PS : je veux pas dire mais le dernier Toulouse-Lorient s'est terminé sur un 2-3
Tu te doutes bien que c'est l'exception qui confirme la règle.
Allez les boys, on retourne au charbon, la saison continue, sortez vos écharpes et vos maillots de l'Union, on va au stade !
“If you lose a game, everyone asks why this player didn’t play. If we win, nobody asks.” Jürgen Klopp
Épisode 5 : L’alternance
Et
Jürgen Klopp (ancien coach emblématique de
Dortmund, actuel coach de
Liverpool) pointe quelque chose de terriblement vrai dans sa citation ci-dessus. Le journaliste s’acharne sur le joueur qui a fait un non-match quand vous perdez. S’il fait un non-match et que vous gagnez : pas de problème.
Seulement dans FM, c’est souvent vous qui êtes pointé du doigt lorsque les résultats ne sont pas là.
Alors que dans la vraie vie, c’est parfois tout autre. Regardez
José Mourinho avec
Chelsea, le bonhomme vient de se faire jeter dehors car son club est à 3 points de la zone rouge en championnat alors qu’en mai dernier, il soulevait le trophée de champion d’Angleterre.
Les journalistes ont mis en avant son caractère imbuvable, ses provocations, etc. Mais demandez aux fans de
Chelsea, limoger
Mourinho n’était pas la solution. Pour beaucoup de supporters les responsables sont
Hazard,
Costa ou
Fabregas qui ne jouent pas pour faire gagner l’équipe et qui donc trahissent leur coach…
Alors qui est le véritable responsable lorsqu’un club de va pas bien : les joueurs ou l’entraîneur ?
Vous avez 4 heures.
Pour l’
Union, cette mauvaise série de 4 matchs sans victoire n’est pas très rassurante mais au classement le club se maintient à une honnête septième place.
Comme dans beaucoup de championnats, si vous n’êtes ni dans les places de tête, ni en bas de classement, vous vous retrouvez dans cette fameuse zone d’inconfort appelé « ventre mou ».
Ni trop en retard, ni trop en avance sur vos temps de passage, une défaite supplémentaire peut vous faire chuter de 5 à 6 places et une victoire peut vous permettre de basculer dans la bonne moitié du classement.
Bref, y rester trop longtemps dans ce ventre mou, c’est s’offrir une saison sans panache.
Mon calendrier m’offre une opposition face à
Duisbourg pour mon prochain match de championnat. Normalement je dois remporter ce match sans trop de problèmes, encore faut-il se préparer au mieux.
J’axe ma semaine de préparation sur les coups de pieds arrêtés offensifs, je travaille différentes combinaisons sur corners notamment, et je change la disposition de mes ouailles lors des phases défensives.
Je fais un point avec mon staff sur les décisions à prendre sur certains cas épineux : la non-réussite devant le but de
Falcinelli depuis quelques matchs, enlever ou non
Köhler de la liste des transferts, choisir les meilleures options tactiques pour le match face à
Duisbourg, etc.
Rodolpho Cardozo, mon brave préparateur argentin me conseille d’aligner
Wood à la place de
Falcinelli, j’envisage de le faire et je réalise le changement adéquat dans ma tactique.
Assez étonnamment c’est à ce moment que le garçon vient frapper à la porte de mon bureau pour me parler d’un problème vis-à-vis de son temps de jeu. Haha.
Je désamorce l’affaire en lui annonçant qu’il sera aligné lors des prochaines rencontres, à lui de ne pas me décevoir désormais !
Wood, toute la ville de Berlin te regarde désormais !
Assez logiquement je suis favori de cette rencontre mais le danger est présent.
Duisbourg n’a pas gagné depuis 8 matchs, moi depuis 4. Quoiqu’il arrive les deux équipes qui s’affronteront seront en proie aux doutes.
Je vais tout miser sur un jeu direct et rapide. Mes joueurs sont capables de se projeter rapidement devant sans avoir le besoin de conserver à tout prix le ballon (d’ailleurs cela n’a pas toujours bien marché lorsque je voulais garder ce foutu cuir).
Je réalise quelques changements au sein du 11 de départ. Comme convenu,
Wood devient titulaire,
Nikci conserve une place à droite mais ses deux prochains matchs seront déterminants sur son temps de jeu futur.
Kreilach fait son retour au milieu.
Puncec remplace
Prychynenko juste pour faire tourner. Pareil pour le poste d’arrière droit.
On conserve le 4-4-2 mais en faisant confiance à l’équipe tactique mis en avant par mon préparateur. Je fais confiance à mon staff pour tester autre chose dans l’approche. On va voir si cela paye.
Non, vous ne voulez pas savoir ce qui s’est passé lors de ce match.
Non, vous ne voulez pas savoir qu’à la mi-temps, il y avait 0-0 après 45mn où j’affichais une très légère domination mais vraiment rien d’extraordinaire.
Non, vous ne voulez pas savoir que le match a été dur physiquement et que cela a entraîné une pluie d’avertissements.
Non, vous ne voulez pas savoir que
Fürstner a pris un carton rouge à l’heure de jeu.
Non, vous ne voulez pas savoir qu’à 10 contre 11, j’ai subi une domination sans partage de la part de
Duisbourg.
Non, vous ne voulez pas savoir que
Duisbourg a touché le poteau et la barre transversale à 3 reprises et que
Haas a été impérial dans sa cage.
Non, vous ne voulez pas savoir que j’ai marqué un but après 18 secondes de jeu en seconde mi-temps.
Non, vous ne voulez pas savoir que j’ai gagné ce match 1-0 dans la douleur.
Non, vous ne voulez pas savoir comme c’est frustrant de prendre 3 points alors que l’on a joué de manière totalement immonde.
Mon équipe n’y est tout simplement pas arrivée dans le jeu lors de cette rencontre. Cela devient critique… Il faut que j’arrive à construire sereinement, à poser le jeu, à faire tourner le ballon, et surtout à ne pas le perdre de façon idiote.
Il me faudrait des recrues dans le staff notamment pour appuyer sur le contrôle du ballon et la cohésion de groupe mais pour cela, il faudrait que je demande à mes dirigeants d’augmenter le nombre de membres de staff autorisés au sein du club…
Les plaintes des joueurs pour problème de temps de jeu se multiplient, cette fois-ci c’est mon numéro 10,
Erol Zejnullahu qui vient me faire part de son mécontentement.
Il faut dire que je n’ai pas joué en 4-2-3-1 depuis quelques matchs, ou alors lorsque je le faisais, il ne prenait pas sa place de 10 alors même qu’il est le seul et pur numéro 10 de mon effectif.
Je me sers de
Daube comme excuse, car ce dernier réalise de bonnes performances dernièrement. Cet argument fait mouche et mon brave numéro 10 albanais s’excuse pour m’avoir dérangé.
Ah si seulement ils étaient tous comme ça…
A noter la grosse branlée de mes U19 face au voisin du
Hertha, une lourde défaite 5-0 dans le derby…
Malgré l’ajout conséquent de membres du staff dans cette équipe, rien ne va très bien pour les minots de l’
Union…
Il faudra se pencher sur ce problème lorsque j’aurais trouvé un bon rythme de croisière avec l’équipe première.
Une équipe première qui va d’ailleurs jouer un match très important en championnat.
Sankt Pauli c’est un peu le dernier club avec l’
Union Berlin à avoir un fonctionnement à part, une idée du football à des années lumières du football marketing-business d’aujourd’hui.
Ce n’est pour rien que l’un de leur symbole est le drapeau pirate !
Les oppositions face à l’
Union se jouent toujours dans une relative bonne ambiance mais avec la ferme volonté de s’imposer quoiqu’il arrive.
Et plutôt de que monopoliser le temps de parole, je voudrais bien que mon ami Melchior vienne nous raconter quelques anecdotes sur
Sankt Pauli, un club qu’il connait certainement un peu mieux que moi.
Concernant mon 11 de départ, je suis obligé de me passer de
Fürstner, mais sinon les titulaires ne bougent pas.
Je décide d’être radicalement défensif pour cette rencontre, je baisse d’un cran dans l’envie de faire le jeu. Pourquoi ?
Tout simplement parce que malgré la récente victoire, cette équipe doute. Elle n’arrive pas à enchaîner trois passes, alors autant tenter de s’appuyer sur une base défensive solide en essayant de contrer, ou de marquer sur coups de pieds arrêtés maintenant qu’on les travaille avec des combinaisons intéressantes.
Bref, l’idée est simple : laisser
Sankt Pauli faire le jeu, couvrir le terrain en pressant efficacement pour bloquer les transmissions au sol et obliger l’adversaire à chercher des passes en profondeur lobées et donc envoyer des ballons sur mes défenseurs qui sont meilleurs dans le domaine aérien, récupérer ce ballon, lancer les attaquants dans le dos d’une défense adverse qui sera haute puisque joueuse, la prendre de vitesse, bien négocier son face-à-face et BAM !
Encore faut-il que tout se passe comme prévu !
On garde un 11 assez cohérent par rapport à l’équipe qui était alignée lors du dernier match. Mais bon, cela ne suffit pas…
Défaire 1-0 sur la pelouse de
Sankt Pauli. Un début de match où je me laisse volontairement dominé, où
Wood arrive à frapper au but en contre mais sans jamais cadrer.
Et puis forcément à chercher à bien défendre, on finit par faire une erreur : une frappe détournée par
Schönheim qui trompe
Haas. Le contre-son-camp un peu moche…
Suite à cela, j’arrive à réaliser quelques bons mouvements, voulant profiter de cet élan assez positif, je décide de jouer un poil plus offensif pour maintenir la pression.
Wood rate une autre frappe en contre,
Falcinelli le remplace et marque un but hors-jeu, puis trouve la transversale sur un centre, etc.
Bref quelques incident de match font chier, d’autres donnent de l’espoir, c’était assez dingue comme je manque de stabilité et comment mon équipe peut passer du tout au tout…
Visiblement ce n’était pas mon match pour réussir à faire un résultat chez une équipe en forme…
Dommage car cette nouvelle défaite nous fait replonger dans le doute. De toute façon la victoire contre
Duisbourg était assez illusoire…
A cours des jours qui suivent, j’organise une réunion avec mes joueurs. Je veux les provoquer, créer un électrochoc pour les remobiliser et les motiver en vue des échéances à venir.
Le danger dans FM lorsque vous faites cela, c’est de scinder votre vestiaire en deux. Et clairement vous vous exposez au pire pour les prochaines semaines…
Mais visiblement mon discours est bien passé : je leur explique qu’il ne faut pas baisser les bras, que la réussite n’est pas de notre côté actuellement, etc.
Kreilach en bon capitaine explique que tout le monde que l’équipe est capable de mieux et qu’elle ne joue pas à son niveau.
Sursaut d’orgueil en vue face à
Braunschweig ? Nous allons vite le savoir !
J’essaye de surfer sur la vague positive de cette réunion avec les joueurs en allant voir mes dirigeants.
J’ai besoin de plus de préparateurs au sein de mon staff afin que les entraînements sont plus spécifiques et permettent de développer plus rapidement le potentiel des joueurs et que ces derniers assimilent les différentes choses sur lesquelles je leur demande de travailler.
Mes dirigeants sont satisfaits de mes arguments et m’autorisent à recruter des nouvelles personnes au sein du staff.
Je fais signer le Russe
Boris Chirva, relativement expérimenté mais plutôt en Russie forcément, ce préparateur se concentrera principalement sur le contrôle du ballon et l’aspect technique des entraînements.
Il me reste un préparateur plutôt axé défensif à faire signer et je devrais avoir un staff assez complet.
A l’heure d’affronter une équipe de
Braunschweig qui pointe à la troisième place du classement, je ne sais que faire...
Persister dans le 4-4-2, changer de système et de joueurs ? Essayer autre chose ?
J’opte finalement pour le 4-2-3-1, le jeune
Erol Zejnullahu prend sa place de numéro 10, quelques changements ici et là mais on part dans un 11 qui devient de plus en plus traditionnel.
Et forcément certains joueurs entrent de moins en moins dans mes plans, on s’en chargera plus tard…
Ah mes amis, je ne vous cache que ce match a été riche en enseignements…
J’ai quelques petites choses dans la tête à appliquer lors des prochains matchs…
Si je devais vous en écrire un compte rendu total comme je le fais habituellement, celui-ci serait très long compte tenu des nombreuses actions de part et d’autre.
Sachez juste que 7 buts ont été inscrits lors de ce match, je vous laisse les découvrir dans la vidéo ci-dessous (j’ai essayé d’encoder ça avec une meilleure qualité, j’espère que ça vous plaira ! Et que la différence de qualité se verra surtout ! Bon par contre visiblement les transitions gérées par l’encodage dans FM ne sont pas bien foutues, désolé pour ça haha).
https://www.youtube.com/watch?v=7GKaKxQV7TwClique là-dessus pour la suite après le visionnage de cette vidéo montée par FM comme un CE1 sans bras: ShowHide
Oui alors en fait, je n'avais même pas capté qu'il n'y avait que 4 buts sur les 7 du match... Leur système d'encodage vidéo n'est pas encore totalement au point...
Bon au final, je l'emporte 4-3 dans un match dantesque !
2-0 à la mi-temps grâce aux doublé de Quiring que vous avez vu dans la vidéo, réduction du score que vous avez vu, le but de Falcinelli pour le 3-1 (là aussi dans la vidéo).
Ensuite, Braunschweig inscrit deux buts dont le but du 3-3 à 10mn de la fin du match.
Mes Unioners ont poussé comme des beaux diables et ont inscrit le but du KO à 3mn de la fin de la rencontre ! Du génie !
Ah bordel de Dieu, ce doublé de Quiring en première mi-temps !
Je suis rentré aux vestiaires avec tellement de confiance, fier de mes joueurs, je les ai encouragés à continuer comme ça car on jouait là le meilleur match de notre saison !
Une première mi-temps où le début était plutôt en faveur de Braunschweig puis petit à petit j'ai repris le contrôle et j'ai joué un très bon match.
Et malgré les réductions au score de l’adversaire, les joueurs n’ont jamais lâchés, ils ont vraiment montrés un tempérament conquérant qui faisait plaisir à voir !
Tellement de choses sont positives : le grand match de Quiring qui a régalé avec ses buts et sa passe décisive, le but de Falcinelli qui va lui redonner confiance, la fin de match folle où l’on se fait égaliser mais où l’on va chercher ce dernier but pour l’emporter ! Incroyable !
Devinez ce qui m’arrive peu de temps après ce match ?
Quaner et
Korte se plaignent de leur temps de jeu ! Comme c’est étonnant !
Quaner est nul, il veut aller au clash, donc je décide de lui dire purement et simplement que si cela ne lui plait pas vu qu’il vient d’arriver, il n’a qu’à se trouver un nouveau club.
Bizarrement le garçon décide de s’excuse pour le dérangement. Petit sexe.
Quant à
Korte, sa rare titularisation en coupe a été bonne mais c’était face à un club amateur et je ne peux me permettre de mettre
Quiring sur le banc en ce moment. Bref, même tactique que face à
Quaner, le joueur fait marche arrière sur son caprice. Petit sexe².
Je reprends une main solide sur mon vestiaire.
Les dirigeants m’informent que mon deuxième tour de coupe d’Allemagne contre
Bochum sera retransmis en direct, cela signifie un bon chèque de 450.000€ pour le club. Solide.
Ce match arrive à grands pas, le gagner me permettrait de remplir l’objectif du club et de pouvoir peut-être jouer une équipe de première division au prochain tour…