Sinon de mon coté j'ai commencé (et bientôt fini) Outer Wilds.
Je vais essayer d'être le plus évasif possible pour en spoiler le moins possible.
Si vous ne voulez que mon retour sans spoiler : Foncez, comme ça sans rien savoir du jeu, je vous assure que vous allez apprécier ça.
Sinon c'est pas ici (avec du spoil léger, genre présent dans tous les tests en ligne) !
La nuit est belle, vous vous réveillez autour d'un feu de campement pittoresque. Aujourd'hui c'est un jour spécial, aujourd'hui vous devenez astronaute. Vous aller avoir enfin l'occasion de partir explorer le système solaire. Sauf que le truc moyen drôle c'est que le soleil a décider de mourir et de passer en supernova au bout de 22 minutes. Ah ! Sauf que Tel un Bill Murray de l'espace à peine le monde fini vous vous réveillez a nouveau autour de ce feu de campement pittoresque. Et comme Bill ce sera a vous de trouver s'il est possible de prévenir tout cela en explorant le système solaire.
Parce-que Outer Wilds c'est ça: de l'exploration, et vachement bien fichue. Toute découverte est stockée dans l'ordinateur et les lien entre les différents éléments se font tout seul, on se retrouve à dérouler la pelote de mystères qui constituent le jeu.
J'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec Subnautica qui est aussi un jeu ou on a un objectif bien défini mais aucune idée de comment l'atteindre, et Outer Wild sublime le truc cents fois, pas besoin d'avoir un wiki sur les genoux pour avancer, il y a toujours un truc a tenter.
Bref je recommande chaudement.
Tout pareil.
J'en parlais là. et là
Un super moment, parfois reposant, parfois stressant, mais toujours prenant.
Bon, j'en ai terminé avec Outer Wilds. C'était... bien, mais compliqué pour moi.
C'est un jeu qui mérite votre intérêt. Je ne vais pas revenir sur les mille jolies petites choses que ce jeu fait, ce serait tomber dans le même piège qui m'avait hérissé les poils à son sujet.
De l'exploration, du mystère, de la physique (ah, ha) super intelligente, de la musique toute jolie : ok.
Par contre j'ai eu du mal. Pour trois raisons :
1 - trop de hype. Le genre d'effet "ohlàlà c'est trop bien t'es trop une merde si t'y joues pas". En gros ce qui m'est arrivé aussi pour Hollow Knight et Undertale. Ce genre d'effet on lui pisse à la raie si par ailleurs on a eu une étincelle d'intérêt pour ledit jeu, mais si de base on s'en balek, pour moi c'est fini, enterré, le jeu me sort par les trous de nez pour longtemps.
Là ça a été un des rares cas où cette deuxième option a réussi à se faire retourner, à force d'entendre des arguments valables et des gens en parler avec un amour patient, plutôt que de me balancer des trucs vides comme "c'est le meilleur Metroidvania que j'ai jamais fait" ou "il y a un mode pacifiste tu peux pas test".
Bande de grosses merdes.2 - le vertige du vide et de l'immensité. Là ça a failli être le coup de trop, la désinstallation. Le jeu est AFFREUX pour les stressés comme moi qui flippent devant Subnautica, devant les profondeurs de l'océan, devant le vertige du cosmos. J'ai ressenti des vrais coups de phobie, que j'ai presque réussi à tous contenir, sauf un
(la putain de Lune Quantique qui apparaît comme ça pouf)
. Malheureusement aucun bienfait IRL de ces petites victoires... ça aurait été trop beau
Mais vraiment la peur la plus désagréables que tu puisses imaginer, celle qui tétanise. On n'est pas passés loin.
3 - certaines phases vraiment trop tendues en terme de gameplay. Devoir recommencer 15 minutes de jeu pour un pet de travers, plusieurs fois de suite, quand dans ces 15 minutes tu as des phases d'attente, ben c'est chiant.
3bis - certains puzzles n'ont peut-être pas eu sur moi l'effet "waouh" escompté.
Mais au final, je comprends qu'on le brandisse en chef d'œuvre indé. C'est vraiment un style de jeu à part bourré de choses très intelligentes, avec des phases très très très puissantes en terme d'émotions, et pas que de frousse. Mais des fois, on préfère
Assassin's Creed à Zelda 3 un burger MacDo à un consommé d'aubergine à la cardamome. Voilà.