J'abonde abondamment dans le sens d'Overture, Picross c'est de la bombe. Tous les épisodes valent le coup, et même si je pense qu'il vaut mieux commencer par les épisodes 2D pour se donner une idée du concept, le Picross 3D est une tuerie. Le genre de jeux qu'il est impossible de laisser tomber une fois qu'on a commencé. Et ça a l'air de rien comme ça, mais c'est le genre drogue dure.
Et je plussoie Bodom pour 999, pour l'avoir testé, c'est du haut niveau.
J'ajoute, en vrac :
— Bangai-O Spirits : sans doute un des jeux les plus funs auxquels il m'ait été donné de jouer sur console portable. Le principe de base : on pilote un robot géant, mais minuscule à l'écran, dans des niveaux aux objectifs variables (en général c'est péter la gueule à tous les méchants, mais pas toujours) et aux maps souvent gigantesques, avec un level design aux petits oignons (on est sur du Treasure après tout). Et, truc tout à fait génial, il est possible de lancer une grosse attaque (avec les gachettes), dont la puissance dépendra du nombre de tirs entourant votre personnage au moment ou on la lance. En gros, plus vous êtes dans la merde, plus grande sera la riposte. Ça reprend les bases de la version Dreamcast et ça multiplie le fun en rajoutant une bonne dizaine d'armes différentes et combinables à l'envi, un nombre de niveaux titanesque et qui plus est expansif grâce à un éditeur de niveaux simple d'accès et qui permet de faire quasiment tout et n'importe quoi. Un vrai plaisir typé arcade, à essayer absolument.
— Rhythm Paradise : le Rhythm Tengoku de la console, sur le même principe que les autres : un jeu de rythme ou on peut se concentrer sur les graphismes et les animations plutôt que des signes. Un type de mouvement simple, le "flicking" (taper l'écran avec le stylet puis effectuer un lancer sec et rapide du poignet comme si l'on envoyait un frisbee virtuel), décliné de toutes les façons possibles et imaginables dans une bonne pelletée de minijeux musicaux à la Wario Ware, avec le même type d'humour un peu absurde. Très très fun, et peut se révéler très addictif également si l'on fait la chasse aux perfects.
— Flower, Sun and Rain : portage d'un jeu PS2 exclusif au Japon, de l'esprit du très barré Suda51 (Killer7, No More Heroes et prochainement Killer is Dead), un jeu d'aventure à mi chemin entre le point n'click à l'humour absurde d'un Lucas Arts et un virtual novel, avec une mécanique unique qui est plus ou moins le seul moyen d'interaction réel avec le jeu : imaginez une sorte de version cybernétique et actualisée du bâton musical de Loom. Ajoutez à ça une bonne dose de non sens, un univers de jeu peuplé de personnages vraiment étranges (chacun a sa personnalité et ses manies) et une ambiance générale bien particulière, typique des productions Grasshopper Manufacture. C'est sans doute un des jeux les plus atypiques et fous de la console, mais si l'on est fan de jeux originaux il serait dommage de se priver.
— Etrian Odyssey : bon celui là il ne plaira pas à tout le monde, mais aux plus braves certainement. Forgé par Atlus, Etrian Odyssey c'est le plaisir du RPG plus-old-school-tu-crèves allié à une difficulté impitoyable. Si tu veux progresser, faut en vouloir, parce que même les minuscules créatures du départ tels que rats et taupes vont vous en faire voir de toutes les couleurs au début du jeu. Mais si la sauce prend on se retrouve très vite pris dans le jeu et comme beaucoup de productions Atlus, il donne en retour un vrai sentiment d'accomplissement, quand on a enfin réussi à terrasser son premier F.O.E. (ce que les fans surnomment les "Fucking Overpowered Enemy" à raison) et qu'on revient dans les strates précédentes du labyrinthe pour venir poutrer le gueule aux ennemis qui vous en ont fait tant baver au début. Vraiment bon mais très très roots, à réserver à ceux qui aiment leurs RPGs impitoyables.