Le site qui sait que tant qu'il y a de la braise c'est pas fini...
Double Dragon 3
Acclaim - 1994
Celui qu'on ne doit pas nommer par Petemul

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Attention, ça va être rapide :

Ce jeu pue la défaite. Il EST la défaite. La daube ultime que vous cherchiez.

Oui. Généralement, après un échec, on redresse la barre. Fort de l'expérience Castlevania 1 - Castlevania 2, je me suis donc dit que Double Dragon 3 corrigerait les défauts du 2. Qui était, je le rappelle, plat et sans saveur. Quel naïf je peux faire, parfois... eh oui, hélas, le 2 s'est bien vendu, donc, pourquoi parler d'erreur ? Et donc, que corriger ?



Là, franchement, je ne sais pas ce qui s'est passé chez Acclaim. Un pari stupide, un défi pour le départ en retraite de Marcel du service compta, un projet signé un soir de cuite générale, j'ignore, mais je me demande encore comment ils ont osé un truc pareil.



Il est rare que je vous fasse la critique d'un jeu que je n'ai pas fini, et pourtant, ici c'est le cas. Je n'ai pas fini Double Dragon 3. A vrai dire, je n'ai même pas fini le premier niveau. Vous vous souvenez de Kick Off ? Le jeu de foot impossible à maîtriser parce que le ballon vous échappe systématiquement ? Eh ben là c'est un peu la même chose. Un jeu de baston dans lequel vous êtes systématiquement au tapis. Les adversaires vous collent par terre toutes les trois secondes. Véridique. Même en émulation avec les "saves states", je ne suis pas allé bien loin.



Et puis pas de coups spéciaux. (Enfin au début. Il paraît qu'il faut les acheter. Donc oui on commence avec 3 coups de nabot) Et une musique de merde (une bonne âme a prévu une option pour la désactiver, ouf). Et des graphismes laids à pleurer. Et... et...



Et voilà. Sans remords, je vous livre l'une des critiques les plus courtes de l'histoire de [Nes Pas ?]. Ce jeu est une honte. Une insulte. Il est le Mal. Brûlez-le. Fracassez-le à coups de marteau en place publique en hurlant des imprécations impies. Si vous le croisez en brocante, aspergez son vendeur d'eau bénite. Il faudrait vraiment être mad, ou très con (voire les deux même !), pour l'acheter. Pour y jouer. Pour en parler.


Bonus : Le meilleur écran du jeu.

Le point de vue de César Ramos :
Commun, et toujours trop cher.