On aime quand le Soviet éponge.
Itchy & Scratchy - Miniature Golf Madness
Akklaim - 1993
Itchy s'est Scratchy par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Dans ma quête des jeux que j’utilisais en sixième pour draguer (oui, j’utilisais des jouets à l’époque pour arriver à mes fins…) je suis retombé en cherchant un jeu précis sur une très très vieille page internet que j’avais faite pour parler justement des jeux que j’aimais sur Game Boy ! Cette page datant de 1998, je me suis alors dis que NES Pas n’était pas né comme une envie de pisser et que cela couvait depuis bien longtemps dans ma tête. Mais à la limite vous vous en foutez, et vous ne voyez pas le lien logique avec le jeu du jour ? Et bien tout simplement que sur cette page était ce jeu, que j’avais enterré de ma mémoire ! Autopsie.



Itchy et Scratchy vous connaissez ? Non ? Bah je m’en cogne le coquillard avec une pelle à tarte. Non je plaisante, j’ai été éduqué à éduquer les esprits les plus faibles. C’est mon côté Jésuite. (La phrase précédente clôture la partie politique de la critique). Itchy et Scratchy c’est une série diffusé à l’intérieur de la série magique des Simpson. Un dessin animé dans un dessin animé ! On y retrouve Itchy et Scratchy, un chat et une souris, qui se courent après pendant des heures, se frappant à coup d’armes mortelles, juste au nom de l’humour. C’est en fait une critique de la violence gratuite à la télévision. C’est très frais, je vous conseille de chopper les épisodes avec Itchy et Scratchy.



Et bien là, les développeurs ont décidé d’en faire un jeu de golf. Pourquoi pas après tout, je suis nécrophile sur personnes atteintes de la lèpre, je suis ouvert aux mélanges abstraits… On allume donc sa jolie cartouche des âges farouches de la game boy et on admire. Alors un petit écran d’introduction avec les développeurs, puis l’écran titre. Magie, dans l’écran on lit « Acclaim » et à celui d’après on lit « Akklaim ». Oui, je sais, je suis peut etre le seul à avoir jamais vu ce détail, mais c’est ce qui le rend si attachant. Enfin c’est ce qu’elles disent toutes. On zappe les différents écrans d’introduction et on arrive à l’écran titre. Wow, ils se sont déchirés. Start ou musique off. Point barre. Superbe, ce jeu commence à me plaire.



Je laisse la musique car je suis un grand mélomane. Et hop, on se retrouve avec Krusty le clown qui nous explique le fonctionnement de notre cher club de golf. On se place devant la balle, on appuie sur haut + B et une barre de force apparaît et hop. Bon, tout ceci me paraît parfait. Je valide. Puis enfin le jeu. Le matou est là, l’air tout penaud, face à une balle. Et pire. Une musique effrayante de répétition se met a grésiller dans les trous maintenant douloureux de ma game boy (oui, certains diront « nia nia nia le game boy nia nia nia ». Et à cela je dirais « ta grand-mère fait du vélo connard ? » Fin de l’interlude). Une musique… Incroyable. Du genre de celles dont on se souvient 6 mois après y avoir joué car tous les matins on l’a en tête. On allume la radio et inconsciemment on s’attend à l’entendre encore. Effrayant. Dans un geste désespéré j’éteins le son. Ouf.



On dirige donc le gros chat. Il doit amener la balle au bout d’un niveau en évitant les pièges vicelards qu’a planqué la souris du mal. Notre chat se dirige au poil (nom de dieu cette blague, j’en ris, j’en ris comme un enfant). Il saute de manière très convenable, réagit bien. La balle et la barre de puissance sont bien calculées, c’est parfait à ce niveau là. Et heureusement. Bah oui, cette nouille de souris a décidé de vous rendre la vie dure. Donc naturellement le niveau est bourré de cochonneries, de tremplins à la con, de trous du mal, de merdes électriques, mais en plus elle viendra vous narguer, l’arme à la main. Alors si vous êtes en train de viser avec la balle à ce moment là, c’est la tronçonneuse assurée. Sinon, vous disposez d’un panel très élargit d’armes de toutes sortes, allant du simple marteau, aux couteaux, en passant par le bazooka et autres battes de baseball…



Là est d’ailleurs l’une des particularités du jeu. Souvenez-vous du dessin animé. Mais non pas toi qui ne l’a jamais vu, jeune sot… On y voyait les deux animaux se découper en rondelles, s’éclater le bide à coup de bombe, à grand coup de violence visuelle. Et bien là, pareil. Lorsque le chat se fait couper en deux à coup de tronçonneuse, il se fait vraiment couper en deux. Lorsque l’on décapite la souris, et bien… Elle part en sautillant gaiement. Non, ça c’était un test de ma persuasion. Vous vous êtes fait avoir ? Il va vous falloir être un peu moins naïf dans la vie ok ? Et bien non, si vous décapitez la souris, et bien la tête valdingue. C’est toujours un plaisir de perdre une vie dans ces conditions !



On se balade donc de niveau en niveau. La principale difficulté étant de diriger la balle au bon endroit au bon moment. Le level design est extrêmement bien foutu, et la difficulté bien croissante. Les 16 trous de notre parcours seront un bon passe-temps pour les toilettes ou autre endroit où vous utilisez votre Game Boy. Bien sur comme il n’y a qu’une musique, et que celle-ci est absolument abominable, vous éviterez de rallumer le son. Enfin je dis ça, c’est pour vous personnellement je ne vous connais pas je n’en ai strictement rien à foutre, mon PEL augmentera toujours de la même manière de toute façon. Mais au moins vous vous serez bien amusé.



Parce que oui finalement. Un jeu avec une idée marrante, des morts connes, un principe bien fait, et ce charme des premiers jeux Game Boy, ça ne peut que plaire. Alors n’hésitez pas une seconde, vous ne le regretterez surement jamais !


Le point de vue de César Ramos :
Peu commun, mais à rien du tout. Sautez- dessus.