En tournée le 10 en RFA, le 12 en Yougoslavie et le 15 en URSS
Bugs Bunny Birthday Blowout
Kemco - 1990
Je n'aime les lapins qu'à la moutarde par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Bugs Bunny Birthday Blowout. Ridicule. Rarement un jeu NES s’annonçait aussi mal. Ce jeu promotionnel fut programmé pour le 50ème anniversaire de Bugs, le célèbre lapin de la Warner. Cool. Les jeux à licence surtout une licence « Pur Warner », je doute un peu dès le départ. Le seigneur m’a-t-il donné une raison de douter ? C’est ce que nous allons voir.



Le jeu se lance. Un écran titre sympa, couleur sympa, faudrait pas en abuser. Pas de bol, ce sont les couleurs qu’on se tape tous les premiers niveaux. Mais revenons au départ. L’écran s’efface pour laisser place au scénario. Aïe là ça ne va pas. Ce scénario fait d’ailleurs partie de mon dossier « les scénarios les plus drôles de la NES » que je vous invite à consulter pour de plus amples poilades. La warner a organisé tout un bordel pour l’anniversaire du lapin. Mais les autres petits camarades du lapin n’ont jamais eu droit à tant d’honneur, et ils sont jaloux. Ils tentent donc le tout pour le tout, en éloignant le lapin de la fête. Sérieux c’est à chier, certains des boss sont des amis de Bugs dans le dessin animé là faut le buter à coup de carotte, bof. Mais poursuivons.



Le lapin est donc lâché dans un univers un peu vide, plate-forme pur, avec des ennemis à tuer de temps en temps à coup de maillet. Pour bien montrer que la Warner triomphera toujours, dès que l’on prend une option, la case que l’on vient de prendre se transforme en petit logo warner. Le détail… Le lapin répond bien, nickel. Il bondit à 45m de haut, mais c’est normal c’est un lapin américain, c’est donc un gagnant. Il se balade et il tue ses ennemis, des paquets de lessive dans la nature qui lâche des bulles, des soleils, des blobs… Il se passe des choses bizarres aux USA c’est moi qui vous le dis…



Les plates formes sont bien faites, on ne s’ennuie pas trop. La difficulté est relativement faible, le jeu se finit en 2h à tout casser sans les mains. Chaque fin de niveau est accompagnée de petits jeux pour gagner des vies, comme si le jeu était dur. Ah ah c’est drôle, sont comiques chez warner ah ah ah (à prononcer avec la voix de sauron dans le seigneur des anneaux). Franchement le jeu est bien fait, un peu vide peut être.



La musique est sympa, elle ne lasse pas trop vite, fait bien son office de musique d’ambiance, c’est du bonheur. Les graphismes sont mignons, mais un peu vides là encore. Ce sont toujours les mêmes couleurs, les mêmes motifs, les mêmes patterns de décors. On sent le mec avec sa truelle sur son PC en train d’assembler les blocs de décors, c’est un peu dommage. Les ambiances des niveaux sont sympas, la pampa, le volcan, etc… Mais cela laisse poindre le petit souci de ce jeu.



Et oui, en plus du scénario complètement annexe et du jeu un peu creux, un souci : ça rame !! Jamais vu ça sur NES. Le jeu rame ! Certains passages se font en diaporama. Et pourtant, il n’y a plus que quatre pauvres petits ennemis à l’écran, vraiment pas de quoi s’affoler. Ca fait un peu jeu fait à la va-vite, sans grand intérêt porté à la bête. Ils ont du confier ça à une boite de merde, en faillite, en leurs donnant un délai de 3 mois pour pondre le-meilleur-jeu-du-monde-pour-notre-lapin-adoré. M’enfin…



En bref un jeu qui aurait pu être une vraie perle, avec des personnages sympas, des graphismes et une musique mignonnes, mais au final un peu décevant, avec un moteur de jeu fini à l’urine, et des couleurs qui auraient pu être un peu plus variées. Mais bon on a vu pire (ce qui n’est guère rassurant…)
Le point de vue de César Ramos :
Commun, aucune difficulté à chopper. Mouarf...