Pour la luxure, un simple bandage suffit.
Contra / Probotector
Konami - 1990
Le Vietnam cathodique par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
C'est amusant. En France, tout le monde a joué à Probotector. Enfin j'en rajoute un peu mais c'est presque ça. C'est l'un des jeux dont le nom est rattaché à la NES. C'est le genre de jeu qui fait tout bien, ou presque. En bref c'est une merveille. Il a fixé la barre très haut pour bien des jeux "de maintenant". Mais en quoi est-ce une bombe ? Car oui ami internaute je n'ai pas peur de le dire, ce jeu est une bombe. Mais plus qu'une bombe, c'est d'abord une curiosité. En effet, ce jeu européen (Probotector pour ceux qui se pignolaient) n'est autre que Contra sur Famicom. Fort. C'est le même jeu à cela près que les hommes de Contra se sont transformés en robot dans Probotector. Je ne sais pas pourquoi on a été puni avec des robots mais bon. Les japonais m'étonneront toujours...



Les aliens envahissent la Terre, et c'est à deux robots d'envahir leur base secrète (car si elle était évidente ce serait moins drôle...) et de tout péter. Rien qu'en lisant le scénario (enfin on appellera plutôt ça une baseline...) on sent que le pad va chauffer et qu'on va pas sortir Einstein mais plutôt Gunther Panzerfaust, le rescapé du Vietnam qui a des réflexes de tueur qu'il est.



Probotector se joue comme n'importe quel jeu de plate-forme où l'on tire. Et oui on tire un max. Magie : le nombre de balle n'est pas décompté ! Joie!! On peut bourrer comme un con, on ne vous enverra pas la note à la fin de la mission. C'est l'un de mes trips dans Perfect Dark sur N64 : "Johanna, bravo, vous avez descendu 256 ennemis en 3h, mais... L'armée ne peut plus subventionner les 147653 balles que vous avez utilisées. Je suis désolé". Bon je ferme la parenthèse. On tire donc à fond. Surtout lorsque l'on choppe l'automatique. Là c'est l'orgie. Les aliens n'ont qu’à pas montrer leurs petits culs blancs. Ah ah ah !! On doit donc sauter, tirer, ramasser les bonus, zigouiller les boss, et ça suffit.



Les bonus sont assez variés, et aident grandement le jeu. Normal... On part avec un petit fusil de merde, genre NERF (mais si vous savez, les fusils qui tiraient des merdes en mousse dans notre jeune temps...) et on peut aller jusqu'au méga fusil multiple, au laser, la bombe, à l'invincibilité... Chaque arme a son style, ses avantages, ses inconvénients. C'est génial, ça permet de trouver l'arme qui lui convient, la tueuse qui permettra de niquer de l'alien un maximum.



En plus du jeu de plate-forme où l'on sautille tout le temps, on a à certains niveaux des passages en "3D". Enfin non, mais l'effet y est presque. On voit le personnage de dos, qui avance dans un grand couloir tout droit, avec des portes blindées tous les 50m. On doit donc casser tout ce qui vous tire dessus, la porte s'ouvre, et on recommence 50m plus loin. C'est beaucoup moins prenant que le mode "de côté", mais ça a son charme, et surtout ça diversifie l'action. C'est fort !



Les graphismes. Ah les coquins... Pour une NES, on atteint le top moumoute. Les décors sont très typés "jeux NES de chez Konami" (oui je sais c'est typé, mais je viens de le dire alors vos gueules) mais c'est grand, j'adore. Les personnages sont bien animés, de taille respectable, c'est limite si on ne les voit pas suer comme des gorets, sortir la gourde, et dire "bien bonne cette vinasse". Ah non ça n'a rien à voir, je m'égare.



Les sons et la musique déchirent. Les "sound effects" sont excellents, uniques à chaque fois, et les explosions et autres bruitages sont tout aussi excellents. J'aime, vraiment. Chaque piste audio (enfin c'est un bien grand mot) est adaptée à l'action, on est à fond dedans à mort. On rentre au panthéon de la musique sur NES et ce n'est pas peu dire !



Les commandes sont excellentes. On saute bien, on tire bien, on maîtrise le tout comme un chef. Normal, c'est plutôt rassurant, on ne vit pas bien longtemps dans la jungle avec un golem... Fait rare : le héros peut tirer dans 7 directions lorsqu'il est à l'arrêt, 6 en courant, et 8 en sautant. C'est énorme, on a une impression de liberté excellente, c'est très agréable de tirer dans tous les sens. Seule la partie en vue de dos est un peu faible, la maniabilité est moyenne, mais rien de bien violent, on s'en sort toujours avec brio (avec qui ? Ah ah je n'ai pas pu m'empêcher, je suis un boot en train (Ah ah ah elle est vraiment bonne celle là))



La mort est avec nous. Cette devise de je ne sais plus quel corps légionnaire va vraiment avec ce jeu. C'est un jeu à défi, car partir avec 3 vies, c'est bien peu. Et le jeu a pris le parti du "tu es touché tu meurs comme une merde". Soit. On obtient donc un jeu assez difficile et dur. Mais à deux le challenge est vraiment énorme, et l'on passera des heures à se battre comme au Vietnam devant son tube cathodique de merde. Fort.



Contra / Probotector est phénoménal. Ce jeu est l'un des grands de la NES, où tout est présent : fun, beauté, amour, argent, gloire... Un must-have comme le disent nos amis ricains.
Le point de vue de César Ramos :
Les deux sont moyennement communs, malgré une diffusion monstrueuse. Folklo...