Un pixel, ça va, 65536, bonjour les dégâts.
Bomb Jack
Elite - 1985
Saute, Jack, Saute ! par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Bonjour, ami(e) internaute. C’est moi ton idole, ton ami, ton frère, et peut-être même… Ton père, qui sait, je voyage beaucoup… Avant que tu termines cette page, je tenais à… A créer le contact. Je voulais te dire que je t’ADORE. Peut-être que tu es là, tout de suite maintenant tu es assis sur ton canapé, avec une bande de copain… Ou de copines... Prêt à t’éclater comme un dingue. Ou alors peut être es-tu seul(e), entièrement nu(e) sur ton lit, avec le cœur… Froid comme l’hiver. Et là j’ai envie de te dire… Tu t’es trompé de site. Tu sais dans ce qui va suivre, je vais parfois aller un peu loin. Je vais peut-être dépasser mon intellect, mais c’est pour te distraire, toi, public.



Aujourd’hui, retrouvons la joie des salles d’arcade sur notre Amstrad chéri. Oui, le portage peut faire sourire, mais non, il n’en est rien, la machine va suivre. Enfin va suivre ce qu’on lui donnera, après il faut voir ce qu’on lui a donné…Bomb Jack. Un nom qui claque à vos oreilles comme … Un nom qui claque quoi. Pas vous ? Vous n’étiez peut-être pas là. Mais à l’époque, ce petit bonhomme avait son succès comme on dit. Il était du genre à quitter le bar, et que tout le monde lui dise « salue ta femme Jack ! ». Oui, Bomb Jack avait son petit succès. Un grand jeu d’arcade de l’époque. Et bien c’est la conversion Amstrad que l'on a là. Vous vous dites sûrement « Oui, tout ça, c’est du flan, j’y crois pas, comment c’est possible », tout ça tout ça. Et vous avez raison. Enfin en partie. Il est peu aisé de se dire qu’un portage Arcade vers Amstrad va être réussi. Mais si. Poursuivons. Et essuyez vos pieds avant d’entrer, merci.



On a donc après chargement un écran qui pète. Non, il n’explose pas, petit facétieux, il est fluo, ça clignote de partout. Ami(e) épileptique passe ton chemin. On choisit si on joue au clavier, ou au joystick, le nombre de joueur, et vogue la galère. Oui, pour couper tout de suite au mythe, non, ce n’est pas deux joueurs simultanés, petit fripon, ah ah qu’il est joueur... Viens par là que je te chique les joues.



Le principe de Bomb Jack est on ne peut plus bidon. C’est ce qui fait l’élite généralement. On a un bonhomme (Bomb Jack, pour ceux qui ne suivent pas…) qui a une faculté étonnante. Il peut sauter, très haut, et rester à planer un temps. Chic. Par chance il va se retrouver dans des tableaux où sont disséminés des bombes, qu’il doit récupérer. Simple. Bien sur il n’a pas qu’à sautiller pour tout chopper et on passe au tableau d’après, non non, ce serait trop simple. Ainsi il doit aussi éviter une horde d’ennemis suceurs de sang. Ou de… Enfin vraiment vilains. Pour ramasser les bombes, deux méthodes. Celle du petit kiki, qui les ramassera dans n’importe quel ordre pour avancer plus vite plus loin plus haut, vers le hall of fame. Mais l’élite ne fera pas cela. Elle analysera la situation. Et elle verra que la première bombe prise allume une autre bombe, qui une fois prise allume elle-même une autre bombe. Se forme ainsi toute une grappe de bombes allumées, qui, étonnamment, rapporte deux fois plus de points. Et c’est à ça que l’on reconnaît le vrai Arcade Man.



Le principe est donc simplissime. Une infinité de tableaux s’offre bien sur à vous, arcade oblige. La cueillette des bombes est bien sur entravée par des ennemis. Normal. On a deux types d’ennemis. Il y a le gros vilain, celui qui est là dès le départ du niveau, qui vole toujours vers l’ami Bomb Jack pour lui faire bouffer les pissenlits par la racine. Et il y a les suiveurs. Ils marchent de plateformes en plateformes, et dès qu’ils touchent le sol ils se transforment, et se mettent à voler. Les premiers niveaux sont vraiment aisés, puis rapidement c’est l’apocalypse. On se retrouve avec 2 méchants de base et 10 suiveurs, sur le misérable écran de l’Amstrad. Bien sur c’est un jeu d’arcade (oui, il ne faut pas l’oublier) et donc on n’est pas là pour avancer obligatoirement mais pour faire des points.



Par chance Bomby (pour les intimes) est maniable. Son grand saut est relativement peu aisé à caser les premières fois. On se retrouve au milieu de l’écran, bien évidemment infesté de monstres sanguinaires alors qu’on voulait être en haut. Mais c’est très léger, le bonhomme se bouge bien. On prend même un certain plaisir à sautiller dans tous les sens. Les tableaux en eux même sont… Moches. Oui, nous sommes sur Amstrad, et bien sur les graphismes sont toujours ce qui pâtit le plus d’une conversion. Là, on se retrouve avec 5 décors de fond, ce qui est peu. Bon, ce n’est pas ça qui va m’arrêter de jouer, mais tout de même, un petit sentiment de déjà vu au bout d’une heure. Et c’est un peu là où je veux en venir (mon Dieu je suis si fort, arriver à dire ce que j’ai envie d’exprimer, c’est énorme).



Oui, le jeu est bien fait, tout est au poil, mais quand même. Personnellement un jeu d’arcade c’est fait pour être sur… Arcade, oui, parfaitement. Là, franchement la conversion est bonne, mais il manque le petit quelque chose qui fait le grand jeu, l’élite. On se plaît à sautiller, mais quand on est game over, pas de fatalité. Ca devait arriver, point. On ne râlera pas, c’est terminé, voilà, plop. Oui, pas d’acharnement, pas de paris insensés, On joue point barre. Pas l’excitation du jeu d’arcade intéressant, même si je me répète, la conversion est bonne. Bon sang je me suis répété au moins 3 fois dans ce paragraphe…



On a donc une conversion en soi plutôt sympa. Si si, les graphismes sont sympathiques, l’action est frénétique, mais non, ce n’est pas pour autant que je m’en réveillerai la nuit. Il manque un petit je ne sais quoi qui ferait la différence. Un classique à découvrir pour les plus jeunes, dont les autres sauront je pense se passer sans trop de sensation de manque. M’enfin.


Le point de vue de César Ramos :
Relativement rare neuf, comme d'habitude avec l'Amstrad.