Ceci Nespas une pipe.
Winter Olympics: Lillehammer 94
US Gold - 1991
Encore une victoire de canard, coin coin ! par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Je sais. Oui ami internaute, tu vas me dire que je te fais chier à dire, à chacune de mes critiques, que j’ai passé des jours entiers à jouer à tel jeu. Et bien devine quoi : c’est encore le cas ici. Winter Olympics, c’est de US Gold, c’est, je crois, les mêmes mecs qui ont fait Track and Field sur Game Boy (d’ailleurs si quelqu’un l’a, écrivez-moi tout de suite. J’adore ce jeu). On est donc en droit de s’attendre à une petite merveille.



On allume notre jolie console, après avoir branché le non moins joli transfo MegaDrive, et c’est partit. Nous voilà replongé dans les JO 94 à Lillehammer (putain. Presque 10 ans déjà !!!). Commençons par le commencement. La langue, qui est, mine de rien, assez utile pour comprendre le reste du jeu. Anglais, français, bien sur, mais aussi des langages étranges, venant de contrées éloignées et inconnues comme l’Allemagne ou le Brésil, et même le norvégien (normal, Lillehammer, c'est un peu en Norvège). Une fois que c’est fait, vous voilà dans le menu principal. Là, vous avez le choix entre : JO Complets, JO Partiels, Entraînement, et Options. Options classiques avec les effets sonores, la musique, et le niveau de difficulté, indiqué par des chiffres : 1, 2, ou 3, 3 étant le plus dur, et c'est peu de le dire. Faites moi confiance, restez en 1 ou en 2, c’est suffisamment balaise.



Tous les grands sportifs que nous sommes (hein Ghost !!!) vous le diront : il ne faut jamais se risquer dans une compétition sans un long, et, il faut le dire, assez chiant, échauffement. Direction la section entraînement. On découvre, sur un fond typique JO d’hiver diffusés sur France 2, la carte des épreuves proposées. Le hic, parce que, bon, quand même, il en faut un, c’est que lesdites épreuves (comme c’est bien formulé !!!), sont représentées par des icônes assez chelou. Les 4 en haut à droite sont les 4 épreuves de ski : Descente, Super G, Slalom Géant, Slalom Spécial. Sur la gauche, la luge, et le bob man, cadence man, tu traces la glace. Pardon, excusez moi, désolé. Donc, plus clairement, c’est le bobsleigh. Les 3 suivantes sont le biathlon, le saut à ski, et le ski de bosses. La dernière, tout en bas, c’est le patinage de vitesse. Choisissez votre épreuve, et si vous en avez envie, refaites la jusqu’à épuisement ou mort de votre joueur.



Qu’est-ce qui se cache sous l’appellation « JO Partiels » ? Je suis sur que tu te le demandes depuis que je t’en ai parlé, ami internaute. Ici, vous choisissez vos épreuves, autant que vous voulez parmi les 10 proposées. A la fin de chaque épreuve, le résultat final avec le score des 3 premiers, suivi du votre, si vous n’êtes pas sur le podium, ce qui, perso, m’arrive tout le temps pour certaines épreuves que je citerai tout à l’heure. Après, le tableau des médailles, où des pays comme le Brésil figure régulièrement bien placé. Rappelons qu’effectivement, le Brésil est un pays réputé pour la qualité de sa neige?



Bon. C’est marrant tout ça, mais on est là pour gagner plein de médailles. On se sort les doigts du cul, on essuie délicatement la merde qui les recouvre pour ne pas salir cette jolie console qu’on a payée si cher, et on est partit. On sélectionne JO Complets, on choisit la nationalité de son joueur, le sexe (le blaireau avec, ce qui ressemble à un chapeau de merde, c’est le bonhomme, la pétasse avec ses vieilles tresses, genre Laura Ingalls, ben c’est la nana), et votre nom si vous voulez. Après, c’est que du bonheur, c’est la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver, 17ème du nom. La flamme est allumée par un con (ou une pute, ça dépend), sur un lampadaire géant de deux mètres de haut. Oui, ami internaute, c’est pitoyable, mais c’est tellement oldies !!! Ensuite, on attaque le vif du sujet avec les épreuves. Dites vous que vous allez tous les niquer.



La 1ère épreuve est la Descente. Non ami internaute, ce n’est pas le concours de celui qui vide le plus vite une pleine bouteille de Jack Daniel’s cul sec. Le but est de franchir toutes les portes en un minimum de temps, comme dans toutes les épreuves de ski. Appuyez sur le bouton 1 pour adopter la technique du skieur souhaitant franchir le mur du son, dite technique de « je tends mes fesses au premier pd venu pour qu’il me ramone gentiment à travers ma combinaison moule paquets » (merde à la censure). Ca vous fait aller plus vite. Si vous ratez une porte, le chrono blanc en bas, à gauche se transformera en rouge. Ça veut dire que vous êtes disqualifié. On vous laisse quand même finir la course, mais votre temps ne sera pas enregistré. Comme on n’a pas que ça à foutre, on est quand même vachement tenté d’empaler ce connard contre un des nombreux arbres qui longent le tracé. L’enculé se retrouve défiguré, démembré, et en sang. J’adore ce jeu. La seule façon d’obtenir une médaille est de laisser le bouton enfoncé. Mais votre skieur ira très vite, et son maniement en sera donc plus difficile. Il faut donc assez bien connaître le circuit. Rassurez-vous, la médaille est possible. Je l’ai fait. Une fois, d’accord, mais je l’ai fait. Que la chatte soit avec vous.



La 2ème épreuve est la Luge. Appuyez très vite et comme un goret successivement sur les touches 1 et 2 pour faire gagner de la vitesse à votre? Euh? Bon merde, à votre lugeur. Quand il s’allonge, reposez vos doigts, ils vous serviront encore. Allez jusqu’au bout de la piste, on vous donne votre temps. Un peu de repos pour vous remettre, et c’est parti pour un 2ème tour. Au niveau de difficulté 1, il faut tourner en environ 58’30 pour espérer l’or.



Ensuite le ski de bosses. Appuyez sur 1 pour démarrer. Pour aller plus vite, faites successivement gauche droite sur la croix. Je m’explique. Si le skieur entame un virage sur votre gauche, appuyez sur le bouton droit, et inversement. Vous avez 2 sauts à faire. Le bouton 1 commande le saut de base, le 2 un saut un peu plus évolué, et donc plus dur à réaliser. Il nécessite pas mal de vitesse et un bon timing. Appuyez trop tôt ou trop tard, et votre skieur ira gentiment s’emplâtrer dans la poudreuse. Il y a 2 tours à effectuer.

Puis le Super G. Même principe que pour la Descente.



La 5ème épreuve est le saut à ski. Il y a 2 sauts à effectuer. Appuyez sur 1 pour faire partir votre bonhomme. Il descend, adoptant la pose du skieur (ça doit en exciter plus d’une ça. Je vais me mettre au ski moi). Une fois au bout du tremplin, appuyez encore une fois sur 1 pour le faire décoller. Pendant le saut, le gars perd l’équilibre. Va falloir l’aider à le retrouver. S’il tend la main droite, presser le bouton droit, pareil pour l’autre coté. Vous êtes noté sur la longueur et le style.



La 6ème épreuve est ma préférée, puisque c’est là que j’ai gagné ma 1ère médaille. C’est le biathlon. Pour avancer, il faut tout le temps appuyer sur gauche droite de telle façon que la petite barre, en bas, n’atteigne pas le bout du compteur. Toutes les 20 ou 25 secondes environ, les épreuves de tir. Prenez votre temps, il n’est pas comptabilisé dans le total. Dans la dernière portion, appuyez comme un con sur 1et 2. Vous devriez leur mettre une dizaine de secondes dans les dents.



Ensuite, le Slalom Géant. Épreuve de ski, donc rien à dire, si ce n’est que vous avez 2 tours à faire.

8ème épreuve : le patinage de vitesse sur piste courte. 3 tours et demi à faire, à appuyez sur 1 et 2. N’hésitez pas à dépasser les mecs par l’extérieur, sinon, vous leur rentrez dedans, et vous perdez un peu de temps. Pas de difficulté.

Avant-dernière épreuve : le bob. Et on se remet à penser au film Rasta Rocket (« Sanka man, qu’est-ce que tu fumes ? Je fume pas, man, J’expire ». Ou encore « Sanka man, t’es mort ? Yeah man »). Même chose que pour la Luge : 1 et 2 au départ, puis laissez vous aller. 2 tours là aussi.



Dernière épreuve : le Slalom Spécial. Encore du ski, et 2 tours à faire.

Je pense qu’on peut s’avancer sans se risquer : Winter Olympics est une belle petite bombe. Sans être fan des sports d’hiver (comme moi par exemple qui n’ai jamais touché de ski de ma vie), on s’éclate à jouer à ce jeu, même si, c’est vrai, on en a vite fait le tour. On l’a torché en ¼ d’heure en se touchant la nouille. Mais on se lance chaque fois de nouveaux défis bidons, genre battre son record de médailles. 3 en or sont presque obligatoires (luge, biathlon, patinage), plus quelques extras parfois. Les musiques sont très réussies et variées, même si, il faut le reconnaître, on a une impression de déjà vu. Ouais, elles sont typiques Game Gearesque. Je vous conseille surtout celle du saut à ski, tant que le mec est encore sur le tremplin. Selon moi, y a pas à chier : PRENEZ-LE !!!!!!! Vous ne le regretterez pas.

Le point de vue de César Ramos :
Moyennement rare, et même cyclique, c'est amusant de suivre sa présence sur le marché de l'occasion.