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Donkey Kong
Nintendo - 1981
Peter Jackson rendors-toi ! par Radical Edward

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
C'est le baume au cœur, la baume au pantalon, et l'estomac dans les talons (oui je sais ça n'a rien à voir) que je commence le test du célèbre et ô combien mythique Donkey KONG.



Acte 1 – Le scénario

Là, on peut le dire, on ne s’est pas foutu de vous. Un scénario digne de Usual Suspect, sans Kaiser Soze, des milliers d’acteurs, tous payés en dollars… C’est l’histoire d’un mec, notre traditionnel plombier, qui doit une fois de plus sauver la princesse. Et pas n’importe quelle princesse, oh là, non ! Mais Peach, notre vénérée Peach. Là, pas de bol, elle est en phase avec un gros monstre poilu digne de Peter Jackson, Kong. Oui, je sais, ce scénario digne des plus grands peut faire frémir. Mais rassurez-vous, chez ces gens là, on n’avait pas besoin de scénario de 126 pages à l’époque. Un peu d’imagination et le tour était joué…



Acte 2 - Les graphismes

Là encore, si vous êtes sur ce site, c’est que vous aimez les vieilleries. Vous avez frappé à la bonne porte, Donkey Kong est oldies jusqu’au fond des boyaux. Admirez moi ce niveau à l’ancienne, autant que la moutarde :



Oui je sais ça peut piquer les yeux ..... Mais comme dit le vieux sage et surtout le « roi soleil » l'essentiel n'est pas là !



Acte 3 – Le Son

Bon, si vous avez bien lu au dessus, l’essentiel n’est pas dans les graphismes. De manière très logique, l’essentiel n’est pas non plus dans le son de ce jeu. Un générique de début, de fin, des bruitages dignes d’un Game & Watch, le saut de Mario, et basta…Là, ami internaute, vous vous demanderez sûrement où se trouve l’essentiel. Non, jeune foufou, l’essentiel n’est pas dans Lactel…



Acte 4 –But du jeu et durée de vie

Le principe du jeu est donc de sauver la princesse. Pas de problème, vous êtes un héros avec des couilles, une envie de meurtre. Ca tombe bien dis donc car il va falloir la sauver avec votre saut et un petit marteau de tapissier. On va donc sauter par-dessus les tonneaux de Kong, qui va tout faire pour vous arrêter. Et oui, un lance roquette (pas la salade, l’arme…) eut-été la bienvenue, mais que voulez-vous le monde ne tournerait pas de cette manière sans Donkey Kong (je vous laisse chercher sur google le phénomène dit de « paradoxe temporel ». Qui a dit que l’on n’apprenait rien sur ce site ?)

Et qui dit temps dit durée de jeu (je suis très très fier de cette transition. Si un rédacteur en chef du Monde pouvait me lire…). La durée de jeu est à deux faces. Il y a trois niveaux. On les torche en approximativement 3 minutes et 27 centièmes pour un nain manchot. Ces niveaux tournent en boucle, avec cependant des tonneaux plus rapides, et ainsi de suite, à l’infini ! On rentre donc dans une infernale mais délicieuse course au scoring, qui fit la gloire de ce jeu en arcade !

Comme vous m’êtes sympathiques, voici un infâme spoil de la fin de l’intrigue. Raté, Peach une fois de plus ne se transformera pas en Bitch, et c’est un regret pour la communauté oldies toute entière… :




Résumons : graphisme d’époque, son et musique aphone, durée de vie infinie… On a vu plus glorieux. Que fait-il que j’y joue encore plus de 10 ans après sa sortie ? Et bien peut-être que je n’ai toujours pas abordé l’essentiel !



Acte 5 – Le mythe

Donkey Kong est un jeu de scoring. Oui, on recommence encore et encore le même jeu, inlassablement, dans l’espoir de faire mieux.

Il apparaît comme évident que ce jeu ne peut pas toucher un public moderne. K3vin, passe ton chemin… Il n’a presque d’intérêt que pour les dieux qui ont connus cette époque bénie ou gameplay primait sur graphisme, et où le monde était beau, rempli de deux chevaux et de tang….Pour ceux là, ce jeu reste un mythe, une tuerie, que l’on peut reprendre 20 après sa naissance, la larme à l’œil, toujours prêt à faire péter le score…

Car au final voilà ce qu'est Donkey Kong un diamant brute sorti d'un autre âge et comme dit le proverbe (ou plutôt James bond) les diamants sont éternels ! Et si cette dernière phrase d'accroche ne vous a pas convaincu je m'en tape car putain de bordel de merde (oui oui j'aime la vulgarité) c’est que vous ne pourrez jamais comprendre !



X Files :

Donkey Kong dispose d'une petite surprise en mémoire vidéo. Quelques sprites non utilisés :



On peut reconnaitre les deux premiers, comme des prototypes du sac à main et du parason. Le chapeau apparaît quant à lui dans la version arcade, mais pas sur NES. Et le dernier n'apparaît tout simplement nul part. On peut néanmoins imaginer que c'était un hypothétique bonus, mais qui sait...
Le point de vue de César Ramos :
Jeu relativement peu commun, mais à trois cacahuètes.