuse parka géante pour vos matchs. La classe vous dites ? Vous plaisantez j’espère…
Fig5 : l’horreur absolue. Le coach en jogging et crampons. Si encore vous étiez joueur, vous pourriez rester comme ceci sur la touche, mais respectez-vous bon sang !
On vous propose également 2 autres variantes du coach en jogging mais clairement vous ne voulez pas voir ces horreurs…J’opte pour la Fig1 évidemment. J’ai en tête les futurs soirs de grands matchs où les télévisions du monde entier me verront coacher mon équipe. Devoir de représentation oblige, vous devez inspirer une certaine classe.
Cravate rouge en référence à l’Union, chemise gris clair pour changer du blanc traditionnel, costume noir. Voilà pour l’équipement. Si j’avais le choix, j’ajouterai une paire de Weston, mais le jeu ne va pas encore si loin.
Et inutile de préciser que si je pouvais choisir la marque de mon costume, ça ne serait pas un Célio ou un Armand Thierry bande de cons !
Nous y voilà. Le grand classique commence. Le président de l’Union Berlin, le néanmoins célèbre
Dirk Zingler me souhaite la bienvenu. Entente cordial, j’espère que notre relation s’améliorera au fur et à mesure de notre collaboration car c’est à lui que je m’adresserai pour demander des rallonges budgétaires, un nouveau centre d’entraînement ou la possibilité d’embaucher plus de membres dans mon staff.
Anecdote intéressante : sachez que nous avons rencontré pour de vrai
Dirk Zingler avec mes deux acolytes de l’association des supporters français de l’Union. Nous étions en pleine visite du stade en compagne de
Lars Schnell (la personne en charge des relations supporters-club) quand nous avons vu le président se pointer sur la pelouse avec d’éventuels futurs investisseurs. Serrage de paluches et échanges de politesse, le président semblait impressionné que de jeunes français s’intéressent à son club.
Il n’a pas idée… Parce qu’en vrai comme dans FM, je le ferai rayonner ce club !
Néanmoins il m’informe que je risque d’être jugé sur le nombre de jeunes que je ferai sortir du centre de formation. Les structures de l’Union Berlin (centre d’entraînement et centre de formation) sont de bonne facture mais pas assez à la pointe, il faudrait les moderniser pour former au mieux tous les jeunes présents au club.
Je décide de revoir cette philosophie avec lui afin d’être jugé sur une autre : un jeu basé sur la possession du ballon.
Il m’informe que mes objectifs pour la saison sont les suivants : finir classé en première partie de tableau et atteindre le deuxième tour de la DFB-Pokal (Coupe d’Allemagne).
Dans la foulée, ma première réunion avec mon adjoint a lieu. Il m’épaule pour certaines tâches au sein du club (organisation des matchs amicaux et supervision des entraînements individuels) et m’invite à rencontrer mon staff qui a déjà quelques bonnes informations à me donner sur mon équipe. J’en prends connaissance et commence déjà à réfléchir à une équipe type selon les caractéristiques de mes joueurs. Une équipe type qui évoluera selon les performances sur le terrain, je suis un coach sympa mais les résultats sont la priorité, je n’hésiterai pas à mettre une star sur la touche.
L’arrivée d’un nouveau coach dans un club c’est aussi synonyme de conférence de presse. Ma première aura lieu le lendemain de mon arrivée au club. En direct du stade de l’Union, le Stadion An der Alten Försterei, je réponds dans un allemand très bon (car oui, en début de partie, j’ai précisé que je parlais anglais et allemand) aux questions des journalistes locaux.
Plusieurs sujets sont abordés : les sentiments que je ressens à l’arrivée dans un club que j’adore, mes relations avec les dirigeants, ma tenue vestimentaire, etc.
L’exercice de la conférence de presse me dérange rarement. J’y assisterai presque toujours mais me connaissant, j’y enverrai sûrement mon adjoint lorsque j’aurais passé mes nerfs au bord de la touche à beugler contre des décisions arbitrales litigieuses et que je perdrais un match d’une manière que je jugerais scandaleuse.
L’heure est maintenant au travail. Je rencontre mon groupe, je me présente à eux et je leur confie que je suis serein sur la perspective d’accrocher une bonne place en première partie de classement. Au fond de moi, je sais que je vais cherchais à viser le plus haut possible mais je ne veux pas mettre trop de pression à un groupe qui a été vivement chamboulé cet été lors du mercato.
Plusieurs départs notables à l’intersaison :
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Mario Eggimann, le solide défenseur suisse a pris sa retraire
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Björn Jopek est parti à l’Arminia Bielefeld, il était une solide solution de remplacement au milieu de terrain
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Martin Kobylanski est rentré au Werder Brême, lui qui était prêté à l’Union et qui m’avait souvent vendu du rêve grâce à ses nombreux buts malgré son jeune âge et son inexpérience
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Björn Kopplin, un latéral droit au talent incroyable, c’était l’un de mes tous meilleurs joueurs dans les deux opus précédents de FM, il est parti pour le SC Preussen Münster en 3e division, je ne comprends pas du tout ce transfert…
Je pourrais citer l’intégralité des départs mais la liste serait longue… Au total 9 départs à l’été 2015 mais qui ont été compensé par 11 arrivées pour composer un effectif de 26 joueurs en équipe première.
Je laisse le soin à mon adjoint et à mon responsable de la formation des jeunes de gérer l’équipe réserve ainsi que les U19 (les moins de 19ans).
A l’étude de mon effectif, je me rends compte que je vais pouvoir laisser libre court à mon imagination tactique. Je suis un fan inconditionnel du 4-2-3-1 depuis quelques années dans FM et l’effectif à ma disposition devrait l’adopter facilement.
Bien sûr, je mets également en place un 4-5-1 avec un milieu de terrain disposé en V en vue des matchs un peu plus compliqué et aussi un 4-5-1 à plat face aux équipes qui aiment posséder le ballon afin de mieux défendre sur toute la largeur du terrain et créer un pressing efficace pour la récupération du ballon.
Le traditionnel 4-4-2 n’a pas besoin d’être particulièrement travaillé, il est en général déjà dans les têtes de vos joueurs.
Mon équipe type pour la préparation est la suivante (disposition 4-2-3-1) :
GB (gardien) :
Daniel HaasDD (défenseur droit) :
Benjamin Kessel, arrivé cet été en provenance de l’Eintracht Braunschweig, il semble impressionnant et devrait afficher un répondant suffisant pour pallier au départ de
Björn Kopplin)
DC (défenseur central) : un duo
Fabian Schönheim et
Roberto PuncecDG ‘défenseur gauche) :
Michael Parensen, l’un des vieux briscards de l’effectif qui devrait me causer quelques problèmes comme dans toutes les précédentes versions de FM et encore plus ici dans le 16 car mon jeune âge comme coach ne devrait pas lui plaire…
M.Déf (milieu défensif) :
Stephan Fürstner, arrivé cet été de Greuther Fürth, il devrait être l’une des valeurs sûres de mon effectif compte tenu de ses caractéristiques. A ses côtés, le croate
Damir Kreilach, la star de l’équipe. Depuis le départ de
Törsten Mattuschka (le symbole de l’Union Berlin ces dernières années), le milieu croate arrivé l’an dernier s’est révélé aux supporters. Solide, précis et juste, c’est un métronome qui peut vite se projeter devant et créer le danger tout en restant sérieux en défense.
MOG (milieu offensif gauche) :
Maximilian Thiel, arrivé du FC Köln, sa jeunesse devrait lui permettre de manger les défenseurs adverses en vitesse afin déborder sur son côté gauche. Bonne pioche.
MOD (milieu offensif droit) :
Christopher Quiring, l’autre symbole. Il est là depuis longtemps, certains clubs le sollicitent, pas sûr que je le laisse partir. C’est un véritable poison sur son aile droite et il peut dépanner comme latéral.
MOC (milieu offensif centre) :
Dennis Daube, arrivé cet été de Sankt Pauli, il sera mon numéro 10 pour la saison à venir. Il préfère jouer plus bas plutôt qu’en MOC mais il devrait bien figurer et donner de bons ballons à l’attaquant.
BT (buteur) :
Sören Brandy, grand gabarit. Très bon jeu de tête et finition correct, il devrait logiquement marquer sa dizaine de buts, je lui en souhaite 15. Il me faudra au moins ça pour finir bien classé.
Les quelques remplaçants à ma disposition sont bons mais j’aimerai recruter un M.Déf supplémentaire et également un DD. Je fais appel à mes connaissances personnels mais aussi à mon frangin (c’est mon autre adjoint mais dans la vie réel lui), il s’empresse de me donner une liste de joueur libre de tout contrat après avoir fouiné sur le site de l’UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels) et les équivalents étrangers.
Nous ciblons
Marco Da Silva, un ancien valenciennois, jeune, qui a été blessé au genou la saison dernière mais qui pourrait largement se faire une place au sein de l’Union Berlin. Mon frère l’a d’ailleurs côtoyé au lycée, il connait l’homme et ses qualités, FM16 abonde dans notre sens, il peut faire le boulot. Malheureusement il signe rapidement au Standard de Liège qui avait aussi ciblé le talent du jeune homme et la bonne affaire.
Nous ciblons finalement un ancien sochalien, ses caractéristiques dans le jeu sont justes folles. Sans contrat et vu son niveau, il devrait trouver un club rapidement. Je m’empresse de proposer un contrat à ce garçon.
Joseph Lopy mettra une quinzaine de jours avant de me donner une réponse, il accepte de rejoindre l’Union Berlin malgré un salaire pas forcément très élevé. Le garçon veut se relancer et une expérience à l’étranger est bonne à prendre.
Il peut clairement être l’équivalent d’un
Lassana Diarra à l’OM : un joueur avec 3 poumons capables de récupérer un nombre incroyables de ballons pour l’équipe. Un numéro 6 précieux.
A noter que j’ai à ma disposition un budget de 200.000€ ainsi que 30.000€ par mois de masse salariale disponible. C’est peu mais je vais essayer de bien faire. J’ai l’habitude de cette situation puisque je joue souvent avec l’Union.
Je craque 50.000€ de mon budget pour résilier à l’amiable le contrat du kiné du club. Une arnaque ce type… 6/20 en compétence de kiné, il faut en changer et rapidement, c’est l’urgence.
Je trouve un kiné espagnol disponible qui accepte de nous rejoindre pour un modeste salaire. Tant mieux.
Dans la foulée, je l’envoie en formation linguistique avec
Joseph Lopy afin qu’ils se familiarisent avec la langue de Goethe.
Tout cela a un prix, mon budget risque de s’envoler cette saison sur des ajustements, mais c’est souvent comme ça la première saison quand vous gérez un club aux moyens modestes.
Les premiers entraînements sont ciblés sur l’apprentissage tactique, il faut se familiariser avec les schémas que je veux imposer. Seul
Michael Parensen se plaint de la surcharge de travail mais je connais l’animal, quand la saison aura commencé, il se concentrera sur le jeu.
Allez hop, pour finir, juste l’avatar de ma trogne dans FM16. Mais ce n’est pas forcément très ressemblant, je m’en excuse… On peut à peine modifier la coiffure...