Kid Icarus est l’un des premiers jeux NES. Je me souviens de l’avoir vu chez un ami, alors que je n’avais même pas de NES moi-même (c’est dire si ça date !). Je l’avais vu, point barre. Puis 10 ans plus tard, je le vois sur ebay. Damned ! Ni une ni deux, j’investis, et j’investis sur quoi ? Ah ah ah ami internaute, à cœur vaillant rien d’impossible, lisez ;-)



On allume la console. Petite musique guillerette. Un écran titre défile. La police de caractère est amusante, c’est typique des tous premiers jeux NES, j’adore ! Le fond noir avec le dessin en imprimé me fait une grande impression. Je poursuis l’investigation, après avoir bien noté la présence du mot de passe. En sachant que le jeu est l’un des tous premiers de la console (la capture d’écran est même sur la boîte de la console…) et en analysant le fait que les mots de passe sont d’habitude sur des jeux soit long, soit con, et vu le peu de technicité à l’époque, j’en conclus rapidement que le jeu sera long. Bien !



Je commence une partie. On incarne un petit angelot (logiquement, c’est Icare, je n’ai aucune confirmation là-dessus !) dans un jeu de pur plate forme. On y saute de côté en côté, avec cette sensation qui demande un coup de main : la traversée de l’écran. C'est-à-dire que vous allez à gauche toute sur l’écran et que vous réapparaissez à droite toute. C’est un art, personnellement j’ai mis un peu de temps à m’y faire, mais je dois être bourré au tang, that’s why ! Icare se manie aussi avec une certaine inertie. En vol notamment, il est un peu… souple. Je ne sais pas quoi dire d’autre, il fait une sorte de ralentie contre nature, ce qui n’aide pas à calculer obligatoirement bien ses sauts.



Et des sauts, il faudra en faire un bon paquet ! Le jeu étant un vrai jeu de plate forme de la belle époque ! Alors avec le perso un peu poussif, il faut reconnaître que la difficulté est particulièrement présente. Ce qui d’ailleurs est étonnant dans ce jeu, car les premiers jeux de la console étaient relativement pauvre niveau gameplay, un bon point. Mais le jeu ne se limite pas qu’à sautiller dans tous les sens. Armé de son arbalète, Icare doit aussi éliminer les petites bébêtes volantes ou rampantes qui traînent. Au début on se tape les petits pingouins de rien qui traînent la savate et se laisse tuer, après on se tape les yeux énormes volant en bande qui vont à 100 à l’heure et raffole des petits angelots.



On tue, on saute… Et le jeu avance. Les graphismes sont vraiment honorables, même pour un jeu d’époque. C’est peut-être aussi que j’aime beaucoup les harmonies de couleurs de certains niveaux, notamment ceux avec le fond noir et le reste par-dessus, je dois dire que je regrette de ne pas retrouver ce principe plus souvent, m’enfin ! Cependant certains niveaux accusent leur âge respectable. On se retrouve avec un ciel d’un bleu particulièrement à chier, à la limite de la panne de télévision. Mais globalement ça se tient.



La musique est très simple, pas trop prenante. On a vu mieux mais on a vu pire, c’est déjà pas mal ! Le problème de ce jeu reste les « donjons ». J’appelle ça comme ça, mais c’est personnel. J’adore les niveaux de plate-forme, vraiment beaucoup. Ils sont bien construits, et se jouent avec grand plaisir. Mais pour finir un niveau on se retrouve dans une forteresse labyrinthe. Je hais les labyrinthes. De plus le design des intérieurs est vraiment laid, ce qui a gâché mon plaisir du jeu. Et c’est con ! Ce jeu aurait remporté des palmes sans ça ! Fuck ! La difficulté étant de mise, ce jeu rebutera aussi la plupart des néophytes. Très osé de balancer un jeu pareil en pleine période de lancement de la console…



Le jeu avance donc avec difficulté (mais c’est personnel vous serez peut-être un vieux tueur !!) et Icare évolue. Il gagne des chaussures volantes, un bouclier énorme, un heaume de Dieu… pour au final affronter… Ah ah ah je ne vous dirais rien ;-) mais j’étais bougrement content de le finir, je craquais nerveusement …



En bref ce jeu est étonnant. Il garde en dépit de son grand âge un style graphique unique, que personnellement j’aime beaucoup, accompagné par une musiquette sympa et des niveaux extrêmement bien conçus. Mais la difficulté et le maniement étonnant du héros en font un jeu réservé à une certaine élite. Non pas intellectuel, mais de maniement du pad… Un jeu qui aurait beaucoup gagné à être plus simple…

Astuces :

Modifier le prix des magasins
Appuyez sur A + B avec la deuxième manette dans un magasin pour augmenter ou baisser les prix.

Continuer la partie
Appuyez rapidement sur B, A, B à l'écran du Game Over avant que le titre apparaisse.

Codes de Niveaux
Entrez un des mots de passe suivants pour commencer au niveau correspondant:

Niveau 2-4, invincibilité, plumes illimitées
ICARUS FIGHTS MEDUSA ANGELS

Niveau 3-4, potions illimitées, beaucoup d'items
PAKING PAKING PAKING PAKING

Niveau 4-1, beaucoup d'items
DANGER !!!!!! TERROR HORROR

Dernier niveau, invincible, three trésors
8UUUUU UUUUUU UUUUUU UUUUUU

Dernier niveau, 9.999.999 points
AuW2e5 XcdF00 mt000G K50Wuu

Codes de Niveaux

Niveaux // Mots de passe
1-4 0000eu 60j700 uG0004 1000J0
2-1 0000ys T0J300 m2001C H000aS
2-4 00008C i04400 mIG01D I0005F
3-1 0000mu w0K200 O3G00H I100s5
3-4 0000y0 11X200 u0G00H I100t0
4-1 AuW2e5 XcdF00 mt000G K50Wuu

ZAKSXTPA Les petits coeurs valent 2 points d'énergie
IAKSXTPA Les petits coeurs valent 5 points d'énergie
GPKSSVZA Les gros coeurs valent 20 points d'énergie

Le point de vue de César Ramos :
Comme tous les premiers jeux de la NES, il faut le chopper quand on peut. Mais étant ancien, il est généralement à peu cher, même si le côté culte du jeu fait un peu grimpé l'addition.