Après les recommandations de l'ami Ghost (je cite "mais EBA c'est d'la meeeerde"), la pression sociale et ce que j'en avais lu en ces lieux, j'ai finalement acheté Ouendan alors que j'ai Elite Beat Agent depuis mes années lycées (dont depuis 5 ans facile) et qu'on l'a torché en long en large avec des copains. Parce qu'on le kiffe.
Du coup, je n'aime pas trop la j-pop/j-rock et tout ce sous-genre bâtard typé "opening/ending d'anime dont le refrain se répète en boucle dans ta tête" mais j'ai quand même tenté Ouendan que tout le monde semblait préférer à EBA parce que "il est mieux".
Je n'y passerais jamais autant de temps que sur EBA, après tout on y jouait pendant les pauses, dans le bus, chez nous, on revenait le matin tout pimpant en montant dans le car en semi-gueulant "Eh j'ai baisé ton score à Canned Heat tête de con !" et à chaque fois que je le relance depuis, je prends toujours le même pied et je suis toujours parcouru de frissons de plaisir lors de la dernière mission.
J'ai passé une soirée à m'emmerder sur le mode normal de Ouendan à cause des musiques qui ne me plaisaient pas et du rythme lent et mou des pastilles, histoire de passer à la vitesse supérieure.
Évidemment, le jeu commence à prendre tout son sens. Même si je trouve toujours les musiques ridicules, je retrouve cette sensation d'éclate totale lorsque les schéma de pastilles sont de plus en plus compliqués. Donc évidemment, j'adore Ouendan, ça ne fait pas l'ombre d'un doute mais je crois qu'on me l'a trop survendu au point que je préfère prendre la défense de EBA, que j'ai relancé pas plus tard que cette après-midi, et qui m'a refilé la trique. Bon et puis très sincèrement, le final de Ouendan est bien moins percutant que celui de Elite Beat Agent qui me fait TOUJOURS frissonner, genre il s'agit là d'une de mes "dernières mission" préférées de ce siècle. Donc certes, Ouendan est une tuerie, mais on ne me fera pas préférer l'aruku~en~cielalou à Jumping Jack Flash, ou les molouningu~musume à Jamiroquai.
Et je n'en démordrais pas.