Ce jeu s’appelle aussi Punch Out, suivant le pays où il a été publié, ET la période à laquelle il a été produit. Oui, déjà à l’époque « Mike Tyson » était un nom dangereux judiciairement. Bon aucune différence entre les deux, puisque même les codes d’accès ont été conservés. Seul Mike Tyson (dit « Kid Dynamite » dans le jeu) laisse sa place à Mr Dream (dit « The Legendary »). Leur technique est identique. Pas de quoi fouetter Babette donc… (oui, je pisse à la raie du politiquement correct qui fait retirer les pubs qui nous sortent un peu de notre morne quotidien, ce qui ne changera rien aux conditions de vie de certaines femmes, mais au moins ça ne verra pas, ouf !).
Mike Tyson Punch Out est le prototype parfait du jeu old school. Un gameplay minimaliste au possible, des graphismes de merde, un son de merde, et pourtant j’y joue encore plus de 10 ans après… Allez comprendre.
Vous êtes little mac. La nature ne vous a pas favorisé puisque vous êtes petit et maigrichon, et que vous êtes né dans le bronx. Donc pour vous en sortir va falloir boxer des gars beaucoup (beaucoup) plus gros que vous. Oui, la vie ne vous a pas plus gâté que la nature ; si vous pensiez être pénard dans un poste de caissier au drugstore du coin, va falloir vous faire une raison. Vous allez en prendre plein la tête, mais vous pourrez rendre la monnaie. Joie.
Le principe de Punch Out est simpliste. Vous incarnez le petit bonhomme de dos, et vous devez démolir l’armoire à glace huilée qui vous fait face. Le moteur physique est impressionnant pour l’époque puisque la logique est respectée : il va falloir cogner comme un sourd pour faire goûter le ring à l’abruti musclé quand celui-ci ne se contentera que de deux ou trois coups (un seul pour Myke, ouille) pour vous faire subir le même sort. Une fois au tapis Mario viendra vous compter (ah oui, déjà à l’époque il avait des contrats d’apparition en guest star ce profiteur). 3 fois au tapis et vous y serez pour le compte. Dur dur la vie de boxeur du bronx hein ? (bon on s’en doutait un peu quand même…).
Vous ne pouvez pas bouger. Et ça complique un peu la tâche. Enfin vous pouvez juste éviter les coups, mais il faudra être précis, puisque vous revenez en position initiale automatiquement. Donc il ne faut pas trop anticiper, sous peine de voir la praline vous débouler dans le clavier en direct et sans échappatoire possible. Il va donc falloir la jouer fine, et apprendre à éviter les gants de l’adversaire au centimètre près. Facile pour les premiers bouseux du circuit mineur, horriblement compliqué quand c’est Myke qui s’y colle, la vitesse des coups n’étant plus du tout la même.
Chaque personnage aura des tics avant de frapper, avec autant de tics différents que leur variété de coups. Il ne sera pas rare de devoir prendre quelques branlées avant de trouver leur point faible. Une fois celui-ci identifié, vous pourrez les latter d’une seule main en écrivant un article de l’autre. Pourquoi cet exemple ? Aucune idée…
Au rayon lattage on est loin de soul calibur 2. Un poing droit, un poing gauche, deux possibilités… Ah si, vous pourrez en plus décider de frapper les joues ou le foie, sans que cela ait d’ailleurs une quelconque influence sur la puissance de vos coups. Signalons tout de même que vous pourrez gagner des étoiles équivalentes à autant de « super droites » (avec un maxi de 3, faut pas pousser) déclenchées avec le bouton start. Oui je sais c’est pas évident, mais c’est un coup à prendre (normal dans un jeu de boxe. Ah, ah ,ah, bubus tu m’as fait pisser dans ma culotte).
Enfin suivant certains combats et le nombre de fois où vous vous relèverez du tapis (appelez un copain parkinsonien de vos grands parents, ça peut aider pour appuyer sur les touches A et B rapidement), vous aurez la possibilité d’accroître la puissance de vos coups, d’augmenter votre barre de vie, et même de frapper l’arbitre quand il compte !!
Non, je déconne. Tout le paragraphe ci-dessus est faux, mais quand j’étais môme j’en rêvais alors…
La musique est anecdotique et moche (objectivement), mais moi je l’aime bien (je suis pas objectif, mais c’est pas nouveau).
Au final un bon jeu, standard de la fin des années 80, que peu de gens peuvent se targuer d’avoir fini. Kevin le trouve inintéressant ce qui est un gage de qualité, et de surcroît cela vous permettra de l’acquérir sans douleur anale majorée (vous cicatrisez toujours du récent Secret of Mana ? Moi pas. )
Ami nintendomaniaque, je ne t’en dirai pas plus (tu permets que je te dises tu ?), tu connais déjà ce grand grand classique qu’est Punch Out. Ami pas nintendomaniaque, premièrement tu n’es pas un ami, et deuxièmement gros con tu vas te sortir les doigts du derche, les essuyer et aller les poser sur Punch Out au moins une fois dans ta vie. Ca plus 2 pater, 3 avé et 1 partie de Mario 1 sans perdre une vie. Amen.