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Holy Diver
Irem - 1989
Ou comment le cousin de la soeur par alliance de Simon Belmont tenta de faire aussi bien que l'illustre Mr Belmont par Sukoshi

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ce jeu d'Irem se trouve être consciemment ou non, dans une ambiance proche de celle d'un Castlevania. Il prend donc place dans un univers assez gothique ou nombre de vilaines bestioles vous empêcheront d'aller on ne sait ou. Le jeu a été développé et édité par Irem, et n'est sorti au Japon que sur Famicom, en 1989.



Le plus étonnant dans ce titre, c'est avant tout le fait que le jeu porte le même nom que le premier album de Dio, le personnage principal ressemblant étonnamment à Ronnie James. Je vous invite a aller faire un tour sur la toile pour découvrir qui est Dio avant toute chose, en bon curieux. Ainsi, le Holy Diver qu'on traduira par le plongeur sacré qu'est notre personnage va s'enfoncer dans un enfer maléfique afin de sauver la terre du démon semble t il resurgi pour faire chier son monde (enfin surtout le notre). De l'origine du personnage, rien ne transparait. Qu'importe, on a surtout envie de tater de la manette, et de tester ce jeu a priori sympathique. Ledit personnage, a la possibilité de tirer des boules de feu comme le personnage Joe Yamato du jeu Mystic Defender sur Megadrive. De plus, il peut acquérir des pouvoirs spéciaux a la fin de chaque niveau :

* La double boule de feu (la bastos de base),
* Le Blizzard (niveau 2)
* Le Breaker (level 3)
* L'Over Drive (level 4)
* et le "Thonder" (on connaît la passion des nippons pour le détournement de la langue anglaise, je présume qu'ils voulaient dire "Thunder" (Niveau 5).



A noter que chacune de ces 'armes' sont utiles a travers le jeu, le blizzard, par exemple, permettant d'arrêter le temps, et de glacer même le feu. Même si le choix des armes est très intuitif, ce n'est cependant qu'en les essayant qu'on comprends leur réelle utilité. La musique est vraiment intéressante, des thèmes se rapprochant étonnamment des morceaux du Ronnie James Dio cité plus haut. Elles apportent une bonne ambiance, et ne sont pas désagréable ou répétitives. Du bon son oldies en somme.



Le jeu est composé de 5 niveaux avec des continues infinis. Pas de mots de passe, ce qui a obligé votre humble serviteur a laissé sa FC-X2 allumée pendant 72h. Admettons



Graphiquement, le jeu est de très bonne facture, grâce notamment au fait qu'Irem a toujours su produire des œuvres vidéoludiques de qualité, et au fait que le titre est sorti tardivement (89), permettant aux créateurs de mieux maitriser la console. Les détails des ennemis sont très jolis, affirmant l'ambiance d'un petit jeu inconnu par chez nous, et somme toute sans aucune autre présomption que celle de notre divertissement.



La maniabilité, quant a elle, est exemplaire. On saute, on bouge en l'air, on tire, le tout très naturellement; Là encore, la ressemblance avec les mouvements d'un Simon Belmont est étonnante. Le changement de pouvoir se faisant via la touche Start qui nous amène a un menu simple, rapide d'accès et de sélection.



En résumé, c'est un excellent jeu, qui mérite vraiment d'être connu, testé, et joué, la langue japonaise n'étant pas un problème sur ce titre très 'arcade'. On prends du plaisir, il est assez dur, assez long, mais les continues infinis permettent de pouvoir passer outre le défaut de présence d'un système de mot de passe. Ce titre étant relativement dur a trouver, je ne peux que vous conseiller de vous acharner pour le dégotter, quelques heures de plaisir vous attendent.

Le point de vue de César Ramos :
Ce jeu n'est malheureusement pas sorti sous nos latitudes.