Le site qui a perdu Charlie.
Castlevania
Konami - 1987
Et Simon part en guerre par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ce jeu est basé sur le Dracula de Brahm Stoker's, et prend donc place dans un manoir (hanté, une simple maison aurait fait un peu tâche...) ou Simon Belmont (le mythe Ghost!) doit purger l'espace et tuer Dracula dans une bataille avec toute la tension dûe à un tel moment. Le combattant des chauve souris (et non pour une fois ce n'est pas Batman!) devra passer au travers d'une bonne série d'obstacles que tous les fans du bouquin reconnaîtront sûrement (enfin j'espère sinon relisez le...). Vous aurez à survivre tout au long de 17 stages avant d'obtenir le privilège de voir Dracula. Est-ce que Dracula va couper la ligne de vie des Belmont, ou est-ce que Simon va poursuivre la lignée et enseigner ce qu'il a appris de son grand père ? A vous de jouer !



L'idée de base est donc de tuer Dracula, en traversant tout le manoir pour le retrouver. Avant cela on croisera des gargouilles, des chauves-souris, des squelettes et toutes les autres bêtes du folklore. Vous partez avec un fouet de looser, genre corde de string (ou à linge pour ceux que le string effraye). Mais il peut être amélioré en tirant dans les bougies qui donnent des bonus, comme des "upgrade", des cœurs, des croix... On a bien sur une superbe barre de vie, que l'on ne peut re-remplir qu'à l'aide de poulet qu'on trouve en cassant des murs. Arf. C'était une période si dure que ça 1990 ??



La musique est assez sympa, et a le mérite de ne pas se faire remarquer. C'est un peu contradictoire, mais c'est ainsi : elle est bien par sa simplicité :) Elle n'est pas répétitive pour un sou. C'est aussi peut être dû au chrono qui vous oblige à ne pas vous attarder à un endroit précis trop longtemps, m'enfin... Comme c'est la fête, la musique est dans la rubrique concernée.



Les graphismes sont assez particuliers. Dans le genre bouillie de pixel mal digérée (soirée au whisky qui se finit en dialogue avec la cuvette, vous voyez le genre ?) on fait pas mieux. Si j'avais des lunettes, je pense que ça me ferait l'effet de quand je les enlève (enfin je vois ça comme ça...) On a un peu l'impression que Simon a été découpé et a été collé dans le décor tel quel bien flou. Etrange, mais pas dérangeant. Il y a des pixels, donc j'aime ;) Cependant certains passages deviennent vraiment ardus, par exemple pour un niveau un peu speed, ça crée un peu la confusion de ne plus savoir où est Simon. M'enfin...



La difficulté est assez faible. Je l'ai fini sur ma NES sans aucun souci, et j'arrive à avoir 15 vies sans en perdre une sur l'émulateur. Mouarf. Dès que l'on connaît les patterns d'attaques de chaque ennemi, c'est assez simple.



Le seul point faible de ce jeu reste la maniabilité vraiment médiocre. Rien que d'y penser, j'ai un haut-le-cœur... Mais rien ne vaut un bon exemple. Le mythe restera le face à face avec Dracula. Je veux sauter en arrière pour éviter un tir, et l'inertie de Simon me fait sauter en avant, bouffant ainsi comme une grosse merde le tir que j'aurais voulu éviter, me faisant aussi perdre 4 point de vies. Fuck. Certains passages un peu plate-forme deviennent ainsi assez tendu, tout ça à cause de l'inertie de Simon. Faut attaquer le régime mon gars ! On a l'impression qu'il pèse 200kg tellement il est lent à la réaction. Dur.



Mais pourtant, malgré certains aspects peu positifs de la bête, j'ai trippé sur ce jeu. Chacune des parties que je commence dure 3-4h juste pour m'amuser. Le challenge est bien présent (bah oui allez faire de la plate forme avec un golem, vous verrez!), et apprend bien le sens du "jeu à défi". C'est donc un jeu plutôt sympathique, auquel il faudra s'attacher un peu pour l'apprécier complètement.

X Files :

Castlevania dispose de quelques petites surprise cachées dans la mémoire vidéo.



Bon, au niveau des armes, pas trop de folie. On retrouve les classiques que l'on retrouvera dans l'opus GBA quelques dizaines d'années avant, ok... Mais pour les bonus, on en viendrait à douter de l'identité sexuelle de notre héros. Une tasse de café ? Des chaussures à talons ? Une lettre d'amour ? Pire que tout : un panier remplis de deux adorables petits chiots ?

Non mais les enfants, nous sommes bien dans Castlevania, le truc où l'on tue des vampires ? N'en jetons plus !
Le point de vue de César Ramos :
Peu coûter une fortune si vous tombez sur un vrai collector man (ou un vrai con, rayez la mention inutile). D'habitude assez cher, voir monstrueux. Arf...