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Time Slip
Vic tokai - 1993
*@!$§!!! par Ham Tyler

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Vic Tokai. Souvenez-vous bien de ce nom.
Ah les run’n gun… Tout plein de souvenirs nostalgiques qui ont bercé ma jeunesse (Contra 3, Assault Suits Valken, etc.). La plupart étaient développés par Konami, Capcom, ou d’autres célèbres firmes qui n’ont sorti quasiment que des jeux respectés des anciens.



Celui là, il est développé par Vic Tokai. Souvenez-vous bien de ce nom.
Vous connaissez mon goût pour les bons jeux, toujours à la recherche d’une critique bien remplie, complète car j’ai tellement de choses à dire en qualité que mes doigts ont du mal à lâcher le clavier. Et bien comme d’habitude, me voici pour le test de ce jeu qui m’a paru (d’après les screenshots) potable. Il est sorti en 1993 (après les hits du même genre, ça me parait que du bon tout ça). Bref, je mets le jeu en marche et là, on a le droit à une introduction.



L’histoire raconte qu’un peuple extraterrestre avide de pouvoir a réussi à ouvrir une brèche spatiotemporelle afin de prendre le contrôle de planètes. Le hic, c’est que c’est notre planète la Terre qui est menacée. En effet, nos scientifiques ont découvert qu’il se tramait des trucs pas très clairs dans l’espace. Et ce n’est que quelques années plus tard qu’ils ont fini par comprendre le plan complexe des envahisseurs : ces derniers veulent attaquer sur plusieurs époques différentes, mais bien avant l’invention d’armes technologiquement avancées. Dès lors, les scientifiques décident de créer un prototype qui amènerait une poignée d’hommes dans le passé pour contrecarrer les plans aliens, mais trop tard : ces derniers attaquent et détruisent le labo. Vous vous retrouvez seul vivant à l’intérieur avec la machine pas encore endommagée par l’invasion qui se poursuit. C’est maintenant ou jamais : vous enclenchez la machine ! Ok. Pour moi, le scénario original tient la route malgré le fait que la scène d’intro est graphiquement bâclée.



J’arrive alors sur l’écran de présentation : Time Split avec un sprite du héros vert, et un « press start » à sa droite. Quoi c’est tout ? Où est-ce qu’elles sont les options ? Et moi qui pensais faire un mode deux joueurs avec Donovan, c’est mort. Bon ok, peut-être que je chipote. J’appuie donc sur start et là, j’ai l’droit à la fin de l’intro que j’ai pu voir avant d’appuyer sur star… c’est peut être une gaffe des programmateurs. Bref, le type est dans la machine : back to the moyen age ?! Alors j’vais tomber sur des mecs en collant ? C’est pas du tout mon délire, l’époque médiéval, je commence à perdre mon calme (mais c’est ça qui me plais, parce que j’prendrai un malin plaisir à les éliminer un par un). J’arrive dans les bois et à ma droite, y a des mecs, tous les mêmes, en bleu qui font tous la même chose (courir avec une lance, puis revenir en courant dans le sens inverse, puis recourir dans le sens normal, puis recourir dans le sens inverse, puis encore…) ma patience a ses limites !!! J’arrose les mecs en pantalon slim avec mon fusil. Quoi ? Ils reviennent ? À l’infini ?! Normalement, le b-a-ba d’un programmateur c’est d’arrêter un événement qui se déclenche. Et là, ce n’est pas le cas. Donc c’est mauvais signe (des mauvais signes qui s’accumulent d’ailleurs petit à petit).



Ah, il y en a un en rouge qui me tire des flèches. Mais c’est qui lui ? Il lui faut au moins un bonne dizaine de missiles pour le tuer ? J’commence à comprendre, soit ces incapables de programmateurs ont bu, soit on s’fout d’ma gueule. Parce qu’une balle pour tuer un tecktonik bleu, puis 35 pour tuer un même tecktonik rouge… En plus, on est obligé de se faire toucher pour s’en débarrasser. Et ouais, j’ai oublié de dire que le héros à l’air de compter jusqu’à 10 pour faire chaque pas en avant, il est lent j’ai jamais vu ça… Bref, en continuant mon chemin, je remarque qu’en fait, y a même pas d’autre arme. On en a qu’une seule qu’on peut « améliorer » et on a une ou deux sortes de bombes spéciales qu’on ne peut même pas envoyer en visant. À part ça, Robin des bois tire dans toutes les directions mais c’est bizarre parce qu’en fait, il est super PAS maniable, contrairement aux autres héros des run’n gun concurrents (dont les jeux sont pourtant sortis avant…). Il m’arrive donc souvent de me faire toucher obligatoirement, sans pouvoir broncher. Le mini-boss est laid, et le décor moche. Franchement, les graphistes avaient flemme : on aurait dit qu’ils essayaient de dessiner les ennemis alors qu’on leur a tiré un tranquillisant pour fauve. Mais regardez mois ces monstres rouges ! Ils ne font même pas la moitié du corps du héros qui d’ailleurs, commence à m’prendre la tête parce qu’il répond pas du tout à ce que je lui demande de faire, ce bouffon!



Horrible, vous savez c’que c’est qu’horrible ? Ça fait plus de dix minutes que je tire sur le boss (un chevalier géant) avec la même arme bien sûr puisqu’on en a qu’une. Mon doigt est sur le bouton depuis je ne sais pas combien de temps, et comme ça tire à l’infini, j’éprouve aucun plaisir à l’arroser de missiles. Ça ne lui fait rien ! Donc en 10 minutes, il perd… un bras, en 13 minutes, c’est la tête qui explose, et environ 3 minutes après c’est le corps qui fini par être complètement détruit.



Franchement, c’est pour vous que j’accepte de poursuivre l’aventure dans le deuxième niveau : la préhistoire. Et puis quoi encore, j’vais taper quoi là, un tyrannosaure géant qui va me prendre 25 minutes d’arrosage ? C’est ça ? Et même, pourquoi j’ai passé mon temps à défoncer des êtres humains et animaux, alors que j’suis sensé démolir des extraterrestres ? C’est quoi cette arnaque ? J’comprends plus rien… c’est une torture ce test. Ma confiance pour ce jeu est semblable à celle que j’ai pour les cabinets de chirurgie laser clandestins qu’on trouve dans les magazines gratuits.



Wow ! Un shoot’em up ! Tout n’est finalement pas si perdu que ça. (En fait si, c’est perdu, c’est pourri ce jeu, mais y a toujours un espoir, le même espoir que pendant les tirs au but de France-Italie 2006) Bon c’est quand qu’ils arrivent les ennemis ? À ouais ok, ils viennent tous d’un coup ! Le plus triste, c’est le décor de fond composé d’un arbre qui occupe un quart de l’écran et qui est répété à l’infini. Le vaisseau (copié 100% sur star war, ça y est j’dénonce j’ai plus d’état d’âme) est d’une lenteur hideuse comparée à celle des ennemis, on ne peut même pas les éviter. Y a même des roches qui tombent sur nous sans qu’on ne puisse rien faire ! On a toujours la même musique (ou plutôt des notes qu’un chien aurait appuyé avec sa patte) de synthé, type électro. Ça se répète, ça se répète, ça se…



Vas-y, ça m’soule ce Slip machin là… Time j’sais pas quoi là, c’est moi qui a perdu du temps d’ma vie ouais ! Ça c’est un jeu qui a été développé dans une cave ça ! J’arrête j’en peux plus. Nan attends, avant d’finir, j’vais défoncer le héros contre un obstacle parc’que c’est tout s’qu’il mérite ce $@**§!! Ça et aussi une grosse claque dans sa bouche. Le pire c’est quand j’repense qu’ils ont utilisé le mode 7 (vous savez que j’y tiens) ! Mais en fait le seul moment de tout mon interminable test, et j’ai bien dit le seul, où le mode 7 est utilisé, c’est dans l’écran titre (il vient en zoom). À mon avis, les programmateurs savaient pas le maîtriser, ils ont dû faire des nuits blanches pour sortir ce zoom… de *@!$§.



Vic Tokri ou j’sais plus quoi, nous a sorti un jus de chaussette. Imbuvable. Le plus marrant c’est qu’après ça, je me suis renseigné auprès d’autres critiques sur le net, et j’en ai trouvé qu’un seul qui ait fait le test. Il est allé jusqu’au 3ème niveau (il parait que c’est l’Égypte) !!! Puis il a craqué. Lui aussi. Ce jeu a malheureusement confirmé les préjugés que j’avais sur lui. Totalement infect. Ne vous faites pas avoir si quelqu’un vous le propose à prix élevé.
P.S : pour ceux qui ont aussi vomi sur ce jeu, et qui voudraient savoir la fin de cette *@!§*$, j’ai pu la voir sur Internet. On y aperçoit une rue en paix (parce qu’il y a deux enfants qui jouent). Vous apparaissez dans la presse. « Tirmat (le chef des bouffons) a été avalé par la brèche temporelle et a été effacé de l’existence ». C’est tout.



Pour vous défendre, amis internautes, moi, Ham Tyler, je me devais de leur faire une visite de courtoisie « explosive » à ces Vic *@!$§!!!… Ne vous étonnez donc pas si avec Google Earth, vous voyer un terrain vague à la place de leur immeuble.
Le point de vue de César Ramos :
Peu commun, mais à rien.