En biroute pour l'aventure !
Rolling Thunder 2
Namco - 1991
Au service secret de mon balai de chiotte par Ghost

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
*sigh!* J'aurais préféré ne jamais faire la critique de ce jeu car cela confirmerait que je l'ai en ma possession. Et là, c'est mon honneur d'homme qui en prend un méchant coup dans la gueule (pour rester poli.) Et concrètement?



Les satellites de communication globaux ont été détruits (fuck pour la météo de demain!) Il semble que ce soit l'œuvre de l'organisation terroriste Geldra. Donc, pour régler tout ça, on vous envoi sur le terrain, vous, l'agent Albatross (Linvingstone le Goéland était en congé maladie.) Et pour éviter que vous ne vous sentiez trop seul (et aussi pour assouvir vos pulsions sexuelles en cours de mission), on vous adjoint une collègue, Leila ("... Got me on my knees, Leila"), toute de rose vêtue (...) et la parité est ainsi respectée.



Ce jeu a une histoire: je l'ai trouvé en même temps que "Talespin" à (feu) le magasin Inter Discount de la rue Monge (75005 Paris - Métro Censier Daubenton <> - Ligne7) à un prix dérisoire pour un jeu MegaDrive à l'époque (139FF environ, une broutille), mais je ne savais pas que c'était parce que c'était une daube que les gérants l'avaient mis à ce prix-là (et non pas parce qu'il étaient généreux avec les jeunes petits morveux de mon espèce. Damned!)



Pourtant, "Rolling Thunder 2" semblait né sous les meilleurs auspices: des chouettes graphismes, une intrigue classique mais très efficace, la possibilité de jouer à deux en co-op' et, surtout, c'était un jeu Namco. Alors là, on se dit: "Putain! J'achète les yeux fermés! C'est une pure bombe!" Mais tout n'est pas aussi simple, hélas!



On allume la console et, devant nos yeux émerveillés, on voit une intro bien sympathique, façon film d'action, avec effet dynamique etc... On s'attendrait presque à voir apparaître Q et son nouveau rouleau de PQ/lance-roquette (pour quand ça chie grave!) mais non. Malgré tout, jusqu'ici, l'ensemble est efficace.



Bien, y'a des passwords. Ça veut dire que le jeu est dur et que les concepteurs ont pensé à nous. Cool! On peut écouter les musiques du jeu dans un simulacre de concert à se pisser dessus. C'est pitoyable: devant un public en liesse (comprenez: plus endormi qu'a un live du Mime Marceau), 4 bestioles ressemblant à des Ewoks habillés en combinaison de trial jouent un set d'enfer sur un rythme de malade (un pattern de 2 sprites par perso.) C'est fun! Malgré tout (encore), les musiques sont plutôt pas mal, un peu techno-jazzy, et bien distinctes (pour éviter qu'on ne s'ennuie... trop vite.)



Le choix du perso, à savoir: êtes-vous une fille ou un garçon? Car la seule différence entre les deux persos, c'est leur sexe. Pas grave! La fille a l'air bonne, et je n’aime pas le brushing du mec. C'est ti-par, Gérard! Premier niveau, annoncé comme un grand épisode d'une minable série d'espionnage diffusée sur M6. On va voir ce qu'on va voir!



Et ben non, en fait, on va rien voir du tout. Les graphismes sont bien loin de ce à quoi on pouvait s'attendre. Les sprites sont mal dessinés, les ennemis sont moches et, surtout, l'animation est HORRIBLEMENT SACCADÉE!!!! Imaginez un perso aux mouvements mal décomposés (genre qui avance à contre-sens sur un tapis roulant), avec des sauts secs et ridicules (à peine arraché à la pesanteur terrestre, on retombe comme une merde) et vous serez encore bien loin de la vérité.



Pire: vous êtes armé d'un flingue lamentable qui tire des balles ressemblant à des obus de 40 et, chose que j'exècre dans un jeu, VOUS NE POUVEZ PAS TIRER EN SAUTANT!!!!!!!! C'est nul!! Pour sauver le monde, on envoi un agent au brushing ridicule qui, en plus, a de gros problèmes psychomoteurs et est incapable de tirer et sauter en même temps (n'essayez même pas de lui demander de se peigner en se frottant le ventre.)



Encore plus pire: vous prenez une balle, vous êtes mort. Même si elle vous touche le gros orteil, c'est foutu. J'aimerais que quelqu'un m'explique à quoi servent 2 points de vie (déjà, ça, c'est ridicule) lorsque le plus petit dommage vous les bouffe en un coup? Franchement, c'est idiot. Faut dire, vu la taille de la balle, on s'imagine facilement qu'en touchant le gros orteil, elle a aussi du endommager le foie. Pas de bol! "Un autre foie, peut-être!" (Ah! Ah! Ah!)



Mais non, il n'y aura pas d'autre fois. A peine le début du niveau 2, et une espèce de gros chat noir (à moins que ce ne soit une panthère...) me bouffe le râble et je succombe. Fin de jeu! Et oui: j'ai perdu toutes mes vies au premier niveau (les 3, oui) et ma misérable existence ne tenait plus qu'au fil de mon caleçon en kevlar.



Fun Fact: les noms ridicules qui font office de mots de passe. Allez, pour le plaisir, voici les meilleurs avec leur traduction: "A Magical Thunder Learned the Secret" ("Un Tonnerre Magique a Appris le Secret"), "A Curious Program Punched the Powder" ("Un curieux Programme a Foutu une droite à la Poudre"), "A Logical Leopard Blasted the Secret" ("Un Leopard Logique a Dégommé le Secret"), "A Private Isotope Desired the target" ("Un Isotope Privé a Désiré la Cible"), "A Natural Rainbow Elected the Future" ("Un Arc-en-ciel Naturel a Elu le Futur"), "A Natural Fighter Created the Genius" ("Un Combattant Naturel a Créé le Génie") etc...

À la trappe!!! Justement, cette armoire bancale me fait de l'œil depuis trop longtemps…
Le point de vue de César Ramos :
Plus que commun, dommage...