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Micro Machines
Code Masters - 1992
Tu vas voir ta gueule à la récré par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Vous avez été jeune dans les années 1990 n’est ce pas (NES Pas ? pour les incultes) ? Vraisemblablement oui. Et même si ce n’est pas le cas, je m’en moque. En effet c’est ma critique, je fais ce que je veux. Et bien si vous avez été jeune ne serait-ce qu’une fois, vous avez du désirer, avoir vu, voler, acheter des micro machines. Mais si souvenez-vous, ces petites voitures / autobus / camions, de la taille d’un ongle ? Non ? Bon et bien sortez. Mais non sot, je plaisante, ah ah que vous êtes naïf… Nous avons donc un jeu à licence, d’une marque de voiture-jouet pour enfant. Bon, on sait tous que (répétez à voix haute en me lisant) :

JEUX A LICENCE SUR NES = SS


Oui, je sais rien ne vaut un bon embrigadement à la japonaise pour rentrer une idée dans la tête de quelqu’un. Mais là ce n’est pas le cas. On pouvait avoir peur de briser le mythe, mais non, code masters s’en sort à merveille, et nous pond ce que la NES a limite donnée de mieux niveaux course. Günter, passez moi le scalpel s’il vous plait.



Bon, je ne sais pas ce que vous faisiez avec vos micromachines étant jeunes, et d’ailleurs une fois de plus je m’en moque. Et bien moi je faisais des circuits par terre dans ma chambre, avec des livres pour faire bordures, et on trippait avec mon frère pendant dès heures, et cela se terminait toujours de la même manière : « oui, on va dire que nos deux voitures arrivent en même temps » pour ne frustrer personne. Culte. Parfois l’un faisait le traître et avançait d’un coup pour gagner. Et c’était la guerre. Et bien sur NES c’est exactement le concept. On se retrouve avec un jeu de course miniature. On dirige un véhicule miniature de la taille d’une… Micromachine. Et tout l’univers de la course est taille normale. On dirige donc nos petits bolides dans le jardin, sur la table, à la plage, dans le bain, etc… On y affrontera soit le CPU, soit un adversaire humain. Pour le mythe j’ai demandé à mon frère de me servir de cobaye. Entrons dans la légende.



Ecran titre. Solo ou multi joueurs. Pour l’instant je suis seul… On choisit son héros. Enorme les tronches des types. Je suis complètement fan de Walter, qui me donne un petit début d’érection dès que je le regarde. Non, je plaisante, ah ah. Hop va pour Walter. Et c’est le départ du championnat. On commence par une course de bateau dans le bain, comme qualification. Très simple. Le gameplay est top. Le bateau est au taquet sur tout ce qui bouge. Je pile d’ailleurs mes adversaires avec une facilité qui frise l’insolence. Oui, je suis comme ça moi, je me moque du « qu’en dira t’on »… Puis la vraie première course. Facile. Bon c’est quoi ce jeu ?



Tout d’abord ce sont des univers géants. Et ça, je ne peux pas dire j’ai toujours adoré. Oui, joué sur une table avec une petite voiture était un de mes grands jeux, dans ma jeunesse fougueuse. Donc là rebelote. Les univers graphiquement sont vraiment superbes. La NES donne le meilleur d’elle-même, par l’utilisation subtile de technique de coding de folie. Petite note en passant, ce jeu est très mal émulé par tous les émulateurs actuels. Oui, aucun n’arrive à le lancer sans un bug d’affichage, à cause de l’utilisation folklorique de layer uniques au monde… Enfin vous vous en foutez, c’est pour pouvoir crâner au Man Ray un soir de blues. Les détails sont nombreux, et c’est avec plaisir qu’on se tape les coquillages, pelles, châteaux de sable, bosse, trous de la plage. Avec la même joie on reconnaît et on se tape avec amour les clous, vis, flaque de colle et autres produits toxiques verdâtres. Les univers sont donc tous différents, et vraiment frais. C’est amusant de naviguer dans son bain, à regarder le canard en plastique jaune qui fait « pouët », ou de se taper les weetos de la table du petit déjeuner. J’adore. Coloré, fluide, varié, du grand bonheur visuel. Mais il n’y a pas que les graphismes dans la vie on le sait tous…



Le gameplay est aussi au top. Quel que soit le bolide. Car oui, je ménageais la surprise (manière délicate de dire que j’ai oublié d’en parler). Il y a différents lieus, c’est un fait. Mais il y a aussi différents véhicules. Bon, si vous étiez un peu malin vous l’auriez deviné, car il est difficile de voguer dans sa baignoire avec un tank, ou de naviguer sur un billard… On a donc un panel très important de véhicule (si si, je pèse mes mots) : la voiture de course, la F1, le tank, l’hélicoptère, le buggy, le bateau, le monster truck… Avec bien sur un comportement différent pour chacun. Et un vrai comportement pas juste « j’accélère mieux que l’autre ». Et cette variété fait que l’on ne s’ennuie jamais. Oui, si un véhicule nous saoule, pas grave, on change dans 2 minutes, le temps de finir. Et ça c’est énorme. Chaque course est différente, et les véhicules sont tous attachants. On a tous nos préférés, avec plusieurs profils. Il y a d’abord le roi de la glisse, l’homme qui ne détache jamais son pouce de l’accélérateur, puis le prudent, le type qui ne sortira jamais des bords car c’est bien là le mal, puis le mitigé qui trace dans les lignes droite et va en marche arrière dans les chicanes de peur de se planter. Ah ah ah…



Dans ce jeu, pas de sentiments. La ligne au sol est là ? Cool. On s’en fout. C’est une ligne directrice. On peut sortir comme bon nous semble, ou presque. Il y a des centaines de milliers de raccourcis, mais pas d’abus. Il arrive parfois que notre petit bolide explose sans prévenir car on a tenté le raccourci de trop… Enorme. Ce principe de liberté quasi-totale associé à la variété des véhicules donne un mélange particulièrement motivant. Et comme le tout répond au doigt et à l’œil, tout marche à merveille.



Et on se bat contre qui ? Tout seul, on affronte 3 CPU. Ils roulent en même temps et il faut arriver minimum deuxième pour avancer dans les courses. Au début très facile, le tout va se corser progressivement. Très progressivement. Proprement, sans anesthésie, sans rien. Il parait que seuls les 3 premiers centimètres sont difficiles, mais non, tout passe (note pour plus tard, rayer cette expression du carnet des blagues). On progresse en même temps que le CPU, et les derniers niveaux sont vraiment ardus. 25 niveaux au total. Mine de rien nous sommes sur NES. C’est énorme, avec une dizaine de véhicules ce jeu peut faire tourner bien des têtes.



Et le mieux reste comme bien souvent le jeu à deux. Là comme cité plus haut j’ai appelé mon désormais célèbre frère à la rescousse. Vissé à nos pads on a démarre un petit championnat. Et là un autre mode de fonctionnement. On se retrouve tous les deux sur une course, et le premier qui arrive sur un des bords de l’écran en suivant la course à gagner. A partir de là toutes les crasses sont permises. Ma préférée restant de pousser l’adversaire d’un bord de table, ou du haut de la table de billard, en prenant appui sur lui ou directement en le poussant. Bien sur la manœuvre ne s’improvise pas, et on termine bien trop souvent au fond du trou, mais toujours dans un éclat de rire phénoménal. Voir un type foncer comme un psychopathe pour vous foncer dedans, vous qui pilez au dernier moment et le mec qui trace tout droit, trop sûr de lui de vous éclater la rondelle, tiens du génie. Ce jeu à deux est un mythe. On enchaîne les parties avec frénésie, sans se lasser. De plus une partie se déroule rapidement, et ce jeu fait ainsi partie des trop rares « jeux qui permettent de passer 10 minutes à deux dans la très bonne humeur ».



Mais oui, puisque je vous le dis, ce jeu est une merveille. Et c’est à cela que l’on reconnaît les meilleurs. Ce sont ceux qui sont déjà partis sur le net chercher un exemplaire. Tout est bon dans ce jeu. Graphismes, jouabilité, idée, et en plus il est très rare. Ah, oui, j’ai peut-être oublié de vous dire, il est vraiment rare. Mais je l’ai alors pourquoi pas vous ? (à dire sur le ton de « Mais vous n’avez pas de pellicule ? » « Bingo, j’ai Petrol Hann ».) Merci Code Masters.



Le point de vue de César Ramos :
Jeu terriblement inexistant un peu partout, surtout chez nous. A noter qu'il existe une version Aladdin System, ce qui est assez amusant pour être noté.