Ah Chip and Dale Rescue Rangers 2… On pourra dire que je l’ai attendu celui là. Pour tout vous dire, j’avais vu ce jeu dans un dépôt vente d’Angers, à 10 frs de l’époque, soit vraiment une misère. Mon père, au vu de mon carnet, m’avait donné un bon gros refus, du genre traumatisme. Par la suite, dès que je passais en face du magasin, j’avais mon cœur qui se serrait, en me maudissant de ne pas avoir toujours 10frs sur moi. Et oui, ce jeu est la suite du jeu auquel j’ai le plus joué avec mon frère, toute console confondue, toutes époques confondues. C’est dire si je le voulais le salaud. Mais ce ne sont pas des arguments qu’un père puisse comprendre.



Puis un jour, sur ebay, je regardais les enchères de ma vendeuse préférée (Jeroemil, si tu me lis, je t’aime. Pauline, si tu me lis je t'AIME, ce n'est pas pareil...) , et là PAF. Chip and Dale 2. Je ne sais plus combien je l’ai payé, mais je m’en foutais. C’aurait pu être 200 euros je m’en serais encore foutu, JE LE VOULAIS. Et là j’appelle mon frère dès réception du colis, et c’est parti pour la suite du mythe. Et ça vaut quoi alors ? Vraiment 200 euros ?? Ah Ah internautes de peu de foi, lisez donc !



Ce jeu est un des nombreux dont Disney nous a abreuvé pendant les années 90, avec le partenariat de Capcom. Cette boîte étant d’habitude associée à des jeux de furieux, tout laisse à présager que la qualité sera au rendez-vous. Et oui elle y est ! Mon frère et moi nous installons confortablement et hop une petite partie commence. L’écran titre, culte, nos deux amis rongeurs sont toujours là. Heureusement me direz-vous car le jeu porte leur nom. Oui oh ça va hein ? On choisit un petit mode 2 joueurs, et hop là



Le jeu commence peace. Comme dans l’autre, plate-forme à mort, on passe son temps à sauter dans tous les sens. Les rongeurs peuvent soulever des blocs, qu’ils balancent à la tronche de leurs ennemis, pour les zigouiller. Normal. Mais dans cet opus, petite nouveauté, on peut lancer son bloc en diagonale. C’est pratique dans certaines situations, faut reconnaître. On peut toujours porter son camarade, et il ne peut toujours rien y faire ah ah quelle joie. On balance son frère dans le trou, et il vous file une rouste, je ne m’y ferai jamais, quel pied. Mais là encore, nouveauté : on peut marcher tout droit avec son pote rongeur sur le dos, et le lancer au bout de 5s, et le pote en question fait office de bloc, en tirant tout droit. Enorme ! Là encore, en avançant avec son bloc et en le lançant au bout de 5s de ligne droite, il part en zig zag c’est très pratique aussi !



Bien sûr il n’y a pas que des nouveautés au niveau Gameplay, il y en a aussi au niveau du jeu (si si je vous jure !). Les graphismes sont un peu plus fouillés. Ils gardent le côté « colorés, mais Capcom style quand même » ce qui n’est pas un mal loin de là ! Les niveaux sont très variés, et on ne s’ennuie pas une minute, en sautillant dans tous les sens. Pas mal variés, mais moins que le 1. Dans le 1 le choix des niveaux laissait place à des niveaux fantaisie, avec des petits passages marrants, comme le niveau F de mémoire où l’on se balade dans le bateau, où l’on casse du caillou avec le marteau. Là, à part dans le monde du western et ses wagonnets (passage EXTREMEMENT comique à deux joueurs) point de petites surprises. Mais bon on ne va pas chipoter…



On joue à deux, quel pied. Le jeu est un peu plus dur que le premier, je ne peux même pas dire pourquoi, franchement j’en ai vu d’autres, les patterns ennemis sont toujours aussi simples (normal, le public visé est quand même plus jeune…) mais certains passages sont tout de même un peu ardus. Mais bon sang le panard ! Les ennemis sont toujours aussi mignons, on notera notamment certains, comme « Riton le hérisson » et surtout ma grande amie « la mouche qui pète ». C’est le genre d’ennemis qui font naître les légendes entres joueurs, qui nous font passer pour des types complètement asociaux. Il faut nous voir avec mon frère prendre un air très sérieux en pleine partie et prononcer d’une voix majestueuse avec l’accent chinois la phrase désormais mythique de « prend garde à la mouche qui pète ». Culte.



Le jeu est assez long, m’enfin. Il ne se termine plus en 25 minutes comme l’autre, mais en 40 ;) Rien de bien violent. Les 3 derniers niveaux sont assez techniques, mais pas du tout insurmontables. La difficulté est vraiment bien gérée, c’est très agréable. Bonheur ce jeu !



Et oui, en bref ce jeu est la digne suite du premier. Il n’apporte rien de nouveau au genre, mais permet de poursuivre le mythe crée par le 1. Ce jeu vaut le détour, et si vous ne l’avez pas, quitte à le payer 200 euros, investissez ;)

Le point de vue de César Ramos :
Rare en europe, c'est une perle, un must have, payez le prix que vous pouvez pour le posséder.