Regard vers l’avenir, clope à la main, Pipomantis se dit qu’un monde meilleur existe. Pas forcément un monde sans guerre ni famine, mais juste un monde où il serait connu, où on le prendrait comme modèle dans les écoles primaires estoniennes.
Petit homme frisé, défenseur des daubes, amateur de jeux idiots et accessoirement boss de fin de Guitar Hero 2 Pipo est né un 2 décembre, comme Britney Spears et Maria Callas (plus tard, Nintendo et Microsoft lui rendront un vibrant hommage en sortant DS et Xbox 360 à la même date) et se délecte du retrogaming comme un être normalement constitué pourrait se délecter d’une pute de luxe slovène avec laquelle Pipomantis serait forcément déjà sorti.
Ce joyeux drille a commencé sur une NES, à l’age où ses premières amours se nommaient Duck Tales, Punch Out ou bien encore Blades of Steel. Puis, il passa du coté bleu de la force an faisant l’acquisition de la Megadrive. Au bal des débutantes, il n’arrivait pas à choisir entre Sonic 2, Ristar ou Landstalker. C’est alors qu’un vilaine junky nommée Playstation est venue le dépraver avec une bombe nommée Metal Gear Solid.
Depuis qu’il a pleuré devant ce jeu, Pipomantis a décidé qu’il écrirait sur les jeux vidéo, et qu’il en ferait son métier. Il rêve d’écrire des papiers bien branlette sur les phénomènes interprétatifs cachés derrière la symbolique des jeux, mais garde son âme d’enfant en vomissant sur une daube qu’il défendait la semaine d’avant.
Frivole en amour ludique, taquin en romance numérique, Pipomantis c’est tout ça, et un peu plus encore. Mais l’Estonie n’a toujours pas eu vent de ses exploits.
Passions : Jeu, écriture, concepts idiots, curling.