Pfiou, dur exercice...
Dans la catégorie "flow et obsessions",
Hotline Miami 1 & 2 comme tout le monde,
Rocket League (et même que je suis pas trop nulle),
Trials Evolution (les "wohohohoho" et son multi fendard, notamment grâce à ses circuits custos complétement pétés #DNF). Mais surtout, surtout,
le trop méconnu Tribes Ascend, qui m'a montré que j'étais capable de jouer à un jeu rapide et exigeant, et à pouvoir toucher du compétitif sans avoir envie de tuer mon prochain. Rocket League m'a fait réviser ce jugement, mais c'est une autre histoire... Je suis infiniment triste que les devs se soient concentrés sur Smite, même si visiblement ça fait le plaisir d'autres personnes ici
Pour continuer sur le multi,
Payday 1 & 2 ont occupés bon nombre de mes soirées. Pour les soirées canapés,
Towerfall et
Quiplash sont en haut de la liste, ce dernier surtout grâce à une amie qui arrive à nous faire mourir de rire avec les réponses les plus premier degré du monde. Sacrée performance. Vous êtes drôles aussi, mais là c'est le niveau d'au dessus.
Dans la catégorie "jeux cassés mais que j'aime quand même" je dois absolument parler de
Alpha Protocol. Ma pièce de 1 euro la mieux investie du monde, où tu as vraiment l'impression de construire ton agent secret et son aventure type Mission Impossible.
Deadly Premonition, lui, c'est ce survival horror open world bizarre typiquement japonais, où tu joues un mix de Dale Cooper et de Ryo Hazuki. Tu sues à grosses gouttes plus à cause de l'ignoble maniabilité, la carte de merde et des donjons qui sentent beaucoup trop l'ajout à la va-vite ordonné par le méchant éditeur, qu'à cause de la traque du Raincoat Killer. Malgré tout, j'ai pris du plaisir à vivre cette enquête mystique. L'histoire, les personnages, les dialogues,
les musiques, les changements de ton... Tout ça rend l'expérience inoubliable.
Après, je ne peux décemment pas conseiller ces deux jeux à n'importe qui. Ils étaient déjà datés et pétés à leur sortie, mais bon. Voilà. Moi, je les aime vraiment beaucoup.
Même s'ils ne sont pas cassés mais juste imparfaits, je retiendrai
Alan Wake et son ambiance,
Spec Ops The Line qui cache bien son jeu ses dehors de TPS teubé,
The Secret World (mon premier et seul MMORPG, auquel j'ai d'ailleurs joué une grosse partie toute seule) et ses quêtes mémorables, surtout les puzzles en mode ARG. Templiers FTW.
Je resterai longtemps émue par le destin de Lee dans la
première saison de Walking Dead. Je me souviendrai longtemps de ce
Metal Gear Solid V pas fini mais pourtant généreux et culotté (pour un Metal Gear).
Encore tout neuf dans mon esprit,
Disco Elysium gardera je pense longtemps une place de choix. Rien de tel que d'avoir l'impression de jouer à un JDR papier où le GM serait un conteur hors pair, érudit et drôle. Où tu peux crever parce que la chaise sur laquelle tu as pourtant refusé par 3 fois de t'asseoir est putain d'inconfortable, plutôt que parce que tu as raté un jet de dés en essayant de tuer un rat géant alors que tu avais 92% de chance de l'avoir.
Dans la catégorie "Tiens ça paie pas de mine... Mais c'est quoi ce truc ?!!",
Doki Doki Literature Club est tout en haut, et m'a montré que les visual novels en ont sous le capot quand bien utilisés.
Essayez-le, il est gratuit !Toujours gratuit (enfin moi je l'avais acheté dans un bundle, mais les épisodes qui sont gratuits sur le site officiel du jeu contre une inscription), il y a
The Last Door, un petit Point'n click qui, malgré ses trois pixels et demi, arrive à nous accrocher, voire à nous faire peur, tant il est soigné.
Si une petite aventure lovecraftienne vous dit...Tant qu'on parle de pixels, je n'ai pas beaucoup joué à des shmups cette décennie et je ne suis pas la plus érudite sur la question, mais j'aime vraiment beaucoup
Jamestown. Le design, l'
OST, le challenge... J'ai bien envie de m'en refaire une petite partie, tiens.
Pour finir, en grande fan de Thief, System Shock et surtout Deus Ex premier du nom, j'ai eu le plaisir de voir une suite digne de ce nom avec
Deus Ex Human Revolution (hein, quoi, y'en a eu un autre avant ?).
Les
Dishonored aussi, bordel. Super relecture du genre, avec un monde hallucinant et un level design astucieux, ce qui n'est pas une des qualités premières de Deus Ex et ses gaines d'aérations magiques par exemple.
Et oui, je sais, c'est pas bien, mais je n'ai pas encore touché à Prey. Ça viendra, promis. Parmi tant d'autres...