Finalement je n'ai pas résister, je suis passé par l'émulation arcade pour m'essayer un peu en avance à un des titres de la compilation Taito Legends 2 qui m'a été conseillée.
Gekirindan. Fini huit fois depuis hier. "Sixteen-crédité" en première partie, j'arrive à sept, je progresse (les trois premiers niveaux - sur cinq - sans perdre une vie, c'est faisable, mais après c'est la cata :p ).
Ah je l'aime, presque autant que Rayforce. Ils sont d'ailleurs très proches, musicalement, graphiquement (notamment les lasers). Ils ont aussi en commun une relative simplicité (pas de bonus ou de projectiles à foison), et surtout une très forte cohésion narrative.
D'ailleurs parler de cohésion narrative paraît pour le moins abusif de prime abord, puisqu'on nous offre comme choix de vaisseaux : un vaisseau spatial classique, un avion style deuxième guerre mondiale, un hélicoptère style guerre du Golfe (les trois pouvant voyager dans l'espace). Les grands classiques quoi. On retrouve aussi comme décors : l'espace intersidéral avec vaisseaux ennemis ; la terre avec ses tanks, la mer avec ses bateaux, les grands classiques aussi donc, ceux avec lesquels jonglent Toaplan habituellement.
Mais en un seul jeu.
Tout ça est justifié en vérité par une histoire de voyage dans le temps, qui permet donc, dans un jeu encore plus disparate que la norme, d'être paradoxalement plus cohérent. Le fil conducteur consiste en la poursuite du grand méchant : premier ennemi qu'on rencontre dans le jeu, on le retrouve à plusieurs reprises sous diverses formes, prenant chaque fois la fuite à travers les époques, jusqu'à la dernière confrontation qui achève le jeu.
Cette cohésion narrative évidente, en plus de toutes les autres qualités, est vraiment ce qui fait la différence pour moi parmi tous les shmups que j'ai essayés ; de même que dans les jeux de plateformes, les beat'em all, ou les RPGs, ce que j'aime le plus, c'est cette "invitation au voyage", cette exploration d'un monde, et non d'une sorte de parc d'attractions comme autant de petits univers.
Bref, y'a bon.