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Teenage Mutant Hero Turtles : Fall Of The Foot Clan
Konami - 1990
Kowabunga le cri...Des Ninjas ! par Clem_1up

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Teenage Mutant Hero Turtles : Fall Of The Foot Clan est le premier opus Game Boy de ces célèbres tortues mangeuses de pizzas qui ont envahi tous les foyers vers les années 90, que ce soit en terme de dessin animé, de jouets ou de BD ou de n'importe quel produit dérivé..


Oui, on possède tous chez soi quelque chose a l'effigie des Tortues Ninja, ne serait-ce qu'un Divx? (sauf toi peut-être, lecteur perdu, qui n'a que pour culture l'odeur des matières fécales de tes vaches).
Donc oui, tout le monde connaît au moins le fameux Kowabunga!, le maître-rat Splinter, le méchant Shredder, et bien sur la bonnasse (et accessoirement journaliste) April.
Aujourd'hui, nous allons nous tourner vers un jeu à grosse licence, donc, édité par Konami en 1990, juste après les deux opus sur NES.



Le scénario est bidon, typiquement beat'em all-esque, jugez-en par vous-mêmes : Cette grognasse d'April a été enlevée par le vilain Krang, et c’est aux quatre reptiles humanoïdes que revient la lourde tâche de ramener la journaliste à la maison. (Ce paragraphe contient deux expressions folkloriques, sauras-tu les retrouver ?).



Parlons gameplay maintenant. Votre poursuite infernale sera rythmée par cinq niveaux. On commence dans la ville pour finir au fameux Technodrome, mais avant, il vous faudra suivre vos ravisseurs par les égouts, par une rivière et même par une autoroute où l'on progresse sur les capots des camions fillant à toute allure! Un boss vous attend à la fin de chaque niveau. Ces niveaux sont sélectionnables au commencement de la partie, au cas où vous seriez un obèse analphabète estropié, mais je reviendrai sur la difficulté plus tard.



Vous avez les 4 tortues mutantes sous votre contrôle, vous sélectionnez le protagoniste que vous adulez avant un niveau. Chaque héro arbore son arme de prédilection (Leonardo porte son épée, Raphael se bat avec des espèces de grosses fourchettes, plus communément appelées des poignards Saï, Michelangelo est lui armé de ses Nunchakus et Donatello de son fidèle bâton bô ).



Coup de pieds sautés et Shurikens seront aussi de la partie pour arriver aux bouts des cinq niveaux horizontaux.

Les sbires de Krang vous assaillent de tous les cotés. Vous vous défendez comme vous le pouvez en distribuant des coups à tout va, en foutant la misère à tous les connards qui se mettent en travers de votre chemin, et jusqu'au boss final du stage qui sera là pour vous faire suer des couilles.



Mais non. Non parce que le jeu se torche comme ça, à la va-vite. Et je dis pas ça par prétention.
On avance sans crainte le long d'un niveau, le nombre d'ennemis ne vous fera pas peur, un simple coup suffit pour les dézinguer. Quant aux boss : une promenade de santé. On pare leurs attaques avec l'arme, et dès qu'ils ont fini, on attaque. Cinq coups suffisent. Bon, j'admet que Shredder et Krang sont un peu plus techniques (Stage 4 et 5). Vous verrez.
Je ne parle pas non plus des parts de pizzas que vous trouverez sur votre chemin pour récupérer de la vie.
Konami nous à pondu un jeu où la difficulté n'existe presque pas. Nouveau concept, peut-être…



Cependant, il y a des choses dans ce jeu qui le sauve de l'exil sur l'étagère où il prendra la poussière.
Déjà, il existe des mini-jeux, des sortes de défis à la Fort-Boyard où vous devrez par exemple battre Krang à des jeux, trouver un chiffre entre 1 et 100, tirer sur des cibles, etc. Pour y parvenir, il faut trouver ces niveaux cachés dans les stages.
Ensuite, le jeu est hyper fidèle au dessin animé. Tous les ennemis sont tirés de la série, vous serez amenés à vous défendre contre les soldats du Foot Clan, des Mousers, les Shell Crushers, des Rodneys et des Spine Stretchers ! (vous n'avez rien compris ? Bande d'ingrats).
Les boss aussi sont tirés de la série : Be-bop, Rocksteady, Queen-Bee et bien sûr Shredder puis Krang.



Au niveau des graphismes, le jeu est sublime. Je rappelle qu'il est sorti en 1990, donc un an après la sortie de la première Game Boy.
Les sprites sont gros, les décors sont bien faits et très détaillés, et surtout, on a le droit à un scrolling différentiel des plus réussis, surtout au stage de l'autoroute.
Entre chaque stage, ont à le droit à une petite animation introduisant le stage suivant. C'est beaux, c'est mignon, on aime !
Le son est rythmé, pour vous mettre dans l'ambiance, il se laisse entendre, rien à redire, franchement.



En conclusion, vous l'aurez compris (ou pas, mais laissez moi vous dire que dans ce cas vous êtes une chèvre), ce jeu relève plus d'un défouloir, (normal pour un Beat'em all me direz vous) à cause de sa facilité déconcertante. Toutefois, vous vous laisserez tenter plusieurs fois par les graphismes fins et beaux de ce jeu et par son gameplay des plus réussis. Et puis merde quoi, vous laisseriez Shredder racler le placenta d'April si facilement ?!



Je pense qu'on peut le classer dans la catégorie des jeux de chiottes, croyez moi quand je vous dis qu'on peut le torcher (GAG !) à la cool en dix minutes.
Le point de vue de César Ramos :
A l'instar de son homologue NES, grosse distribution, le jeu de tous les lots, à rien du tout.