Done the deeds, je trouve le concept sympathique.
Ma production du moment c'est
Rogue Legacy, qui me faisait de l'oeil depuis belle lurette et pour lequel je ne regrette pas d'avoir investi l'équivalent de 2,64 Chimay Bleues.
Pour résumer, à l'attention de ceusses n'ayant pas eu vent de l'affaire, Rogue Legacy est un plate-forme action avec un léger fumet de Ghouls'n Ghosts, tinté d'éléments roguelike, d'où le non, té. En gros, on dirige un petit chevalier dans un château peuplé d’innombrables bestioles hostiles à votre cul, dans le but de récolter les pièces d'or qui traînent et d'atteindre les tréfonds du donjon. Simple grammaire. L'originalité c'est qu'à chaque mort de votre personnage (qui intervient très vite) c'est son descendant qui prend la relève et repart à la conquête d'un château à l'architecture entièrement renouvelée. Ledit descendant ayant des caractéristiques parfois complètement différentes de son aïeul.
Le début est assez rêche : j'en ai chié des larmes pour progresser plus loin qu'une poignée salles sans me faire démonter la binette par quelque feu follet de merde ou une armure démoniaque. Une fois que l'on a équipé notre petit chevalier avec le minimum vital, on avance l'esprit un peu moins anxieux, sans avoir la peur au ventre à chaque nouvelle salle. Mais la mort bête et abrupte n'est jamais loin.
J'ai bien aimé le changement systématique de personnage à chaque nouvelle partie, ça impose une mutation constante de la stratégie de jeu (après avoir joué barbare, on se retrouve obligé de jouer mage). S'ajoutent à ça des personnages aux caractéristiques loufoques : peur des poulets, myope/presbyte, syndrome du colon irritable,
syndrome de Tourette, homosexualité et j'en passe. Du coup, pas d'habitudes figées, à chaque nouvelle partie on je joue pas de la même façon.
J'en suis à plusieurs heures de jeu à défourailler du démon et du mobilier de châtelain, avec un plaisir qui ne faiblit pas. La progression est lente (on fait monter les statistiques point par point) mais ce n'est pas un frein à la persévérance
L'ambiance 2D est pixelisée comme il faut assaisonnée de quelques effets qui caressent les yeux. La musique est à l'avenant, j'ai d'ailleurs fait tomber la BO dans mon escarcelle.
Je recommande donc chaudement.