"Société, société, je boirai pas ton Banania."
Metal Head (32X)
Sega - 1995
Les mechas débarquent sur Megadrive par Zanrek

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Devant l'immense liste qui s'offrait à moi pour réaliser mon premier test pour le site du bien, j'ai choisi, plutôt que de commencer par un gros hit que tout le monde connait, un jeu pourtant très bon, mais très peu connu du grand public. Metal Head. Hein? non je ne suis pas en train de faire la critique d'un groupe de métal néo destructeur, mais bien d'un jeu. Un jeu SEGA. Un jeu Megadrive. Un jeu 32X.



Vous voilà face à une vitrine oldies proposant un certain nombre de jeux Megadrive 32X, et votre oeil lorgne sur les jeux à moins de 10 Euros.... et essaye de distinguer les jeux non estampillés EA Sports... Et là votre regard se pose sur... Metal Head ? C'est quoi ce jeu ? Connais pas... Toujours est il que comme vous êtes oldies, que vous avez un 32X et 10 euros dans votre poche, vous prenez le jeu (complet en plus... au moins tout ne sera pas perdu). Un rapide coup d'oeil sur la jaquette arrière... de la 3D, des polygones gros, moches, verts et gris... çà sent la 3D daubique... De toute façon on a acheté le jeu... On peut plus revenir en arrière.



Alors on se dépêche de monter les trois étages (parce que tout bon oldies habite dans un immeuble au 3° étage sans ascenseur), et on insère le jeu dans le monstre : la megadrive 32X qui trône devant la télé. On enlève vite fait le manteau et les pompes, le logo SEGA apparait.

En premier lieu, on a le droit à une petite démo entrelacée d'une intro. C'est la guerre lieutenant ! Il y a 5 ans, on avait mis au point un comité antiguerre mondiale et manque de bol on se fout toujours sur la gueule. Alors vous allez intégrer un bataillon de Metal Head (oui c'est un bataillon constitué de... Vous même seulement... Sinon j'aurais dit Metaux Heads). Un Metal Head ? Oui, c'est un mecha qui peut se déplacer à 80 Kmh (mais comme vous aves moins de 2 ans de permis vous ne dépasserez pas les 50, on est en ville bordel!)... Bon j'appuie sur start, on l'a compris, faut monter dans le mecha et tout péter. Sega à pompé sur Steel Bataillon jusque là.



Bon on va vaire un petit tour dans les options, mis a part un choix de la difficulté et un classique sound test, on voit que l'on peut activer les voix et les textes soit en jap, soit en Anglais. si on est geek, on prend le jap, si on est geek et qu'on veut piger, on prend anglais. On bourrine start pour sortir de ce fichu menu et commencer à jouer. Enfin !



Alors première chose, manettes 3 boutons s'abstenir... Ici on a un vrai jeu pour manette 6 boutons puisqu'il va jusqu'à utiliser le bouton "Mode" pour changer de vue (moi qui croyait que ce bouton ne servait qu'à augmenter le prix des pads). On est donc à la 1° personne, et la mission commence par un rapide briefing dans le cockpit du mecha. Une petite animation assez marrante anime la tronche du grand chef lorsqu'il parle.



Alors que fait-on? Et bien le mecha peut aller dans toutes les direction, marcher, courir, aller de coté, mitrailler, tirer des missiles... On peut aussi regarder à gauche, à droite et changer de vue... Le tout dans une map en 3D texturée... Le jeu remonte un peu dans votre estime... çà sent la bonne vieille borne d'arcade tout çà.



Allez on embraye et on va faire un tour dans la ville. On commence à canarder 2~3 jeeps et quelques cyberclampins quand on se retrouve face à face à un autre mecha. Click missile locké, a pu méchant mecha. Il disparaît en éclatant en petits morceaux. En soi, ce jeu n'a donc rien de difficile. Il faut bien regarder la map pour trouver les cibles et faire gaffe à pas se faire canarder dans le dos... après çà, c'est du gâteau!



En somme ce jeu est très prenant pour peu que vous aimiez tout d'abord ce genre de jeu, mais aussi la 3D des premiers jeux. De plus, si on dispose d'un stick arcade pour Megadrive, pourquoi s'en priver? La maniabilité n'en sera qu'accrue et on s'y croira même un peu ! Seul petit bémol eut être, la musique bien que différente à chaque stage est très répétitive car elle ne dure pas très longtemps et la majorité des maps (peut être toutes, je ne suis pas allé jusqu'au bout) se passent en ville.



En conclusion, je dirais donc que même si ce jeu ne casse pas trois pattes à un canard, il est quand même bien capable de nous accrocher un bon bout de temps et de nous donner envie d'y rejouer pour une prochaine fois. Un jeu sympa donc mais pour lequel je ne débourserais pas plus de 30 euros.
Le point de vue de César Ramos :
Comme la majorité des titres 32X, relativement rare, mais pas cher.