Petite pause dans DKC Returns, qui soit dit en passant est AMHA ce que j'ai vu de mieux en jeu de plateformes depuis des lustres (peut être au moins depuis Crash Bandicoot). Un régal tant sur le plan graphique que du gameplay, avec quand même une difficulté assez élevée qui permet de ne pas torcher le jeu en deux coups de cuillère à pot.
Bref, je m'égare.
Le gros barbu à redingote rouge m'a fait l'honneur d'un Epic Mickey dans mon chausson tout chaud et je n'aurai qu'une expression : What the fuck !!! J'adore cet univers sombre mais quand même bon enfant qui à mon sens se rapproche vraiment de ce que Disney a réalisé de bon et non pas des blockbusters formatés, propres et calibrés pour le succès comme toute la chiée de Pixar des dernières années (que j'aime quand même, hein, ne me faîtes pas écrire ce que je n'ai pas écrit).
Sur le plan graphique, c'est beau et l'on sent la pellicule toute pleine de grain qui a du guider Warren Spector dans cet ouvrage. J'adore les passages 2D en référence aux opus de ce cher Mickey Mouse.
Le gameplay sera pour moi le seul point qui achoppe et ma réflexion somme toute posée, sera la suivante : est-ce qu'ils ont testé le jeu et se sont-ils seulement demandés s'il fallait peut être faire quelque chose pour cette SAL**E DE PUT**N DE ME*DE DE CAMERA DE MES D**X

Alors certes, la vue à la 1ère personne permet bien souvent de recadrer le plan et voir où l'on va atterrir. Certes le bouton C permet de temps à autre de positionner la caméra comme il faut mais D.ieu que c'est fastidieux.
Franchement, il ne manque pas grand chose à ce jeu pour lui permettre d'atteindre le panthéon de mon coeur sur le plan vidéoludique. Si seulement ils avaient pensé à permettre de repositionner la caméra dans le dos de Mickey, ce jeu aurait pris une toute autre ampleur. Foutue caméra.
Ceci étant dit, l'ambiance est tellement travaillée et a tellement titillé mon âme d'enfant que j'ai réussi à passer outre ce défaut majeur. J'ai eu cette sensation d'avoir de nouveau 6~7 ans et d'aller au vieux cinéma de ma ville pour voir l’énième projection d'un vieux classique de cher Walt. C'était Blanche Neige, ma première initiation au 7ème art et j'ai eu des étoiles dans les yeux longtemps après.
Et ça, c'est pas rien.
