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Darkwing Duck
Capcom - 1992
Et le canard est en toi !! par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Darkwing Duck. Un nom culte, rappelant les nombreuses années à regarder les séries du Disney Club avec les autres blaireaux qui présentaient. On n’en ratait pas un avec mon frère, c’était grand. Tous nos héros étaient là, Picsou, Donald, dingo, et Darkwing Duck. C’est con, mais son nom français m’échappe… Espérons que ça reviendra en plein milieu de critique… Ce jeu partait donc avec un capital sympathie absolument énorme. De plus, un jeu Capcom-Disney en plus dans le lot des merveilles qu’ils ont pondu dans les années 90, on pouvait s’attendre à une perle. Qu’en est-il donc vraiment ?



On allume la bête. Petite intro avec Darkwing et sa moto. Ah… Que de souvenirs… Écran titre magnifique, phrase culte « I’m Darkwing Duck » (enfin toute la tirade car ça tout seul c’est quand même léger. Puis on discute avec le vieux, qui nous présente un peu le contexte du jeu. Et Flagada Jones nous demande où on veut aller. Et le jeu commence.



Ce jeu est comme très souvent chez Capcom à cette époque un jeu de plate-forme. Le héros doit y sauter dans tous les sens et zigouiller dans la mesure du possible les ennemis qu’il rencontre. Je dis dans la mesure du possible, car c’est le seul jeu à ma connaissance où j’ai autant pratiqué la fuite. En effet certains monstres sont particulièrement coriace, et la fuite et la meilleure solution envisageable. Je suis un lâche *snif* La difficulté est donc de mise. Non plutôt la technicité. En effet, les patterns ennemis sont peu complexes, mais particulièrement vicieuse. Par exemple l’ennemi à deux balles où il faut sauter pour éviter son tir est placé de manière tactique dans un tunnel où l’on ne peut pas sauter… M’enfin.



Le niveau est donc un peu plus relevé qu’un tic et tac de la même boite. Et à part une relative difficulté ? Le jeu est toujours aussi magnifique. Je suis fasciné par le talent des petits gars de chez Capcom, qui ont à chaque fois réussie à donner un cachet unique à leurs jeux, avec seulement 16 couleurs rappelons le ! Les décors sont fins, très colorés, variés, avec une ambiance très différente à chaque fois. C’est un très beau jeu.



En plus d’être beau, il est (heureusement) maniable. Le canard répond au doigt et à l’œil. Plusieurs actions possibles, avec de nombreuses animations à la clé. Genre se baisser (la tête de Darkwing lorsqu’il est baissé et qu’il tire, du grand art !), sauter, s’accrocher, sautiller dans tous les sens, sortir son pistolet (dans le genre pistolet à bouchon, on a rarement fait mieux). Et le tout sans ramer. Ouf ! On a une pensée émue pour l’ami Bugs Bunny Birthday Blowout et son célèbre moteur de jeu non finalisé qui rame. Là c’est nickel.



Le jeu est relativement long. Tout ça à cause de la difficulté élevée. C’est un jeu à défi. Je me suis repris à repasser le même passage 27 fois juste pour avoir le mouvement « qui va bien ». Et dieu sait que quand ça passe, je n’optimise pas mes trajectoires. Mais là si ! Bien !!!



En bref un grand jeu. Je l’ai attendu longtemps, je l’ai eu sur ebay, grâce à ma grande amie Jeroemil (si tu me lis, merci du fond du slip). Il est beau, long et intéressant, bien fait, maniable, net, racé, sans bavure, distingué… Je m’égare mais le cœur y est. Si vous ne l’avez pas, il est encore temps !
Le point de vue de César Ramos :
Fait sur le tard, donc assez difficile à dégotter. Et assez cher, dommage, c'est une merveille !