United Colors of Monochrome.
Jouer aux jeux oldies sur sa Wii

La brique inutile reconditionnée par PanterA
Comme beaucoup d’entre nous mon bon, tu as acheté une Wii, et tu te demandes encore pourquoi. Tu as certainement entendu le chant des sirènes de chez Nintendo, et tu t’es bien fait enfiler pour le coup. En effet, tu n’es pas sans ignorer que les bons jeux ne sont pas légion sur cette machine, et tu ne comptes pas attendre la nouvelle version de « Léa Prends sa Cuite » pour amortir ce pavé blanc. Tu as trouvé le bon tutoriel, celui qui est simple, et qui te permettra en moins d’une d’oublier ta vilaine envie de te couper une couille pour laver l’affront que cette dépense te fait vivre au quotidien.

A la fin de cette belle page, tu pourras sans peine découvrir la console sous un autre angle : celui de l’émulation royale. La Xbox première du nom s’en sortait plutôt pas mal dans ce domaine, mais l’avantage de Big N, c’est encore de faire des consoles jolies, petites, et surtout silencieuses, à défaut de qualité. Mis à part l’émulation, tu pourras t’adonner aux tests de homebrews savoureux, notamment la lecture de contenu multimédia (DivX, MP3, Photos, ...) et stocker tes jeux originaux sur un support externe, afin d’avoir un super jukebox à jeux vidéo à la maison.

Attention cependant : cette page n’est pas une incitation au piratage. Stocker un jeu Wii sur support USB, c’est déjà pas du joli lorsque l’on possède l’original, alors je ne parle même pas de les télécharger honteusement sur Internet. C’est encore un coup à finir en taule pour aller se faire pousser la crotte...

Attention cependant (encore) : ce tutoriel s’adresse à ceux qui ont une Wii version 4.2. Ceux qui sont en 4.3, veuillez patienter que je puisse faire les tests nécessaires. Il est à noter cependant, que le firmware 4.3 n’apporte rien de plus que le 4.2, si ce n’est contrer les tentatives de piratage. Tonton PanterA vous recommande donc de rester en 4.2, et de ne pas la ramener. Sous aucun prétexte.

Attention cependant (toujours) : il est bien évident que tu prends tes responsabilités mon grand. De ce fait, si ta console brûle ou te rote à la gueule pendant la modification, inutile de venir m’attendre devant ma porte avec les lanternes et les fourches pour brûler mes roupettes sur le bucher.

Attention (j'aime), avant d’aller plus loin, la liste du matériel à prévoir :

- Une console Wii (en version 4.2 maximum) avec ses câbles.
- Une connexion Internet, avec la Wii branchée dessus (1).
- Une carte SD (2).
- Un support de stockage externe USB (clé USB, ou disque dur) (3).
- Quelques DVD-R (4).
- Un pack de bière (12 x 33 cl devrait suffire, il n’y en a pas pour longtemps).
- Quelques clopes.
- Un chapeau de blaireau.

(1) – La connexion Internet n’est pas indispensable. Il est également possible de récupérer tous les fichiers nécessaires grâce au logiciel « NUS Downloader », mais si tu n’as pas Internet, passe ton chemin. La manipulation est beaucoup plus longue. Avec quelques recherches, tu trouveras sûrement un site qui propose un rapide tutoriel équivalent à celui-ci, sans avoir le WiFi sur la console.

(2)- Une carte SD de 2 Go maximum de préférence. Par expérience, je sais que certains cartes de 4 ou 8 Go fonctionnent, mais c’est un peu la loterie.

(3)- Le choix du stockage externe n’est pas indispensable, et sa nature dépendra des besoins. Pour stocker des ROMs d’émulateurs, s’il n’y en a pas des milliers, la carte SD devrait suffire. Pour stocker des films, musiques, jeux et autres, la clé USB voire le disque dur devrait se révéler indispensable.

Pour un disque dur externe, format 3.5’’, ou 2.5’’, c’est selon. A savoir malgré tout que certains modèles de 2.5’’ sont incompatibles (par expérience, les Samsung P2, ne fonctionnent pas).

(4)- Uniquement des DVD-R. La console ne lit pas les CD-R. Et encore certaines consoles embarquent un lecteur inviolable, qui ne pourra pas lire les DVD-R (que ce soit des ROMs, ou des jeux).

1. Enlever sa culotte à la Dame Blanche.

Dernier rappel : Surtout bien vérifier que la console est en firmware 4.2 MAXIMUM !

Procédons à l’installation de la chaîne homebrew. Cette dernière fait office de lubrifiant de qualité afin de pouvoir insérer du gros contenu dans le rectum de la Wii :

- On commence par aller dans les paramètres de la console, pour la connecter à Internet. Il est conseillé par ton idole (j’ai nommé, moi même), de désactiver le WiiConnect24, car cette vérole sidaïque aurait tendance à vouloir installer les mises à jour sans te demander ton avis. De toutes façons, il n’est pas indispensable, si ce n’est pour la chaîne info et météo, et je ne te crois pas assez fainéant pour t’empêcher de tourner la tête pour admirer le temps, et il est toujours bon, afin de préserver une vie sociale correcte, de sortir de temps en temps acheter le journal pour s’informer des performances de l’équipe de France en temps réel.
- On continue par récupérer cette archive (zShare.net – ZIP – 3.75 Mo).
- On la décompresse.
- On formate sa carte SD en FAT32.
- On colle le contenu de l’archive dans sa carte, de manière à avoir les répertoires « apps, private, sciifii, Sciifii Offline Downloader » et les fichiers « boot.elf, hacks.ini » à la racine de la carte.
- On enfourne la carte dans sa console.
- On se fait péter une mousse, et on allume la console.
- Wii Version 4.2 : Il suffit de cliquer sur le petit bouton « Carte SD » disponible en bas à gauche de la télé, et passer les quelques pages de notices si c’est la première fois que cette option est lancée.
- Wii Version <4.2 : Il suffit d’aller dans le menu Wii, et d’ouvrir l’onglet « Carte SD », et passer les quelques pages de notices si c’est la première fois que l’option est lancée. HackMii va se réveiller et demander l’autorisation de se lancer, autorisation que tu te feras une joie d’accepter. Le logiciel se charge, et semble figer sur la première page. Pas de panique, il suffit d’attendre quelque secondes pour que « Press 1 to continue » apparaisse.
- Suis les instructions à l’écran, et fais confiance à ton bon sens pour installer les trois outils : The Homebrew Channel, DVDX, BootMii.
- Une fois le tout terminé, la console redémarre.
- Magie, la chaîne homebrew est installée est disponible sur le bureau !


2. Installation du nécessaire.

- Après s’être paluché hardiment pour fêter l’arrivée de la chaîne homebrew, on rentre dedans (ah ah ah) tout en laissant la carte SD dans la console.
- La liste des homebrew disponibles apparaît, il n’y a pas lourd actuellement, ça tombe bien, ça évite de chercher « SciiFii », puisque c’est ce chacal qu’il faut lancer.
- L’homebrew se lance, et propose trois options :
Hack your Wii ! (Light Mode)
Hack your Wii ! (Full Mode)
Unhack your Wii !

C’est bien évidemment « Full Mode » qu’il faut choisir. La troisième option est cependant à garder sous le coude, pour remettre la console comme à l’origine (bien que Nintendo arrive à détecter les Wii modifiées en cas de retour S.A.V.), car il ne faut jamais formater une console modifiée !

- Une fois l’option choisie, l’installation démarre.
- C’est à ce moment précis que le reste des bières, les clopes et le chapeau de blaireau interviennent. Se saouler et danser en slip sur sa table basse peut-être une occupation comme une autre, en attendant que tout se fasse. Ce n’est pas très long, mais ce n’est pas rapide non plus. Je dirais (sans jamais avoir chronométré), qu’il faut une vingtaine de minutes (la console télécharge les fichiers dont elle a besoin via Internet, les décompresse, puis les installe).
- Une fois à termes, il faudra viser, malgré l’alcool, pour appuyer sur le bouton indiqué à l’écran pour redémarrer la console.
- On est pas des tapettes, c’est terminé. Une nouvelle chaîne « USB Loader GX » est apparue. C’est cette magnifique chaîne qui permettra de lancer les copies (de sauvegarde) des jeux Wii sur support USB.


3. Brèves explications sur l’utilisation de la chaîne Homebrew.

La chaîne homebrew est très simple à utiliser, seulement, quelques recommandations s’imposent, notamment pour placer les homebrews dans la carte SD. Pour pé-cho de l’homebrew, deux solutions s’offrent à toi mon mignon :

- Par Internet (la méthode dite du « Warrior » : Tu te surprendras vite à rôder sur la toile pour chopper de quoi sustenter ta console fraîchement remise en circulation. Tu verras de part tes yeux ébahits et tes couilles qui brûlent (pour cause de bouche ouverte = clope qui tombe), que des homebrews, il y en a une chiée (+ 12). Il y en a des bons, il y en a des excellents, il y en a des qui sont pas trop biens, il y en a qui nous font nous demander pourquoi quelqu’un a pris le temps de caguer une bouse pareille sans avoir trouvé la mort à ce jour. Et tous seront égaux, mais ce ne sera pas facile. A noter malgré tout, que les homebrews restent de la programmation amateur.

Une fois téléchargé l’homebrew de ton choix, tu le décompresses avec grâce. Tu noteras que l’homebrew est rangé proprement dans un répertoire « Apps », c’est tout simplement parce que les homebrews doivent toujours être placés dans le répertoire « Apps » de la carte SD. C’est ainsi, c’est écrit dans la bible. Sinon, la chaîne ne les trouvera pas sur ta carte mémoire. A noter également qu’il ne faut rien renommer, et laisser les fichiers d’origines et au bon endroit !

- Avec l’Homebrew Browser (la méthode dite « de la couleuvre », donc approuvée par moi) : Il y a un homebrew qui transpire la classe tellement il est pratique (mais qui nécessite cependant que la console soit en permanence reliée à Internet, ce qui ne pose pas de problème, puisque tu as bien évidemment pensé à virer cette saloperie de WiiConnect24. C’est un menu tout bête, qui propose toute une palette d’homebrews (de l’émulation au multimédia, en passant par les utilitaires). Tous les homebrews sont répertoriés par catégorie. Lorsque l’un d’entre te paraît intéressant, il te suffit de lui cliquer sur la musette pour voir une brève description (en anglais) de la bête, une note sur cinq (une moyenne de tous les utilisateurs qui ont voté), et les accessoires avec lesquels tu peux jouer (WiiMote, Nunchuk, Clavier, WiiZapper, ta soeur, et bien d’autres). S’il te convient, tu cliques sur « Download », et il se télécharge, décompresse, et installe là où il faut dans ta carte SD. L’homebrew browser, devant Allah en personne, je te garanti que c’est ta vie à partir d’aujourd’hui tellement c’est violent comme truc. De plus, les homebrews que tu as déjà dans ta carte SD sont repérés, et une icône t’indique s’il faut les mettre à jour lorsque tu naviques sur ce petit soft. Pour mettre à jour, c’est idem : tu ouvres la page, tu cliques sur « Update » et tu caresses ta verge en voyant comme c’est pratique.

Cependant, certains homebrews nécessitent des répertoires placés ailleurs sur la carte SD. Notamment, les émulateurs, qui créent un répertoire à la racine de la carte mémoire, pour stocker les ROMs (même si on peut les mettre ailleurs), les fichiers de sauvegardes, les images d’aperçus des jeux (très long à faire, mais tellement plus joli), et j’en passe.


4. Grâce à PanterA, on récupère l’essentiel et on le met en application.

Parce que PanterA, ce n’est pas qu’un homme 50 % bière 50% crasse, c’est aussi 100% de classe, et il pense à tout. Alors, tu vas te faire une joie de récupérer cette seconde archive (zShare.net – ZIP – 12 Mo), qui contient du vital.

-4.A- Côté Wii :

Une fois décompressée, l’archive t’offre deux répertoires : Wii et PC. Pour l’heure, nous allons nous occuper du répertoire Wii.

Le répertoire Wii contient, un dossier Apps, qui contient :
- L’Homebrew Browser, décrit ci-dessus.
- WAD Manager, qui servira à installer des chaînes Wii sur la console (des raccourcis pour lancer des homebrews, mais aussi des chaînes WiiWare et Virtual Console).

Il faudra donc copier le contenu du dossier Apps dans le répertoire de la carte SD du même nom.

Le répertoire contient aussi un dossier WAD, qu’il faudra laisser à la racine de la carte SD. C’est dans ce répertoire qu’il faudra copier les chaînes à installer (qui sont au format *.WAD). A noter cependant, que les chaînes s’installent sur la mémoire de la console, et cette dernière étant limitée, tu ne pourras pas en installer des tonnes.

Toujours est-il qu’avec l’Homebrew Browser, tu peux déjà te dorer la gauffrette comme un chacal, et goaler tous les émulateurs qui t’intéressent, et passer des soirées entières à te branler tranquillou sur des tonnes de petits softs sympas, et surtout : gratuits. Oui, car je ne le répèterai jamais assez : « Quand c’est gratuit, c’est mon prix ».

Si l’intérêt que tu portes à ta console fraîchement sortie du placard s’arrête à l’émulation et petites bidouilles, l’aventure s’arrête ici pour toi, et tu peux supprimer le répertoire PC que tu viens de télécharger. Si tu comptes aller plus loin, c’est la suite.


-4.B- Côté PC :

Dans le répertoire PC, il y a deux utilitaires :
- WBFS Manager 3.0 : un utilitaire pour transférer tes jeux sur le disque dur (puisque le disque dur de la console sera au format WBFS, que Windows en reconnaît pas).
- Wii Update Manager : un utilitaire pour patcher les jeux que tu comptes enregistrer dans le disque dur pour ne pas les abîmer, et ainsi, leur enlever leur vilaine mise à jour.

Tu peux installer les deux, ce ne sera pas du luxe.


5. Préparation du disque dur, et utilisation de l’USB Loader GX.

A partir d’ici, nous ne nous occuperons plus que du disque dur, des jeux, de la bière, et des slips de Papy. Pourquoi les slips de Papy ? Parce que nous sommes nombreux à nous être oubliés devant autant de beauté une fois la Wii décortiquée, et quitte à saloper un slibard, autant que ce ne soit pas le notre. L’age avancé de Papy vous disculpera sans l’ombre d’un doute. A manger trop de soupe, à boite du pinard de mauvaise qualité, à être sénile... Caca-culotte, c’est le sport quotidien de Papy.

-5.A- Préparation du disque dur (ou clé USB) :

- Si tu utilises un disque dur USB, tu peux le partitionner. Ainsi, avoir deux partitions : la première en WBFS (et donc non lisible par Windows, qui contiendra tes ISOs), et une seconde en FAT32 (voire NTFS), qui contiendra à foison de ROMs, de DivX pornos, de MP3, de photos, ou encore cacher les photos des gonzesses que tu t’envoies pendant que la tienne se crève le cul à bosser pour t’entretenir. Ou tout simplement dédier le disque aux ISOs. C’est maintenant que l’on choisi. Et il ne faut pas se piner, parce que plus tard, il est impossible de redimmensionner les partitions, puisque Windows ne reconnaîtra pas la WBFS.
- On commence par brancher le disque dur (ou la clé USB) sur le bon port USB de la console, celui-ci :

IMAGE01
(Cette table n’est pas la mienne. Car propre de tous poils pubiens)

Pour ceux qui utilisent un disque dur auto-alimenté, qui comporterait donc deux fiches USB, il faut brancher celle qui le plus gros câble sur le port renseigné sur l’image (c’est celle qui envoie les données et le jus). La seconde fiche n’est qu’un supplément d’alimentation.

- On allume la console (en vérifiant bien évidemment qu’il n’y ait pas de boutons pour allumer le disque dur, on est pas trop con), et on file sur la chaîne « USB Loader GX ». Elle ne tardera pas à te faire savoir que tu ne disposes pas de partitions au format WBFS, et te proposera d’en formater une. Si tu as partitionné ton disque dur, tu peux te repérer avec la taille des partitions qu’elle affiche, et sélectionne celle que tu comptes utiliser pour stocker tes ISOs. Le formatage dure une seconde (même pour un gros disque dur).
- Aussitôt après, tu arrives sur la page d’accueil de « l’USB Loader GX, qui semble bien vide, puisque tu n’as rien mis sur ton disque dur.
- On va le mettre à jour de suite, pour se faire, clique sur le bouton « engrenage » en bas à droite de l’écran. Ce dernier t’amène dans les paramètres de l’homebrew. Fouille dans les pages, et constate la présence d’un onglet « Mise à Jour ». Tu t’empresses d’aller dedans, et tu mets à jour tout ce qu’il te propose. Théoriquement, tout est à jour, puisque la console a du télécharger la dernière version lors de l’installation, mais on ne sait jamais, nous ne sommes jamais à l’abri d’une grève.
- Dans ce même engrenage, il y a une option « Chargement Jeux », c’est ici, que l’on choisit ses paramètres préférés. Attention : cela affectera le chargement de tous les jeux. Mais tant mieux après tout, tu vas en profiter pour activer l’option « Anti Erreur #002 », elle fait chier pour tout un tas de jeux, cette vilaine pute aux cheveux décolorés par l’eau oxygénée.
- Une fois ceci fait, on revient à l’écran principal.
- Pour rajouter un jeu de ta collection personnelle : tu choppes ton DVD, tu lui colles dans sa face, et tu cliques sur le petit bouton « + », en bas à gauche de l’écran ce coup-ci.
- La console va mettre quelques secondes à identifier le disque, puis te proposer d’installer le jeu, ce que tu acceptes. Répètes l’opération jusqu’à épuiser ton étagère. Et si tu as des enfants, une femme, ou tout autre saloperie dans ce genre, tu vas demander le pardon du seigneur pour attendre des heures de transfert pour y mettre l’intégrale de « Léa prend sa pétée sur un capot de 205 GTI » et autres « Wii fait à manger pour ton poney tout mal fait ». Encore que par chance, ces jeux ne pèsent que quelques centaines de mégas, et sont rapidement transférés.

Ce fût long, mais du temps gagné pour l’avenir, à coup sûr. Maintenant, le but est de patcher les ISOs que contient ton disque dur. Pour l’instant, pas trop de danger. Tu as forcément lancé au moins une fois tes jeux, et les mises à jour ont donc du être installées, mais ça te fera un bon entraînement pour la suite. Voire une sécurité supplémentaire pour les gens qui achètent des jeux pour les laisser sous plastique et se branler devant (oui, je vois déjà les messages privés d’insulte des collectionneurs maladifs).

A ce stade, on lève son séant, on débranche son disque dur, et on le colle sur son PC. Attention ! Windows ne reconnaissant pas le système de fichier « WBFS », il te proposera de formater la partition pour la rendre saine. Il faut lui répondre que non (Annuler), ton disque dur sera sain, lorsque le cul de sa mère le sera aussi. Et on ouvre « WBFS Manager ».

L’utilisation du logiciel est très simple. Il suffit de répérer la lettre de la partition WBFS dans le poste de travail, et la charger sous WBFS Manager. La liste des jeux apparaît sur la gauche. Il suffit de les extraire (clic droit), pour les avoir au format ISO sur son ordinateur. Attention cependant, sur le disque dur de la console, ils sont compressés. Mais une fois décompressés en ISO, ils font tous 4.7 Go.

Une fois les ISO extraits, il suffit de les passer avec un petit coup de « Wii Update Manager », il est très simple et se passe de commentaires.

Une fois patchés, il suffit de les réinjecter dans le disque dur de la console, toujours avec WBFS Manager (il faut donc virer les ISOs déjà présents sur le disque dur, et mettre les ISOs fraîchements patchés). Ensuite, on recolle le disque dur au cul de la console, et on va se faire une joie de télécharger les pochettes de jeux, pour embellir l’immonde USB Loader GX.

- On colle donc le disque dur sur la console, on allume la console et le disque dur, et on file sur la chaîne USB Loader GX.
- Il faut configurer l’affichage pour avoir les boîtes des jeux à gauche, et la liste des jeux à droite. C’est dans les options en haut de l’écran.
- On clique sur la pochette, et magie ! Il propose de télécharger les jaquettes 2D, les jaquettes 3D, ou les images disque.

IMAGE02 – IMAGE03
(jaquette 2D – jaquette 3D)

Par expérience, je sais qu’il trouve toutes les jaquettes 2D et 3D, mais reste récalcitrant sur bon nombre d’images disque...

Il ne reste qu’à jouer et profiter de cette belle installation. A noter cependant, que certains jeux disposent d’une protection anti-copie récalcitrante, et ces certains jeux ont besoin de réglages supplémentaires. Pour configurer le chargement d’un jeu en particulier, sans affecter le chargement des autres, il faut cliquer sur un jeu comme pour le lancer, mais avant de le lancer, cliquer sur le bouton « Paramètres », à gauche, juste à côté de « Retour. Mais, compte tenu de la variété de réglages possibles, et du peu de légalité, je m’abstiendrai d’en dire plus. Avec un peu de chance, un site Internet propose déjà tout plein d’informations pour t’aider !



6. C’est terminé !

Voilà, tu sais tout. Tu es fort, et certainement bourré. Je ne me suis pas trop attardé sur certains points que je juge vraiment simples, on pourrait le faire avec la WiiMote dans le cul. Cependant, si tu bloques sur l’utilisation d’un homebrew, d’un émulateur, ou de quoi que ce soit d’autre, il suffit de chercher ton idole sur le forum, et de venir le passer à la questionnette !

Sur ces bonnes paroles, amuse-toi mon mignon !